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    Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence
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    39 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 9 mai 2015
    Un film ennuyant haut possible, de part de la monotonie des scènes, de la façon dont c'est filmer, de la pauvreté des dialogues, et de sa lenteur. Ce film ressemble plus à une succession de sketchs, vraiment pas drôle. La critique "à mourir de rire" sur l'affiche du film doit être une plaisanterie. C'est vraiment très ennuyant. Je suis convaincu qu'on puisse faire un excellant film humoristique relevant d'une profonde réflexion sur les questions existentielles sans tomber dans ce genre de navet.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    276 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2015
    Ce film du très rare Roy Andersson est digne de son titre : bizarre et long. C'est un pur objet filmique non identifié, un bric-à-brac de saynètes censées répondre (ou ne pas répondre) à la question formulée au début du récit : comment être un humain ? Andersson clôt ainsi sa "trilogie des vivants", après Chansons du deuxième étage et Nous les vivants. Il évoque la difficulté d'être, dans un style qui n'appartient qu'à lui, au croisement improbable des oeuvres de Buñuel, Tati et Kaurismäki. Au menu : surréalisme, mélancolie, humour noir, absurde ou morbide, servi glacé et frappé... Le réalisateur dépeint une humanité moribonde peuplée de personnages au teint blafard, une humanité moche, dépressive, rongée de solitude et n'avançant plus qu'au ralenti. Comme une espèce en voie d'extinction, future pièce de musée. Ce tableau (ou plutôt ces tableaux, le film étant composé d'une trentaine de plans fixes) est bien plombant, mais aussi très drôle, car Andersson est le roi des oxymores : son cinéma est pétri d'un pessimisme amusé et d'un burlesque triste. En témoigne la phrase-leitmotiv du film, reprise par plusieurs personnages : "Je suis content de savoir que vous allez bien", alors que manifestement tout va mal... La première partie du récit est franchement réjouissante, avec notamment une irrésistible scène de drague lors d'un cours de danse et une émouvante scène de bar, durant la Seconde Guerre mondiale, où la tenancière boiteuse échange avec les soldats des verres contre des baisers. Une autre scène de bar, au décor contemporain, fera intervenir le roi de Suède Charles XII... Tout cela déroute, fascine, amuse, mais s'épuise malheureusement au bout d'un moment, à force de lenteur, de statisme, de digressions, de répétitions. Le dispositif s'essouffle de lui-même et finit par créer des longueurs que le réalisateur n'arrive pas à transcender. Compte tenu de ses fondements, le film s'avère donc un poil frustrant dans ses aboutissements. Dommage !
    Daniel C.
    Daniel C.

    154 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mai 2015
    Avec un titre déjà tellement improbable, ce film constitue une sorte d'ovni cinématographique singulier. La bonhomie des personnages est en soi tout un voyage : leur sinistrose est spectaculaire. On circule entre la vie et la mort, le tragique et le comique. La dépression est-elle endogène ou est-ce le monde qui est désespérant ? La bande annonce dit beaucoup du film, mais ce qui semble ramassé dans celle-ci se déploie tout au long du film. L'univers de Tati n'est pas très loin dans ce qui nous est proposé ici. Qu'a-t-on à nous vendre ? Ici, ce sont des farces et attrapes. La présentation, qui en est faite est à mourir de rire. Tout cela est ponctué par une musique lancinante. Les acteurs forment une galerie de portraits, qui peuvent nous faire penser à l'univers de Jean-Pierre Mocky, ou bien à celui des Deschiens, ou même encore à l'atmosphère de Delicatessen. Bref, il y a de la trouvaille, de l'invention dans ce film, qu'on pourrait situer du côté des pays de l'est et non au nord de l'Europe. Je vous conseille cette excursion bien singulière...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mai 2015
    De Bergman à Roy Andersson cherchez le fil! C'est la question de l'existence certes mais aussi la perspective sur la société scandinave , son moralisme intériorisé, la solitude des êtres bien plus marquée qu'ailleurs. La répétition incessante de "du har det bra ?" ça va bien ? Mais dit de telle manière que cela exprime le désarroi de celui qui pose la question. Et des scènes formidables avec l'anachronisme superbe du roi soldat Charles XII qui rentre à cheval dans un café d'aujourd'hui (ou plutôt des années 60-70 son décor de base) et le passage de l'armée conquérante à celle désemparée après la bataille de Poltava perdue contre la Russie.
    Evidemment beaucoup d'allusions historiques mais au centre les deux pauvres humains jetés sur cette terre avec leurs farces et attrapes, pitoyables et attachants. C'est , je le répète, un regard sur l'intériorité de l'âme, le pourquoi de ce monde dans un style totalement différent mais qui retrouve l'absurde quête du sens dans les premier Bergman (Le 7e sceau, A travers le Miroir, les Fraises sauvages, etc..). Encore un magnifique exemple de l'originalité du cinéma nordique.
    Stéphane J.
    Stéphane J.

