Comme un homme veut aborder beaucoup trop de questions (séquestration, deuil d’une mère, deuil d’un ami, relation père-fils,…) En 1H28, celles-ci sont de fait bâclées et rendent le film terne.
Tension et suspense sans relâche comme rarement dans le cinéma français; Emile Berling fait forte impression dans ce personnage d'adolescent introverti. "Comme un homme" est un film dérangeant et envoûtant.
Un film sur l'adolescence. Hésitant. De très belles images, l'ambiance des marais est sublime. On pense au Tavernier dans le Bayou. La tension est bien portée par les acteurs, très bons. Et pourtant... quelque chose ne va pas dans le scénario qui semble tourner en rond au bout d'une heure, jusqu'à la résolution, un peu trop rapide à mon goût, qui m'a laissé sur un : mmmouais...
Pas trop partisan pour que le père fasse jouer le fils ... mais ça fonctionne plutôt bien et ce n'est pas parce que le père a du talent que le fils ne doit pas en avoir. Un film lent, mais où chaque plan vous emprisonne dans une ambiance pesante, oppressante ; tous les personnages sont justes et les caractères parfaitement dépeints. La vraisemblance souffre un peu parfois (la captive reste assez forte malgré les privations qu'elle subit, la police est absente de l'hopital alors qu'il y a blessure par balle erc...) mais rien de bien méchant et de totalement loufoque. Un beau film, bien interprété.
Bien tenté le coup du père et du fils ta la ville et ta l'écran. Mais ça ne suffit pas à remplir le vide intersidéral de ce truc plein de prétentions et d'inutilité. Berling Le Jeune dispose de toute la gamme des émotions de do à do dièse…
Comment un producteur a-t-il pu financer un projet aussi faible ? Ce film dont les critiques dithyrambiques sont éminemment suspectes, va évidemment faire un bide. Une fois de plus dans le cinéma français, le scénario ne tient pas la route. Passé l'accident de Greg, on tourne en rond entre des images répétitives de la séquestrée et les états d'âme incompréhensibles de l'adolescent. Les unes et les autres laissent le spectateur indifférent. Quant à Berling père, il n'a pas de rôle. "Une bonne histoire, une bonne histoire, une bonne histoire !" C'est pourtant simple.