Sauvons Mr Banks (le titre en VO est quand même beaucoup plus sympa, et surtout plus évocateur du contenu du film) est un drame qui nous replonge avec plaisir dans l'un des plus grands succès cinématographiques de notre enfance. Et c'est avec un grand plaisir qu'on découvre cette histoire dévoilant la création laborieuse de Mary Poppins à l'écran. Les acteurs sont excellents, l'histoire bien prenante et la BO enchanteuse. On n'a qu'une seule envie à la fin, revoir ce grand classique! Pour y apercevoir cette seconde lecture plus approfondie qui nous était inaccessible lors de notre jeunesse. Une très bonne surprise!
J'ai vibré dès les premières notes du générique. Pour un amoureux du film comme moi, cette plongée dans les coulisses des productions Disney était bouleversant. Je chantonnais dans ma tête, et je crois que toute la salle en a fait de même. C'est une bouffée d'air frais, on ne voit pas le temps passer, c'est visuellement beau, et superbement joué. Juste magnifique, ca donne envie de re-visionner le film en rentrant et de se planifier un petit tour dans le parc
Un très beau film sur une face cachée du chef d'œuvre de Disney et sur l'auteur du livre éponyme. Des acteurs excellents complètent le plaisir du spectateur et de ses émotions.
Saviez-vous que le chef-d’oeuvre de toute une génération, Mary Poppins, avait mis plus de vingt ans à voir le jour ? En cause, les réticences de son auteure, P.L. Travers, a céder les droits d’adaptation à l’oncle Walt. En coulisses, les deux se sont même livrés à une guerre des nerfs acharnée. Avec cette histoire méconnue, John Lee Hancock (The Blind Side) nous offre un voyage fascinant dans les coulisses de la création. Croquis, partitions, chorégraphies… l’imaginaire du film prend forme sous nos yeux émerveillés.
Ne vous y trompez pas, le long métrage n’est pas un biopic du papa de Mickey. Bien que campé par un Tom Hanks (Cloud Atlas) débonnaire, Walt Disney conserve toute sa part d’ombre. C’est uniquement sa dimension de conteur obstiné qui est mise en avant. Il faut dire que si l’homme a bien donné sa patine colorée à Mary Poppins, l’essence du personnage appartient à P.L. Travers. Le spectateur navigue uniquement dans sa psyché tourmentée. Entre deux séances de travail compliquées viennent s’intercaler des séquences flash-back narrant l’enfance de l’écrivain. Peu à peu, les deux univers s’entrechoquent. Mary Poppins et les Banks trouvent leur origine dans ce passé tumultueux.
Emma Thompson (Sublimes Créatures) joue la lady anglaise acariâtre à la perfection. Aussi sarcastique qu’élégant, son personnage n’hésite pas à égratigner les valeurs traditionnelles de la firme aux grandes oreilles. Il faut l’entendre traiter le célèbre parc d’attraction « d’usine à fric » ou mépriser les dessins animés jugés trop mièvres. Un vrai régal pour les cyniques ! Paul Giamatti (Parkland, 12 Years A Slave), Colin Farrel (Dead Man Down et bientôt dans Un amour d’hiver) et Jason Schwartzman (The Grand Budapest Hotel) complètent la distribution.
Au-delà de la satire sociale et de l’aspect créatif, le film confirme ce que l’on savait déjà. L’enfance est une période charnière qui façonne à jamais la destiné des individus. A la fois drôle et émouvant, Dans l’ombre de Mary Poppins : la promesse de Walt Disney est surtout une ode au pouvoir des conteurs. Ou pour reprendre les paroles de Monsieur Disney : à ces êtres capables de réparer la réalité pour la rendre plus belle. Personne n’a dit mieux depuis…
Le titre original Saving Mr Banks rendait un hommage juste à la poésie de l’oeuvre. Las ! Une fois de plus, le lyrisme a été sacrifié sur l’autel du marketing. P.L. Travers doit se retourner dans sa tombe !
Prérequis obligatoire : Avoir vu, se souvenir, et surtout aimer Mary Poppins pour être « in the mood » de ce joli film dont la « Spoonfull of sugar » est à déguster de préférence en VO. Mais avant que cette médecine douce semble naturellement couler de source d’une façon sirupeuse, Saving Mr. Banks (le titre originel) nous rappelle que les relations Walt / Pamela étaient si… râpeuses que ça a failli tourner au vinaigre, vu que l’auteure avait une vision un tantinet moins enchanteresse de sa Super Nanny. Au fil de l’histoire, à coup de subtils flash-back et d’une interprétation sans faille du couple Tom Hanks / Emma Thompson on en découvre les raisons à Travers (si j’ose dire) les secrets cachés des blessures de jeunesse de l’acariâtre Miss. Belle reconstitution également de l’ambiance des sixties, avec un travail fort habile de la part des studios Disney pour rendre un hommage subtil à l’univers de son créateur sans jouer dans la surenchère du narcissisme triomphal. Bref, on sort de la séance instruit de cette genèse méconnue, plutôt heureux, avec la folle envie de siffloter « Chim chim Cheree » ou « Let’s go fly a kite ». NB : Bien rester jusqu’à la fin du générique pour une ultime petite surprise.