    26 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2015
    Un film un peu..."perché" (pardon pour le jeu de mots facile !), constitué de saynètes avec des personnages récurrents. Une des particularités de la réalisation : exclusivement de longs plans-séquences en caméra fixe, exercice de style assez osé mais plutôt maîtrisé et abouti ici, même si cela peut finir par laisser par le manque de rythme que cela induit parfois. Humour noir, ton décalé, goût de l'absurde, deuxième degré et comique de répétition sont au programme. A voir pour son côté original et dépaysant, mais si vous aimez les comédies rythmées qui vont à cent à l'heure vous pourriez être déçu. Je regrette de ne pas avoir vraiment saisi le fil conducteur qui relie l'ensemble.
    Fritz L
    Fritz L

    190 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2015
    Nous n’avions plus signe de vie de Roy Anderson depuis 2007 avec la sortie de l’étonnant et quelque peu perturbant « Nous les vivants ». Logique puisqu’il peaufinait le dernier volet de « la trilogie des vivants » Lion d’Or au dernier festival de Venise. Il y a beaucoup à dire sur « Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence ». Tout d’abord, comme c’était déjà le cas pour « Nous les vivants », le visuel l’emporte, avec ses plans fixes à la Hopper (en base vert de gris délavé toutefois) et ses nombreuses autres références picturales, une scénographie aux détails ciselés façon orfèvre (splendide direction artistique niveau décors, costumes, accessoires…) et un nombre impressionnant de « gueules », personnages atypiques, cocasses, souvent émouvants dans leur attitude et cherchant toujours désespérément à travers une fenêtre un meilleur. A ce niveau, point de faille, le film est une parfaite réussite. Le tout est mis au service d’un humour passablement surréaliste (le fantôme et la liberté de Bunuel planent sur le film jusqu’à réinterpréter la fameuse scène du repas/théâtre du « Charme discret de la bourgeoisie »), tantôt grotesque, ou encore grandguignolesque. Le découpage du film repose sur le lien ténu qui associe ces deux pauvres hères, marchands de farces et attrapes. Il est surtout le prétexte à juxtaposer un ensemble de scénettes qui prises séparément peuvent déconcerter, mais forment un ensemble cohérent et glaçant. Car le rire, ici est subversif. Il masque ou allège, selon notre degré d’implication dans l’œuvre, un pamphlet redoutable contre l’individualisme et les humiliations quotidiennes que chacun subit, que l’on soit puissant ou misérable. Et le film va crescendo dans ce sens passant de l’individu (la danseuse de Flamenco, le capitaine-coiffeur, la bière du mort, nos deux compères…) à une diatribe qui se veut beaucoup plus sévère contre un pays qui vomit encore ses zones d’ombres du passé (le roi Charles XII, véritable Napoléon scandinave qui a conduit la Suède à sa perte, l’esclavagisme et sa compagnie suédoise d’Afrique, ou encore le nazisme…). L’un des protagonistes, à l’image de tout suédois ( ?), déclare dans le film qu’il a participé à ça… et pleure sur ce remord. Anderson est un malin… Son « Pigeon », omniprésent d’ailleurs, dérangera (il suffit de lire les citriques spectateurs ou presse), mais il passe outre. Le principal pour lui est d’exprimer son ressentiment, son point de vue et pour ce faire, il y met les formes et épice la noirceur du propos d’un rire méchant transformant son film en une expérience cinématographique passionnante !
    Ufuk K
    Ufuk K

    529 abonnés 1 492 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mai 2015
    lion d'or lors du dernier festival de venise j'ai trouvé le film bien loin du niveau d'anciens vainqueur telles que le secret de brokeback mountain ou the westrel .Je me suis demandé à plusieurs reprise ce que je faisais devant ce film ou comment ce film avait pu gagner ce si prestigieux trophée.
    à fuir.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mai 2015
    Tourné en une quarantaine de plans fixes, le film est d'une rigueur formelle impressionnante, avec une photographie rappelant l'esthétique de la "nouvelle objectivité", courant pictural des années 20 mené par Otto Dix, notamment. (...) Malheureusement, en dépit d'un humour noir et surréaliste qui fait parfois mouche, le film ennuie très vite car il ne parvient pas à dépasser son dispositif, intéressant mais qui finit par écraser le fond, révélant une certaine prétention de son auteur se regardant filmer.

