Votre avis sur Dans l'ombre de Mary - La promesse de Walt Disney ?
4,5
Publiée le 23 novembre 2020
Dans l'ombre de Mary - La promesse de Walt Disney raconte l'histoire de la bataille de Walt Disney pour obtenir les droits de faire de Mary Poppins un film. Je ne m'attendais pas à aimer ça mais j'ai été complètement soufflé. Le film est magnifiquement monté il est hilarant dans certaines parties et très touchant et émotionnel à d'autres étapes mais il n'est pas trop sentimental ou ringard. Il y a ici des performances exceptionnelles. Emma Thompson joue à merveille le rôle de Mme Travers une dame acariâtre et têtue mais on ne peut pas la détester. Tom Hanks joue bien Walt Disney un rôle difficile pour tout le monde mais il semble lui convenir. Cependant la performance remarquable est de manière surprenante livrée par Colin Farrell en tant que père de Mme Travers. Il apporte une gamme et une émotion étonnantes à un personnage qui est à la fois un père aimant et doux et un homme enfermé dans la vie et ses démons personnels. Cette dramaturgie biographique se présente comme un conte poétique d'espoir qui témoigne en fin de compte de la puissance de la maison des souris et transmet l'idée magique que tout le monde a une histoire à raconter. Créer des souvenirs c'est ce que fait Disney et pour sa durée de 125 minutes nous revisitons d'anciens souvenirs et nous en créons aussi de nouveaux. Avec toutes les conventions d'un film de famille après tout c'est Disney...
4,5
Publiée le 26 avril 2014
Dans l'ombre de Mary - La promesse de Walt Disney : Et bien, ce film tiens ça promesse de nous livré l’envers du décor de la préparation du classique Disney. Et ce que j’ai apprécié avec ce film : c’est qui est riche et a du relief, surtout au niveau des personnages. Ou plutôt la personnage principale qui a le droit a un soin particulier : P.L. Travers qui a eu du mal à accepter de partager son œuvre avec Walt Disney. Et c’est ce que montre ce film. Mais, je trouve que les personnages sont très bien développés, attachants même si des fois, P.L. Travers peut être exécrable avec les employer de Disney. Mais, il y a une bonne raison à cela et c’est les flash-back qui sont parfaitement reliées au film qui nous plonge dans son enfance et nous font comprendre son enfance et c'est ça qui est touchant. Mais, ceux qui s’attendaient avec ce film à un biopic sur Disney, ils se trompent. On le voit très peu, c’est dommage car il est vraiment extra. Mais, P.L. Travers lui pique la vedette et ce n’est pas plus mal. Donc voila, scénario bien ficelé, joliment raconté et passionnant pour les fans du film. Sinon, la réalisation est très classique, très sobre mais c’est la toute la force de cette mise en scène qui est vraiment superbe. L’ambiance et l’époque est très bien retranscris aussi. Et pour finir, les acteurs sont justes fabuleux. Emma Thompson crève l’écran et donne beaucoup d’émotion à son personnage. Et Tom Hanks bien que trop peu présent et comme d’habitude impeccable comme les autres acteurs d’ailleurs : Paul Giamatti, Colin Farrell… Donc voila, il y a de l’humour, de l’émotion, des chansons, une jolie histoire : ce biopic a tout d'un bon Disney.
4,0
Publiée le 5 mars 2014
Après l'excellent Hitchcock, qui dévoilait les coulisses du tournage mouvementé de Psychose, voici un nouveau biopic sur l'une des mésaventures les moins connues de Walt Disney : son combat pour mettre en scène Mary Poppins, luttant contre une auteure difficile pour ne pas dire impossible. En effet, P. L. Travers consentit à laisser les droits de son livre au bout de vingt ans de persistance et d'acharnement, Disney ayant fait la promesse à sa fille de mettre un jour en scène son livre favori. Le long-métrage raconte donc comment le propriétaire de la firme aux grandes oreilles s'y est pris pour convaincre la romancière... Pour se faire, lui et son équipe (principalement composée du co-scénariste Don DaGradi et des compositeurs et paroliers Richard M. Sherman et Robert B. Sherman) vont devoir s'armer de patience tant les moindres détails ont leur importance pour Miss Travers qui ne voit pas d'un bon œil l'ajout de chansons, n'admet pas que M. Banks (le père des enfants dans le film) porte une moustache et refuse catégoriquement qu'il y ai un soupçon de couleur rouge à l'écran. La tâche est rude, surtout face à l'attitude clairement négationniste de cette vieille fille capricieuse qui semble jouer avec les nerfs de Walt Disney et ses compagnons. Réalisé par l'habitué aux biopics John Lee Hancock (Rêve de champion, The Blind Side), le long-métrage tente – au même titre que l'équipe Disney – de comprendre le passé de la bonne femme, jouant indéniablement sur son rapport au livre et donc sur la situation. Entrecoupé de flashbacks parfois ennuyeux mais finalement essentiels à l'intrigue où nous découvrons peu à peu le passé de la romancière et comment l'idée de Mary Poppins lui est venue en tête, Dans l'ombre de Mary bénéficie également de touches d'humour piquantes, apportés avec malice par le jeu extraordinaire d'Emma Thompson, campant une P. L. Travers authentique aux côtés d'un Tom Hanks jovial en Walt Disney, d'un Jason Schwartzman et d'un B. J. Novak amusants en compositeurs désemparés et d'un Paul Giamatti rigolo en chauffeur bienveillant. Et si on aurait justement aimé voir s'étoffer ces personnages secondaires et voir un peu plus les divergences quant à l'adaptation du film par ces créateurs de magie, le long-métrage reste un biopic réussi, touchant et bien mené qui nous fera voir Mary Poppins d'un tout autre œil désormais.
