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Votre avis sur Dans l'ombre de Mary - La promesse de Walt Disney ?
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Au delà de nous faire vivre une histoire peu commune, "Dans l'ombre de Mary" traite parfaitement son sujet, puisqu'il a été réalisé comme un pur Walt Disney. L'émotion et la magie fonctionne, malgré de nombreuses facilités de scénario, bien entendu. On n'est pas naïf, mais on se laisse emporter, encore et toujours, par l'univers de Mickey et cie.
Prestations XXL des 2 acteurs principaux, qui servent parfaitement cette histoire touchante.
Je me suis un peu ennuyé... J'ai appris que Mary Poppins était d'abord une et même plusieurs oeuvres littéraires. On voit comment il n'est pas toujours facile d'adapter un livre au cinéma et d'être face à son auteur... Ce jeu de Emma Thompson est apparemment très réaliste et si bien joué. Pour ma part il m'a manqué des scènes de création plutôt que de voir trop de flash back concernant l'enfance de l'auteur.
elriad
un joli film qui montre l'envers du décor et permet de découvrir l'auteur du fameux "Mary Poppins" qui s'est inspirée largement de sa vie et de son rapport avec son père. Ce qui se révèle être une œuvre légère et poétique a été accouché dans une profonde solitude et Emma Thomson illustre parfaitement cette anglaise revêche et aigrie qui finira par se lâcher. Souvent schématique mais agréable à regarder.
SebLefr3nch
Les coulisses de la création d'un des plus grands films de Disney, si ce n'est le plus grand. Voilà ce que nous raconte le film... Au départ... Car il y a une grande partie sur la psychanalyse de l'auteure de Mary Poppins, P.L. Travers, afin de comprendre pourquoi elle était "opposée" à céder ses droits à ce bon cher (fumeur) Walt Disney. C'est assez intéressant il faut bien le dire. L'utilisation de flash-back est un exercice difficile. Mais ici c'est maitrisé et bien fait. Du coup, ça passe tout seul. Bien sûr, on passe en revue toutes les plus grandes scènes du célèbre film pour nous le remémorer, et parfois, par faciliter pour nous faire plus adhérer au film... Mais bon, on excuse, c'est Mary Poppins tout de même. Le grand point fort est Emma Thompson. Elle est incroyable avec ses petits tiques et ses dialogues cassants qui remettent tout le monde à sa place. Une chose que je comprends pas : pourquoi le titre en français est aussi nul alors que le titre original "Saving Mr. Banks" prend tout son sens lorsque l'on découvre le film ?!
Comédie très plaisante, charmante et émouvante. Que de qualificatifs élogieux venant de ma part. C'est assez rare. Mais les deux acteurs principaux sont excellents chacun dans leur rôle avec un petit plus pour Emma Thompson, à la fois sévère, rigide mais aussi lorsqu'elle évoque ses souvenirs d'enfance, extrêmement touchante avec une admiration sans borne pour son père et un courage pour préserver la vie de sa famille pour une petite fille, hors du commun. Il a fallu beaucoup de ténacité de la part de W. Disney et son équipe pour sortir Mary Poppins qui fait partie de la vie de tous nos enfants et les autres à venir. Très beau film.
Piwi47
savourons la légèreté qui parfume ce Saving Mr Banks, fiction drôle et tendre, quoique parfois un peu niaise (pas merci les compositeurs Sherman et le scénariste Don DaGradi, pas merci le passage à Disneyland), haute en couleurs, traversée par une volonté de rendre hommage aussi bien à l’œuvre littéraire qu’au chef d’œuvre musical avec Julie Andrews, et offrant aux spectateurs une furieuse et impérieuse envie de revoir ce bon vieux classique qu’est Mary Poppins.
L'histoire de l'achat des droit de Mary Poppins par Walt Disney à Mme Travers, son auteur, pour pouvoir l'adapter au cinéma. On découvre que le récit de Mary Poppins est intimement mêlé à l'enfance de Mme Travers. L'histoire, inspirée de faits réels, est belle et remarquablement interprétée par Emma Thompson et Tom Hanks. Cependant, j'ai trouvé certains passages un peu long, j'ai eu du mal à entrer dans le récit, à me sentir vraiment happé par la film. Même la fin, qui est touchante ne m'a pas vraiment ému, signe que je n'étais pas pleinement entré dans le film.
Roub E.
