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Stéphane J.
26 abonnés
140 critiques
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3,0
Publiée le 7 mai 2015
Un film un peu..."perché" (pardon pour le jeu de mots facile !), constitué de saynètes avec des personnages récurrents. Une des particularités de la réalisation : exclusivement de longs plans-séquences en caméra fixe, exercice de style assez osé mais plutôt maîtrisé et abouti ici, même si cela peut finir par laisser par le manque de rythme que cela induit parfois. Humour noir, ton décalé, goût de l'absurde, deuxième degré et comique de répétition sont au programme. A voir pour son côté original et dépaysant, mais si vous aimez les comédies rythmées qui vont à cent à l'heure vous pourriez être déçu. Je regrette de ne pas avoir vraiment saisi le fil conducteur qui relie l'ensemble.
Lion d'Or au dernier Festival de Venise, ce film clôt « la trilogie des vivants » (Chansons du deuxième étage, Nous les vivants) du réalisateur suédois Roy Andersson. Je n'ai pas vu ces deux films mais la bande-annonce de celui-ci m'avait beaucoup intrigué et je pensais (j’espérais) un peu naïvement retrouvé quelque chose de l'hilarant Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Mais les deux films n'ont rien en commun, à part leur nationalité. On parle surtout de mort ici. Si les trois premiers tableaux sont très drôles et absurdes, le reste m'a très vite fait décrocher. En général amateur d'humour noir, je n'ai pas du tout adhérer à celui-là, très particulier. Le tout est extrêmement lent, et finit rapidement par tourner en rond (mais lentement donc...). C'est froid, et c'est bien le cas de le dire, ça m'a laissé totalement de glace. C'est, d'un côté, complètement barré et loufoque, et de l'autre, triste, pessimiste, noir et sans espoir. Avec des scènes oniriques glauques ou bizarres (les esclaves, le roi Charles XII...). A côté de cela, c'est vraiment très bien interprété et visuellement le film est magnifique. Des couleurs et des plans fixes vraiment superbes. Mais pas assez pour nous tenir en haleine et nous faire poser quelques questions sur la vie et sur la mort. Un exercice de style un peu vain, devant lequel je me suis bien ennuyé. Et je reste poli...
lion d'or lors du dernier festival de venise j'ai trouvé le film bien loin du niveau d'anciens vainqueur telles que le secret de brokeback mountain ou the westrel .Je me suis demandé à plusieurs reprise ce que je faisais devant ce film ou comment ce film avait pu gagner ce si prestigieux trophée. à fuir.
Résultat du parti pris jusqu'au boutiste de Roy Andersson (acteurs apathiques, plans fixes interminables, décentrement de l'action vers le deuxième ou troisième plan), le film semble indifférent à lui-même, attitude contagieuse qui se propage jusqu'au spectateur qui doit par moments se retenir de bailler. L'apparente absence de propos, la dictature de l'arbitraire, le forcent à se demander de quoi ce film est la métaphore, au-delà d'une illustration relativement sinistre de l'absurdité de l'existence .
Cependant, sous réserve d'être capable de résister à cet endormissement collectif, on pourra goûter au sublime qui émerge ici et là de la routine, la répétition et l'incongru. Le plaisir esthétique incontestable procuré par certains tableaux (qui par leur succession donnent au film sa seule structure) est celui que l'on ressent en peinture devant une nature morte: un sentiment d'admiration mêlé d'ennui.
