22 Jump Street (2014
Deux flic décevant devront faire un travail d’infiltration dans une université afin d’attraper le dealer d’une nouvelle drogue.
Tel qu’expliqué par le chef, et totalement assumé de la part du film, on reprend les mêmes ingrédients et on recommence, et nous voici avec la suite.
Le film est conscient de son identité et en profite d’ailleurs pour jouer là-dessus, nous envoyant des clins d’œil et des remarques calculées, toujours sur le ton de l’humour.
Ces blagues, que l’on pourrait qualifier d’humour de beauf, sont délibérées et sympathique, variées et créatives. Mais bon, ne dit-on pas que les blagues, c’est comme avec le gout et les couleurs, et qu’« On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde ». En tout cas, sur moi ça fonctionne toujours (mais bon, je ne sais pas ce que vaut mon avis maintenant, vu que j’ai aussi accroché à TED…)
Assez équilibré, ne tombant pas dans le repoussant, mais restant suffisamment piquant pour donner de l’intérêt, les plaisanteries tournent toujours sur la relation entre les deux personnages, aux personnalités où tout s’oppose, et leurs approches à la vie à l’unif. L’ironie sur les différents groupes est présente, et embarque joyeusement nos compères, pas brillant pour un sou, dans des fraternités et autres activités estudiantines.
J’ai vraiment eu plusieurs éclats de rire, p.ex. sur une des réactions de Jenko au milieu du film, et sur la fin.
Les acteurs sont toujours dans le ton, avec des attitudes et des comportements ciblant bien les caractères respectifs, l’un bêta au possible, l’autre coincé et névrosé. Ils étaient par ailleurs attachant d’un certain point de vue, grâce à leur honnêteté, leur sincérité naïve, et leurs envies d’atteindre le but, accomplir de leur mission.
Pour emballer le tout, nous avons des plans de meilleurs qualité, toujours accompagné par une bande son rythmée, et quelques effets de montage délirant.
Une suite qui ravira ceux qui ont aimé le premier.
7/10