Le film nous décrit l adaptation de Mary Poppins au cinéma et l étrange relation qui ressemble à un duel entre Walt Disney et l auteur du roman. Le film s il a de nombreuses qualités m a fait penser au récent biopic sur Hitchicock qui se centrait sur le tournage de Psychose. Car ces deux films m ont laissé la même impression, à savoir que s ils donnent envie de revoir l œuvre dont ils parlent ils ont du mal à exister pour eux mêmes trop écrasés par le film qu ils racontent. Pourtant je le disais il y a de bonnes choses dans ce film. Déjà une très belle interprétation d Emma Thomson en écrivain psychorigide torturée par son passé. Mais aussi un très beau second rôle pour Paul Giamati. Quelques très belles scènes de création avec notamment l écriture de la chanson des cerfs volants. C est donc un beau film mais à choisir je préférais revoir une des rares comédie musicale que je supporte.
Près de cinquante années après le monument Mary Poppins au cinéma, Disney revient sur l'obtention des droits de l'adaptation du roman de Pamela Lyndon Travers et la concrétisation du film à travers le biopic Dans l'ombre de Mary. Avec Tom Hanks dans le rôle de Walt Disney et Emma Thompson (le professeur Sybille Trelawney d'Harry Potter) dans celui de la romancière, le film apporte un aspect dramatique et comique intéressant avec un fond documentaire qui passe très bien. On y voit l'arrivée de Travers à Londres et la négociation avec Disney lui-même et ses collaborateurs pour le scénario du film. Inflexible et n'étant venue que par manque de revenus de ses romans, elle se montre extrêmement critique envers les idées de Disney et a surtout peur qu'il en fasse un film purement hollywoodien.
Loin s'en faut, Disney se prétend lui-même un grand enfant et le montre à travers la magie qu'il veut inculquer à ses œuvres ; cela transparaît dès son apparition à la télé de l'époque avec la poussière de fée, par les peluches disposées dans l'hôtel de l'auteure ou encore les nombreuses figurines et couleurs visibles dans le bureau de Disney. Ils vont même faire un tour au parc de Los Angeles, tout récent à l'époque, et la réception de fin est animée par des personnes déguisées en personnages connus comme Blanche-Neige ou Tic et Tac.
Alternativement, on assiste à des scènes montrant l'enfance de Pamela et ses difficultés à comprendre son père, bien trop rêveur spoiler: et consommateur de stupéfiants
. Disney comprend alors spoiler: d'où viennent ses mystérieux tourments et parvient enfin à trouver un accord avec elle.
Le film comporte de nombreux clins d’œil à Mary Poppins, comme la conception du personnage de Geoge Banks et surtout les nombreuses musiques interprétées par frères Sherman comme Un morceau de sucre, Deux pences, la mélodie de Chem cheminée dès le générique du début et même la partition de Supercalifragilisticexpialidocious lorsque Pamela fait savoir qu'elle ne veut pas de mot inventé. Un beau film qui se termine par des extraits de Mary Poppins au cinéma et la joie des spectateurs.
Loin s'en faut, Disney se prétend lui-même un grand enfant et le montre à travers la magie qu'il veut inculquer à ses œuvres ; cela transparaît dès son apparition à la télé de l'époque avec la poussière de fée, par les peluches disposées dans l'hôtel de l'auteure ou encore les nombreuses figurines et couleurs visibles dans le bureau de Disney. Ils vont même faire un tour au parc de Los Angeles, tout récent à l'époque, et la réception de fin est animée par des personnes déguisées en personnages connus comme Blanche-Neige ou Tic et Tac.
Alternativement, on assiste à des scènes montrant l'enfance de Pamela et ses difficultés à comprendre son père, bien trop rêveur spoiler: et consommateur de stupéfiants
. Disney comprend alors spoiler: d'où viennent ses mystérieux tourments et parvient enfin à trouver un accord avec elle.
Le film comporte de nombreux clins d’œil à Mary Poppins, comme la conception du personnage de Geoge Banks et surtout les nombreuses musiques interprétées par frères Sherman comme Un morceau de sucre, Deux pences, la mélodie de Chem cheminée dès le générique du début et même la partition de Supercalifragilisticexpialidocious lorsque Pamela fait savoir qu'elle ne veut pas de mot inventé. Un beau film qui se termine par des extraits de Mary Poppins au cinéma et la joie des spectateurs.
Sur le papier, l’idée est particulièrement réjouissante : Raconter l’histoire de la création du film « Mary Poppins » et notamment les rapports difficiles entre Walt Disney et Pamela Lyndon Travers l’auteur du roman, dont le patron du studio voulait acquérir les droits. Une idée particulièrement réjouissante à condition que les auteurs du scénario aillent au fond des choses et ne se laissent pas freiner par les infranchissables images d’Epinal de la Walt Disney Company.