Dès le départ Andersson nous fait ressentir le poids du préfabriqué, cela se ressent quelque soit les différents lieux ‘sociaux’ où se déroulent les évènements de ce film. Les flats ainsi que les bars ressemblent à des boîtes en carton, les personnes qui semblent ‘dépenser’ leur vie à l’intérieur de ces lieux de vie, font penser à des petits soldats en cire, par leur immobilisme physique et le manque de souffle de vie en eux. Le réalisateur donne une image sombre de la mécanique de la société contemporaine, de l’ordre qui y règne ou qui est imposée. Selon moi, Sam et Jonathan, les deux vendeurs qu’on retrouve régulièrement à travers tout ce film illustrent bien la vie d’un couple contemporain. Deux personnes qui subissent le poids et les exigences d’un monde matérialiste et consommateur. Leur survie semble bien dépendre de leur union et cela pour survivre tant aux demandes professionnelles que sociales. Toute séparation semble leur condamner irréversiblement à ne plus répondre aux lignes de conduite de la société, à se perdre dans les labyrinthes des ‘oubliés’ de celle-ci. D’ailleurs ici les lignes de conduite à suivre pour la survie du couple contemporain semblent ressembler à celui d’une société. A plusieurs reprises le réalisateur dépeint avec subtilité le superficiel dans la communication et le manque de compassion et de vérité dans la parole tenue entre femmes et hommes, ceci est bien illustré dans la scène où un chimpanzé est soumis à des chocs électriques tandis que la responsable de ce travail, indifférente, papote sur son Gsm sur des points qui n’ont aucun importance quelconque. Il y a aussi la scène dans le bar… …Personne ne prête attention quand la serveuse «Cet homme vient ici depuis 30-60 ans ». Les paroles de cette femme semblent partir dans le vide. Comme tant d’autres échanges de paroles vides et sans contenu, les personnes les subissent et les rejettent automatiquement, jour après jour, année après année. Personnellement je ne peux m’empêcher de penser aux paroles verbales ou écrits par SMS débités chaque matin sur les Gsm des voyageurs de transports publics. Le non-sens de la vie pèse lourd durant tout ce film. Dans la scène du roi de Suède sur le chemin de bataille et qui entre dans un café contemporain on peut voir la confrontation de 2 sociétés d’époque différente mais qui se ressemblent par leur absurdité : le bar contemporain par le caractère passif des individus qui le fréquentent et les soldats par une agressivité absurde envers ceux qui côtoient ce trou à boisson. On retrouve l’irrationnel et le non-sens lors du retour du roi qui ne peut accéder aux WC. La dernière scène du film tourné à l’arrêt d’un bus semble montrer la mise en garde à toute personne qui souhaite mettre en question l’ordre de conduite que la société contemporaine nous impose. Lorsqu’un homme confond un mercredi avec un jeudi il semble être solidement mise en garde par ses condisciples qui attendent le même bus que lui.
Je me suis régalé tout simplement. un monument d'humour grolandais. Donc évidemment il faut aimer le genre. Un sommet d'absurdité et de dérision. Du pur Goossens à l'écran, pour ceux qui connaissent , au lieu d'avoir Georges et Louis romanciers, ils vendent des farces et attrapes . Fallait le trouver! Ajouté à cela une photo d'excellente qualité , le prix n'est pas volé! Preuve que l'on peut faire du très bon cinoche avec peu de chose. Vivement le prochain.
Je n'arrive même pas à me souvenir du titre complet, comme je n'arrive pas à comprendre les intentions du réalisateur. Des idées qui sont bonnes traduites dans des saynètes, mais manquant d'un fil conducteur les reliant entre elles, m'empêchant pour moi de leur donner un sens. En résumé, je pense qu'il s'agit d'un film aux qualités cinématographiques indéniables, notamment par la qualité des décors, de l'univers et des acteurs, mais auxquelles je n'ai pas adhéré. Cela faisant longtemps que je ne m'étais pas autant ennuyée au cinéma.
Un film ennuyant haut possible, de part de la monotonie des scènes, de la façon dont c'est filmer, de la pauvreté des dialogues, et de sa lenteur. Ce film ressemble plus à une succession de sketchs, vraiment pas drôle. La critique "à mourir de rire" sur l'affiche du film doit être une plaisanterie. C'est vraiment très ennuyant. Je suis convaincu qu'on puisse faire un excellant film humoristique relevant d'une profonde réflexion sur les questions existentielles sans tomber dans ce genre de navet.