    LA SUITE :
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 mai 2015
    Ça commence par le face à face d’un visiteur et d’un pigeon au musée. On ne sait pas quel est le plus empaillé des deux. Ça se poursuit par trois rencontres avec la mort : à cause d’un bouchon de bouteille récalcitrant, à l’hôpital ou une vieille dame refuse de se séparer de bijoux de famille et au self-service ou la bière du mourant est offerte pour ne pas être perdue. On file à la salle de danse ou la chorégraphe a de folles envies et on se retrouve au café ou la tenancière échange verres de schnaps contre baisers…
    Une trentaine de saynètes défileront encore. Avec pour fil rouge, deux VRP en farces et attrapes qui tentent en vain « d’aider les gens à s’amuser », car ils sont plus tristes encore que leur public. Avec eux, c’est toute la vie qui est une farce. Comme ces personnages au téléphone qui n’arrêtent pas de dire à leur interlocuteur : « je suis content de savoir que vous allez bien », alors qu’ils sont au bord de la neurasthénie… Humour noir entre dérision et absurde, précision du regard et poésie surréaliste.
    La mise en scène est super-soignée. Avec d’impeccables cadrages, des plans fixes blafards et une profondeur de champ très étudiée. Mais à force de n’être que nos propres marionnettes, les personnages finissent par manquer d’âme. La multiplication des vignettes tourne au procédé répétitif. D’autant que le manque de rythme du film accentue l’impression de tourner en rond ! Au-delà des regrets, il reste de la place pour apprécier cette comédie du genre humain, mélancolique, grinçante et décalée.
    Charles R
    Charles R

    54 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2015
    Invraisemblable ! Ce film est invraisemblable. D'abord son titre est tout un poème : rare de lire tant de mots pour un titre de film formant qui plus est une belle énigme. Mais la surprise vient surtout de l'univers évoqué par le réalisateur suédois Roy Andersson. Il n'en est pas à son coup d'essai, mais qu'on nous pardonne de ne pas avoir vu les deux précédents films, l'ensemble formant une trilogie, dit-on, au ton identique. Soit deux représentants de commerce aux mines blafardes et guère enjouées, vantant à des clients peu convaincus un répertoire fort limité de farces et attrapes, ce qui nous vaut à chaque fois le même déballage d'objets des plus tristement burlesques. Il y a du Beckett dans ce duo pathétique qui toutefois semble ne pas attendre Godot. Des clowns tristes qui traversent un univers glacial d'où tout mouvement d'importance est exclu. Un univers où l'on peut s'attendre à voir défiler des personnages qui paraissent le plus souvent s'être égarés - comme le roi Charles XII de Suède qui, partant en guerre, décide d'entrer dans un bistrot de notre époque avant d'affronter l'ennemi. Bien sûr, on peut penser à certains films à sketches de Buñuel ("Le fantôme de la liberté" par exemple) : même juxtaposition de saynètes toutes aussi énigmatiques les unes que les autres. Mais la surprise vient aussi de la manière de filmer de Roy Andersson : caméra fixe, plans larges et le plus souvent d'assez longue durée, théâtralisation permanente interdisant toute forme de réalisme. A cela s'ajoute la lenteur des mouvements ainsi que du débit de parole. Nous nous trouvons confrontés à un monde presque figé et traversé d'images impossibles. C'est beau, c'est souvent drôle. Esprits rationnels et pragmatiques, ce film vous est déconseillé : il est l'envers de ce que vous souhaitez voir. Mais si vous acceptez de vous perdre dans les dédales d'un univers totalement personnel et possédant sans doute sa logique, vous y trouverez un bonheur inégalé. Seul bémol : le film sur la fin s'étiole et semble à court de trouvailles. Mais la remarque n'est sans doute pas pertinente car lorsqu'on parcourt un labyrinthe il faut savoir se heurter à des redites et accepter tout bonnement de tourner en rond.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    23 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mai 2015
    Après avoir vu "Sayat Nova" de Serguei Parajdanov aller voir "Un Pigeon perché sur une branche" c'est faire un peu fort, pour moi en tout cas.... Mais avec quelques points en commun du point de vu formaliste quand même. Série de plans-séquences fixes de tableaux -pathétiques- qui peuvent agacer (ou enchanter) pour le répétitif du recours. Pour moi, qui ne connais pas du tout l'univers de Roy Anderson, la rencontre de ce monde, je ne sais pas trop si sous-réaliste ou hyper-réaliste, a été une expérience étrange et rare. Après longue hésitation entre mettre 4* ou 1* j'ai fini par non adhérer à ce film avec 1* seulement, plutôt contre mon ignorance que contre un film de bizarreries que je n'ai pas compris.....hélas?
    Christoblog
    Christoblog