Et c’est exactement ce qui se passe : Le film de John Lee Hancock, déjà réalisateur du monstrueusement pénible : « The Blind Side », nous dépeint des relations tendus, parvient avec beaucoup de sensibilité à explorer les frontières du subconscient de la romancière pour nous livrer une seconde lecture beaucoup moins naïve de « Mary Poppins ». Mais le scénario, se limite beaucoup trop à des clichés de genre entre la culture traditionaliste Anglaise et le faux libéralisme américain des années 50-60. On y voit ainsi un auteur anglais rigide, refusant les règles d’une entreprise dépeinte avec un certain idéalisme, que l’on peut encore voir actuellement dans les reportages que le studio autoproduit pour se vendre. Mais qu’en était-il réellement ? Walt Disney était certes un visionnaire, mais il avait également une part d’ombre, liée à son époque, à ses idées (Voir les commentaires de Meryl Streep lors de la cérémonie des derniers Golden Globes) ? Est-ce ternir le personnage que de le montrer sous tous les angles ? Pas si sûr, car il est évident que le film aurait pris encore plus de hauteur en étant moins « huilant » sur le personnage du créateur de Mickey Mouse, en montrant une image moins stéréotypée, qui aurait donné plus de sens au rapport conflictuelle, mais aussi à la capacité de persuasion de « Monsieur », la réticence de Pamela Lyndon Travers n’en n’aurait été que plus forte et plus palpable.
En conclusion, « A l’ombre de Mary : La promesse de Walt Disney » est un film familial réussit, qui joue énormément sur l’émotion et y parvient, offrant en même temps l’un de ses plus beaux rôles à Emma Thompson. Mais le traitement de l’histoire reste encore beaucoup trop contrôlé autour du personnage de Walt Disney et de sa société pour être totalement honnête et réussit. Mais en même temps un film sur Walt Disney produit par The Disney Company, à quoi s’attendre ?
Et c’est exactement ce qui se passe : Le film de John Lee Hancock, déjà réalisateur du monstrueusement pénible : « The Blind Side », nous dépeint des relations tendus, parvient avec beaucoup de sensibilité à explorer les frontières du subconscient de la romancière pour nous livrer une seconde lecture beaucoup moins naïve de « Mary Poppins ». Mais le scénario, se limite beaucoup trop à des clichés de genre entre la culture traditionaliste Anglaise et le faux libéralisme américain des années 50-60. On y voit ainsi un auteur anglais rigide, refusant les règles d’une entreprise dépeinte avec un certain idéalisme, que l’on peut encore voir actuellement dans les reportages que le studio autoproduit pour se vendre. Mais qu’en était-il réellement ? Walt Disney était certes un visionnaire, mais il avait également une part d’ombre, liée à son époque, à ses idées (Voir les commentaires de Meryl Streep lors de la cérémonie des derniers Golden Globes) ? Est-ce ternir le personnage que de le montrer sous tous les angles ? Pas si sûr, car il est évident que le film aurait pris encore plus de hauteur en étant moins « huilant » sur le personnage du créateur de Mickey Mouse, en montrant une image moins stéréotypée, qui aurait donné plus de sens au rapport conflictuelle, mais aussi à la capacité de persuasion de « Monsieur », la réticence de Pamela Lyndon Travers n’en n’aurait été que plus forte et plus palpable.
En conclusion, « A l’ombre de Mary : La promesse de Walt Disney » est un film familial réussit, qui joue énormément sur l’émotion et y parvient, offrant en même temps l’un de ses plus beaux rôles à Emma Thompson. Mais le traitement de l’histoire reste encore beaucoup trop contrôlé autour du personnage de Walt Disney et de sa société pour être totalement honnête et réussit. Mais en même temps un film sur Walt Disney produit par The Disney Company, à quoi s’attendre ?
Les studios Disney se tournent vers leur histoire. Dans L’Ombre de Mary raconte la genèse de Mary Poppins, portant à l’écran les aventures de cette héroïne littéraire en 1964. Les résistances et critiques de Pamela Travers, auteur de la série de romans dont Mary Poppins est issu, compliquèrent la mise au point de ce film devenu culte.
Le portrait dépasse la simple caricature de la vieille auteure aigrie (même si on y passe et s’en amuse). Ce qui fait la richesse du personnage ce sont ses fortes valeurs, ses règles personnelles, sa démarche normative permanente, son exigence et sa froideur théâtrale mais sincère, instinctive.
Le film s’intéresse aussi à ce qu’elle investi dans sa création, ce qu’elle redoute de perdre et ses espérances quand à la vie. Cette démarche enveloppe une architecture classique marquant l’évolution et l’ouverture d’un personnage avec pour accompagner la remise à niveau, des flash-back d’un passé formateur dévoilant les clés du présent.
