Que ça soit en terme de mise en scène, c'est sûr, il n y a rien de transcendant là dedans, et je suis d'accord avec vous, c'est bien dommage quand on parle de cinéma. Mais au final, j'ai pris du plaisir à le voir. Je sais que c'est pas un grand film, mais j'ai aimé cette confrontation avec un Walt Disney idéalisé avec Tom Hanks qui incarne par excellence le héros américain (mais bon je sais que le film est plus ou moins volontairement "ironique" vis à vis de cette idéalisation) et celui d'Emma Thompson qui s'amuse à en faire des caisses. Mais il y a un vrai plaisir là dedans et il gagne le spectateur. De plus, alors que Mary Poppins m'intéresse vraiment pas, il donne envie de voir le film. J'aime bien ce genre de film qui parle des coulisses d'un film, un peu comme Hitchcock avec Anthony Hopkins.
Saviez-vous que le chef-d’oeuvre de toute une génération, Mary Poppins, avait mis plus de vingt ans à voir le jour ? En cause, les réticences de son auteure, P.L. Travers, a céder les droits d’adaptation à l’oncle Walt. En coulisses, les deux se sont même livrés à une guerre des nerfs acharnée. Avec cette histoire méconnue, John Lee Hancock (The Blind Side) nous offre un voyage fascinant dans les coulisses de la création. Croquis, partitions, chorégraphies… l’imaginaire du film prend forme sous nos yeux émerveillés.
Ne vous y trompez pas, le long métrage n’est pas un biopic du papa de Mickey. Bien que campé par un Tom Hanks (Cloud Atlas) débonnaire, Walt Disney conserve toute sa part d’ombre. C’est uniquement sa dimension de conteur obstiné qui est mise en avant. Il faut dire que si l’homme a bien donné sa patine colorée à Mary Poppins, l’essence du personnage appartient à P.L. Travers. Le spectateur navigue uniquement dans sa psyché tourmentée. Entre deux séances de travail compliquées viennent s’intercaler des séquences flash-back narrant l’enfance de l’écrivain. Peu à peu, les deux univers s’entrechoquent. Mary Poppins et les Banks trouvent leur origine dans ce passé tumultueux.
Emma Thompson (Sublimes Créatures) joue la lady anglaise acariâtre à la perfection. Aussi sarcastique qu’élégant, son personnage n’hésite pas à égratigner les valeurs traditionnelles de la firme aux grandes oreilles. Il faut l’entendre traiter le célèbre parc d’attraction « d’usine à fric » ou mépriser les dessins animés jugés trop mièvres. Un vrai régal pour les cyniques ! Paul Giamatti (Parkland, 12 Years A Slave), Colin Farrel (Dead Man Down et bientôt dans Un amour d’hiver) et Jason Schwartzman (The Grand Budapest Hotel) complètent la distribution.
Au-delà de la satire sociale et de l’aspect créatif, le film confirme ce que l’on savait déjà. L’enfance est une période charnière qui façonne à jamais la destiné des individus. A la fois drôle et émouvant, Dans l’ombre de Mary Poppins : la promesse de Walt Disney est surtout une ode au pouvoir des conteurs. Ou pour reprendre les paroles de Monsieur Disney : à ces êtres capables de réparer la réalité pour la rendre plus belle. Personne n’a dit mieux depuis…
Le titre original Saving Mr Banks rendait un hommage juste à la poésie de l’oeuvre. Las ! Une fois de plus, le lyrisme a été sacrifié sur l’autel du marketing. P.L. Travers doit se retourner dans sa tombe !
Pas mal du tout. Mais le point n'est pas dans la conclusion qu'on semble vouloir nous faire avaler : elle est dans le problème que Pamela soulève, c'est-à-dire la déliquescence d'histoires qui ont une âme quand elles sont reprises pas l'entertermente (écrit comme, c'est très parlant ;-) ). Marie Poppins était un bon film. Mais si Pamela n'avait pas été là ?... Bon, les films de Disney ont mis un peu de temps avant de sombrer complètement dans la bouillie pour bébés de 3 ans. Un peu de temps avant de servir l'abrutissement général... C'est tout l'intérêt de ce film de montrer comment ça a basculé.