    840 abonnés 1 689 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2015
    J'attendais beaucoup de ce film, précédé par la réputation avantageuse qu'entretenaient les admirateurs des deux premiers oeuvres de Roy Andersson.

    Vous connaissez peut-être le principe : 39 plans fixes, présentant des personnages tous lamentables, tristes et figés.

    Au rayon des points positifs, il faut reconnaître que la capacité d'Andersson à dessiner de véritables tableaux vivants est remarquable. Les perspectives, les personnages qui se meuvent dans les seconds plans et les mini-histoires qui irriguent certaines scènes parviennent parfois à captiver.

    Au rayon des points négatifs, le problème n'est pas tant que le film est très pessimiste sur la nature humaine (comme c'est aussi le cas chez Franco, Haneke ou Seidl), mais plutôt qu'il l'est sur un mode un peu niais. Oui, la guerre c'est moche, l'esclavage c'est pas bien, la solitude c'est triste, et la mort c'est pas cool. Mais on le savait déjà.

    Le film est bourré de tics qui m'ont aussi dérangé par leur caractère répétitif : la phrase que plusieurs personnages disent au téléphone, la musique qui revient tout le temps, le sketch des deux représentants de commerce qui se répète plusieurs fois.

    Une curiosité donc, qu'on peut voir comme l'illustration d'un univers très personnel, intéressant mais pas captivant.
    Alban P
    Alban P

    17 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2015
    Bien foutu cet enchaînement de longues séquences en plans fixes.
    La critique du L'homme par l'absurde, pas nouveau mais piquant et froidement amusant.
    traversay1
    traversay1

    3 688 abonnés 4 892 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2015
    Pour ceux qui découvriront Roy Andersson avec Un pigeon perché sur une branche, Lion d'Or à Venise, le choc risque d'être rude. Pour les habitués du style du maître de Göteborg, en revanche, cette dernière partie d'une trilogie entamée il y a 15 ans, constitue une confirmation de la singularité du cinéaste suédois. Difficile pourtant de parler de jubilation devant cette compilation de 39 saynètes, uniquement en plans fixes, censées décliner une certaine vision ontologique, laquelle n'est guère optimiste même si l'humour noir est très présent. Pas de narration à proprement parler dans ce Pigeon mais des personnages en fil rouge (le duo sinistre de représentants en farces et attrapes) et des dialogues récurrents ("Je suis content d'entendre que tu vas bien" répète t-on à l'envi au téléphone). Fasciné par la peinture, notamment allemande, Andersson compose des plans d'une étrange beauté où les visages blafards forment des tâches inquiétantes dans un un univers gris-vert. L'effet de répétition ainsi que le caractère provocant des tableaux "historiques" peuvent agacer. Ils se fondent pourtant parfaitement dans le propos philosophique du réalisateur qui signe ici une oeuvre parfaitement harmonieuse dans son apparente dissonance. Fragile et vulnérable : ainsi est l'être humain pris dans les rets d'un monde absurde dont les règles évitent le chaos universel.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2015
    Le début du film est très réussi dans le dosage de l'humour noir mâtiné d'un travail sur les plans remarquable. Par la suite, le film s'étire inutilement et est souvent répétitif. Il reste cependant quelques scènes troublantes et terribles (le singe servant d'expérience vivisectrice et ce tonneau en fusion)... Andersson nous montre une vision du monde bien sinistre. Des gens simples tristes qui meurent, qui se noient dans la solitude de la vieillesse, qui échouent dans leur histoire d'amour ou de faire rire leurs semblable. Andersson réussit globalement grâce à la composition de ses plans larges à la grande profondeur de champ même si les plans fixent peuvent lasser, ce qui se produit souvent. Un pigeon sur une branche qui philosophait sur l'existence évoque Pierre Desproges (voir La minute nécessaire du professeur Cyclopède), Peter Greeneway pour la stylisation plastique ou la musique des Pink Floyd et la pochette de leur album pour le surréalisme. Dommage que le film semble si long après deux ou trois première scènes excellentes.
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