C’est aussi l’occasion de constater qu’Emma Thompson est une des seules actrices de son temps à oser vieillir. Le choix de cette actrice est ironique puisqu’elle avait incarnée la nounou dans l’adaptation de Nanny McPhee en 2010. Mais cette fois il y a une profondeur derrière les principes.
À ce portrait vibrant s’ajoute l’esquisse de celui de Walt Disney, le père fondateur. Incarné par Tom Hanks il est gentiment égratigné, ne tenant pas toujours parole, mais son égocentrisme ne fait que nuancer la présentation d’un génie. En incorporant quelques critiques sur leur business et leur géniteur, les studios Disney se taillent une propagande en toute transparence. La fraîcheur et l’authenticité de ce mélo le valent bien.
Le portrait dépasse la simple caricature de la vieille auteure aigrie (même si on y passe et s’en amuse). Ce qui fait la richesse du personnage ce sont ses fortes valeurs, ses règles personnelles, sa démarche normative permanente, son exigence et sa froideur théâtrale mais sincère, instinctive.
Le film s’intéresse aussi à ce qu’elle investi dans sa création, ce qu’elle redoute de perdre et ses espérances quand à la vie. Cette démarche enveloppe une architecture classique marquant l’évolution et l’ouverture d’un personnage avec pour accompagner la remise à niveau, des flash-back d’un passé formateur dévoilant les clés du présent.
C’est aussi l’occasion de constater qu’Emma Thompson est une des seules actrices de son temps à oser vieillir. Le choix de cette actrice est ironique puisqu’elle avait incarnée la nounou dans l’adaptation de Nanny McPhee en 2010. Mais cette fois il y a une profondeur derrière les principes.
À ce portrait vibrant s’ajoute l’esquisse de celui de Walt Disney, le père fondateur. Incarné par Tom Hanks il est gentiment égratigné, ne tenant pas toujours parole, mais son égocentrisme ne fait que nuancer la présentation d’un génie. En incorporant quelques critiques sur leur business et leur géniteur, les studios Disney se taillent une propagande en toute transparence. La fraîcheur et l’authenticité de ce mélo le valent bien.
Un film pas mal et de très belles prestations de Colin Farell et de Tom Hanks mais un film qui reste dans les travers habituels de Disney, à savoir beaucoup trop de chansons et certains passages un peu mièvres. Mais surtout une iconisation du personnage de Walt Disney qui un peu sent la promotion de studio.
(Vu en avant-première.) Il est clair que la performance des acteurs est convaincante (notamment Emma Thompson), ce qui est facilité par un bon doublage. Il est aussi intéressant de voir comment le passé de l’auteure a influencé son travail sur Mary Poppins. Et ce sont justement quasi-uniquement ces flashs-back qui ont réussi à capter mon attention ; j’ai trouvé le reste souvent plat et avec des longueurs. C’est vrai qu’il y a un peu d’humour bienvenu, mais il y a à part ça d’après moi un manque de rythme fluide : on part dans quelque chose d’intéressant, et soudain ça retombe, et on recommence comme ça pendant plus de deux heures. Surtout que le tout sent quand même énormément les bons sentiments et la morale Disney, avec des scènes « Bisounours » entre deux personnages qui se détestent au début et s’adorent à la fin, et d’autres mélodramatiques au possible avec soit une musique complètement absente, soit toute l’artillerie des instruments à cordes, soit un dérivé du thème de Mary Poppins pour bien nous rappeler que c’est un film à la gloire de Mary Poppins - ou plutôt une espèce d’auto-glorification parfois mièvre du studio Disney. En fait le problème principal est qu’il manque très paradoxalement à ce film de la magie, ce quelque chose de singulier qui fait qu’on ne se dit pas juste « c’était pas mal ; à quand la prochaine sortie ciné ? » et qu’on oublie 90% de ce qu’on a vu dans le mois. Au final, « Dans l’ombre de Mary » est intéressant pour sa culture personnelle, mais ça ne va pas beaucoup plus loin, et c’est dommage.
Pauline G.
Bien plus qu'une espèce de documentaire fantaisiste portant sur les à-côtés de la production de Mary Poppins, Saving M. Banks s'appuie en réalité sur la créativité de Pamela Lyndon Travers, - pardon, "Madame Travers" - , pour plonger la tête la première dans la genèse de son œuvre. En résulte un film plus profond qu'il y paraît au premier abord, plus humain aussi et plus réaliste qu'un simple divertissement. La définition des personnages principaux frôle parfois la caricature mais ceux-ci restent bien portés par leurs acteurs, qui parviennent à leur donner assez d'épaisseur pour qu'on s'intéresse à eux jusqu'à la fin.
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