Juste une énorme surprise! Bel hommage rendu à Walt. Ce film est rempli d'émotion, de joie, bien évident de belles musiques et sans oublier un jeu d'acteurs sublimes: Tom Hanks et Emma Thompson sont juste parfait. Je trouve très intéressant de mettre la lumière sur la genèse de ce merveilleux film qui est Mary Poppins et plus globalement de connaître la mise en place d'un scénario d'un film de Walt Disney. On en ressort avec une tout autre image des personnages de Marry Poppins, qui ne fait qu'embellir ce chef d'oeuvre de M. Walt Disney.
Très bonne surprise, loin de certains biopic glacés, ici dysney a mis de la couleur à la vie de cette dame qu'ils montrent comme froide et stricte. Les séances à parler du film Mary Poppins sont excellentes à regarder, la jeunesse de P.L Travers est belle elle aussi. De plus voir un film Disney faire un film sur Disney est quand même l'apogée d'un succès bien mérité.
Quand les Studios Disney lèvent une partie du voile, et bien ça n’est pas mal du tout, mais attention, il ne s'agit en rien d'un biopic. Cet épisode de la genèse de l’adaptation de Marry Popins à l’écran est jubilatoire même si l’on y rentre un peu sur la pointe des pieds en se disant que cela risque d’être ennuyeux ou très convenu, et bien pas du tout. Pamela Lyndon Travers est interprétée par une Hemma Thompson au top de son art, et il semblerait même qu’elle ait un peu humanisé le personnage dont l’humeur massacrante était parait-il, un cran au-dessus. Tom Hanks est égal à lui-même, magistral dans le rôle d’un Walt Disney qui n’est pas épargné, même si l’auto critique reste politiquement correcte. Le film est parfaitement bien réalisé et si l’on semble un peu perdu lors des premiers flashbacks, le puzzle dramatique finit par se mettre subtilement en place, et cette lutte pour réussir à apprivoiser un auteur qui ne lâche rien, fini par devenir captivante. Tout le monde sait que Disney va arriver à ses fins, mais l’intérêt réside évidemment dans la façon dont il va trouver la clé afin de débloquer la situation, et avec le recul on peut se rendre compte que rien n’était joué. Un film prenant qui passe comme une lettre à la poste, un beau et bon moment à passer, grâce sans doute à l'un des Disney parmi les plus intelligents et touchants.
Mary Poppins, sorti en 1964, est le meilleur film en live-action de l’écurie Disney. Parti de l’envie inébranlable de Walt Disney d’adapter les romans de P.L. Travers, le film passa par de nombreux obstacles pour sortir.
C’est le thème de Saving Mr. Banks, le dernier film de John Lee Hancock, célébré pour son exceptionnel The Blind Side en 2009. Se postant du côté de l’écrivaine australienne Pamela Travers, qui refusait totalement de voir son œuvre adaptée à la manière des productions Disney, le film accepte clairement sa condition de propagande pro-Disney, tout en se gardant le droit à quelques réflexions un peu critique envers la firme aux grandes oreilles. On ne trouvera pas de réelles critiques très recherchées bien évidemment, mais juste des remarques bien senties. Les scénaristes sont d’ailleurs bien plus intéressées par l’histoire personnelle de P.L. Travers et des similitudes entre son œuvre et sa vie plus que par la création du film en elle-même, ce qui rend la deuxième heure encore plus forte. Emma Thompson est absolument géniale et s’est clairement fait voler l’Oscar de la Meilleure Actrice, mais les autres ne sont pas en reste, Tom Hanks évidemment et surtout Colin Farrell, parfait en père alcoolique mais aimant. Le tout est magnifié par un score de Thomas Newman, parfait comme à son habitude.
Saving Mr. Banks n’est pas seulement un film sympathique et touchant, mais aussi un drame poignant et passionnant sur l’industrie du cinéma et sur l’enfance. Et un deuxième film dans l’Histoire du Cinéma où l’on peut entendre Chim-Chimney. Un nouveau grand film pour John Lee Hancock.