Dans l’ombre de Mary est un film Disney, sur la genèse d’un autre film Disney , Mary Poppins, donc forcément on s’attend à notre lot de niaiseries, de sucre, et de guimauve en abondance. Eh bien oui et non car évidemment on échappe pas aux bons sentiments et aux fins qui finissent bien, mais ici on ne l’ a pas à outrance. Et comme dit lui même Walt Disney : les conteurs ne servent pas à autre chose que de faire vivre et à entretenir l’espoir. Et dans ce biopic, John Lee Hancock choisit de confronter 3 mondes différents tout au long de son film. D’abord le monde de Walt Disney, évidemment américain, mais comme dit par (Tom Hanks) dans le film : « une sorte de Midas dont il aurait Hollywood à ses pieds ». Le monde de Madame Travers (Emma Thompson), auteur du fameux livre Mary poppins, qui est anglaise. Et enfin le monde de la famille Banks du début du XXe siècle, et qui est à l’origine du livre. Et pendant tout son film Hancock va essayer de nous faire comprendre l’importance de chacun de ces univers et pourquoi il est si difficile de les réunir... La suite de notre critique sur notre site
Loin du monde de Disney, et pourtant plein de magie. Tom Hanks est un père entêté, un patron incroyable et un homme sensible, jouant face a une Emma Thompson plus rigoureuse que jamais, seule face a son passé, qui finit, bien entendu par exorciser ses fantômes... Un film touchant a voir absolument.
Virtuose mais creux, Tom Hanks est comme toujours: lisse, appliqué, sans saveur. Un affreux navet selon moi (et pas selon la plupart des gens si j'en crois les critiques spectatuer).
C'est un bon film, le rythme est bien soutenu, pas de longueurs,on ne s'ennuie pas certes, mais de là à dire que c'est un chef d'oeuvre faut pas exagerer ! Mention excellente pour Colin Farell qui vole la vedette à Tom Hanks
Très moyen et pourtant Tom Hanks, Emma Thomson et Mary Poppins, la promesse était belle ! Je ne comprends pas qu'on ait cherché à faire un parallèle entre la vie (l'enfance) de l'auteure et son œuvre majeure, pour moi il y a très peu en commun entre les deux et je ne comprends pas du tout en quoi le père de l'écrivaine s'intègre dans "Mary Poppins". Ce film est un prétexte pour faire du blé en attirant les fans des 3 éléments cités plus haut, il n'y a quasiment aucune informations qui m'ait parue utile ou crédible sur les coulisses de l'adaptation de Mary Poppins, à part la création des chansons. Vraie déception.
chef d'oeuvre. Je sais pas trop quoi dire d'autre. tout est juste et utile. le spectateur est avec l'histoire voir dedans spoiler: (projection de la première à la fin du film) . Ce film fait du bien.
Dans l'ombre de Mary - La promesse de Walt Disney, on découvre que le Chef d'œuvre Mary Poppins à eu beaucoup de difficulté à voir le jour et tout cela en grande partie à cause de son auteur P. L. Travers qui pendant vingts ans à refuser de céder les droits de son livre. Tom Hanks incarne avec brio Walt Disney même si celui ci garde sa part d'ombre par rapport à Emma Thompson et Colin Farrell dont leurs performances à l'écran est incroyable. Pour ma part, ce film ma donner envie de revoir Mary Poppins. Dans l'ensemble "Dans l'ombre de Mary" est vraiment un film grandiose qui est magnifiquement raconter, bref c'est un film à voir !
Saving Mr Banks!! Pourquoi avoir changer le titre?? Car voila bien le sujet du film!!! Je ne connaissais pas l'histoire de la création cinématographique de Mary Poppins, merci à la Walt Disney compagny, déjà, de ne pas avoir détruit ces bandes et de les avoir exploiter pour nous faire revivre le grand Hollywood! Je ne regarderais plus jamais Mary Poppins comme avant. J'avoue j'ai pleuré, cette femme fut surement très malheureuse, elle donna cependant beaucoup de joie. Surtout attendre la fin du film pour pouvoir entendre les "vrais" enregistrements.......
Un film très sympathique. Il plaira autant aux fans du film Mary Poppins, qu'à ceux qui aiment connaître l'envers du décor d'un film. Les acteurs sont très bons. C'est très dur de se retenir de chanter tout le long du film. Le seul défaut de ce film, c'est l'enfance de l'auteur, dont les scènes sont très cuculs.