Une comédie dramatique aussi drôle qu'émouvante, édulcorée quant à la réalité, portée par un casting irréprochable. une critique plus détaillée et d'autres sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2020/05/dans-lombre-de-mary-de-john-lee-hancock.html
Saving Mr Banks, plus qu’une (re)découverte de l’univers de Mary Poppins, un biopic enchanteresque aux frontières du mythe et d’une réalité cachée saisissante sincère avant tout. A la tête de son cinquième film et quatre ans après le séduisant The Blind Side (2009), John Lee Hancock prouve aux plus septiques qu’à 57 ans, il est encore possible de parfaire sa filmographie et son synopsis. Le réalisateur démontre également que s’attaquer à un projet très riche ne doit pas être objet d’inquiétudes de toute sorte, sous peine de bafouer l’image de sa production mais aussi l’objectif principal du film. De nombreux éléments prouvent qu’un travail épuré à été fait ; l’histoire de l'écrivain P.L. Travers, très riche et complexe à la fois, est ici traitée avec respect. La scénariste Kelly Marcel a fait pour cela beaucoup de recherches sur Walt Disney et P.L. Travers avant de se lancer dans l’écriture du scénario, le souci du détail étant plus important que jamais. Walt Disney (incarné à merveille par Tom Hanks) entraine le spectateur dans un monde féerique ne laissant rien au hasard ; les multiples clins d’oeils suffisent déjà à rendre heureux et nostalgiques. Mais Saving Mr Banks marque aussi les esprits de par son franc parlé et sa structure narrative extrêmement bien maîtrisée. Alors que l’on s’émerveille à se balader tels des jeunes enfants dans le tout premier Disneyland au monde (celui de Californie, ouvert en 1955), une piqure de rappel nous fait savoir que le film, avant tout dramatique que comique, réserve encore de nombreuses et palpitantes surprises. Et chacun en à pour son compte : l’emblématique propriétaire des parcs d’attractions, la romancière, mais aussi l’enfance de cette dernière… évoquent à chacun des souvenirs aussi lointains que parfois inattendus. Force de constater que ce biopic est une merveille qui doit sa réussite à la persévérance de son sujet et à un des acteurs qui se sont profondément investis dans leur travail.
Deux heures de films que je n'ai pas vu passé et je m'en étonne! Malgré les très bonnes critiques que j'avais pu lire ici ou dans divers articles de presse, j'ai mis beaucoup de temps à me lancer, l'histoire ne me tentait pas vraiment même si la présence de Tm Hanks présageait un bon moment. J'en sors et je ne peux qu'être d'accord avec les avis positifs. Le film est vraiment sympa, les acteurs sont tous formidables, bien dans leur rôle ... le scénario qui me paraissait peu intéressant tient largement la route et est formidablement mis en scène, j'ai été captivé de la première à la dernière minute même sans rebondissement, ni action. Le suspens est dans la découverte du personnage d'Emma Thompson qui est vraiment géniale dans le film! Même si on se doute qu'elle va changer, on se demande bien comment vu la rigidité du personnage. Un film très émouvant qui ne plaira sûrement pas au plus jeune mais qui ravira tous ceux qui aiment les films qui explorent ses personnages et leurs troubles. Très très bonne surprise que je conseille à tous!
John Lee Hancock réalise un film produit par Disney nous racontant la création du film "Mary Poppins" dans les film est d'une beauté sans pareille ! Plongé dans l'ambiance des années 70, où Disney était roi. Emma Thompson joue le rôle de Pamela Travers, l'auteure de "Mary Poppins" et Tom Hanks celui de Walt Disney en personne. Le duo d'acteur est époustouflant, ils se donnent la réplique à la perfection mais partage la lumière avec les acteurs secondaires. Quand au scénario, c'est également très bon. On alterne durant les deux heures le côté actuel de Pamela Travers et le côté enfance de cette dernière. "Dans l'ombre de Mary" n'est pas un film dédié aux enfants mais plus aux adultes qui eux ont été enfant durant les glorieuses années de succès de "Mary Poppins" et cette dédicace est loin d'être mauvaise et apprend à la perfection, les événements qui ont tournés dans ces années là chez Disney. Pourtant si on en croit les nouvelles, l'histoire réelle entre Walt Disney et Pamela Travers est beaucoup plus sérieuse et sombre que ce qui est montré dans ce film. Mais, si on juge uniquement le film, qu'il soit fidèle ou pas, on se rend compte qu'il assure quand même sa mission, et nous éblouit. Vive Félicitations. Emma Thompson