4,0
Publiée le 5 mars 2014
Encore un excellent film relatant une histoire vraie.
Les deux acteurs principaux sont remarquables.
Bien qu'il y ait quelques petites scènes amusantes, marrantes, le film est dans l'ensemble assez triste.
Ceci est lié à l'histoire personnelle de la femme, à son enfance qui est racontée.
Petit bémol : j'ai trouvé qu'on ne voit pas assez le personnage masculin Walt Disney, incarné par Tom Hanks, dommage.
4,0
Publiée le 18 avril 2023
Pas besoin d'être fan de "Mary Poppins" pour savourer cette histoire vraie qui remonte le temps à l'âge d'or des studios Disney en Californie et qui ressuscite le grand Walt Disney en personne ! "Dans l'ombre de Mary" raconte la genèse laborieuse de ce film mythique en retraçant les négociations entre Walt Disney et l'écrivain P.L. Travers, qui a eu beaucoup de mal à lui céder les droits d'adaptation. Alors que l'homme d'affaire à l'imaginaire foisonnant enchaine les dessins animés et surfe sur le succès de son parc d'attractions, la romancière britannique voit la vente de ses romans s'affaiblir. Viscéralement attaché à son oeuvre et après avoir refusé plusieurs fois ses offres, elle accepte à contrecoeur de rencontrer le créateur de rêves hollywoodien en 1961. C'est une relation houleuse entre deux conteurs d'histoires aux ambitions diamétralement opposées que propose ici John Lee Hancock, basée sur des enregistrements réels des différentes séances de travail qui ont entamé la création de ce classique de la firme aux grandes oreilles. Emma Thompson, dans le rôle de cette écrivaine peu accommodante et irritable est superbe et fait face à Tom Hanks en savoureux créateur de génie. Loin de toute caricature, cette personnalité légendaire suscite l'admiration mais se veut peut-être un peu trop lisse et secondaire. N'oublions pas qu'on a là une production Disney, il ne faudrait pas trop nuancer l'image de son créateur... Et qui dit production Disney, dit aussi bon sentiments et mélo. L'un des partis pris du réalisateur est de raconter deux histoires en une. En effet, cette rencontre au sommet est constamment ponctuée par des flash-backs sur l'enfance troublée de la romancière, établissant des parallèles entre son oeuvre et son vécu. En prenant connaissance de son passé, on finit par comprendre, tout comme Walt Disney, sa répulsion et son comportement antipathique. La touche musicale ainsi qu'une horde de seconds rôles égayés complètent joliment le tableau de cette oeuvre colorée et ma foi, intéressante et nostalgique, qui met en avant les aléas de la création et de la sensibilité de ceux qui y participent. Et qu'on se le dise, l'émotion et l'intensité ont leur place et viennent nous cueillir, sans qu'on l'ait vu venir...
4,0
Publiée le 2 mars 2014
Ne vous attendez pas à un biopic sur Walt Disney, car ce n'en est pas un! Par contre, cette "lutte" pour décrocher les droits d'exploitation de Mary Poppins est vraiment passionnante. Les acteurs sont excellents, surtout Emma Thompson, vraie héroïne du film. On découvre la vie tourmentée d'une femme traumatisée par son père quand elle était enfant. Le film de Mary Poppins n'étant qu'un support pour cette histoire. Une vraie belle réussite, forte et sincère.
4,5
Publiée le 31 mars 2014
Dans l'ombre de Mary - La promesse de Walt Disney ( un des titres traduits en français les plus pourris que j'ai vu depuis bien longtemps ) est une sacrée bonne surprise! Mais avant d'aller plus loin, mieux vaut que je réponde à la question que tout ceux qui liront cette critique vont se poser. Oui j'ai vu Mary Poppins. Mais je ne l'ai pas découvert en tant qu'enfant mais en tant qu'adolescent, autrement dit il y a quelques mois. Et autant dire que comme beaucoup de monde, je ne peux que saluer ce classique de 1964 qui est une vraie prouesse technique et visuelle avec des chansons très mémorables et d'excellentes personnages. J'ai donc pas mal attendu Dans l'ombre de Mary - La promesse de Walt Disney pour voir si les studios Disney tomberaient dans le piège de nous pondre une histoire bien cucul et cliché dans le seul but de glorifier leur père fondateur et d'assassiner la réalité. Et qu'en est-il au final? Eh bien, même si on voit clairement que quelques modifications ont été apportées au récit, c'est en général une plutôt bonne reconstitution des événements et avant tout un très bon film. Mieux vaut commencer par parler de la principale force de ce film: Son casting. Étrangement, j'ai vu très peu de films avec Emma Thompson, je ne sais pas comment l'expliquer mais elle n'a jamais joué dans des films qui m'ont particulièrement attiré. J'ai donc en quelque sorte découvert l'actrice grâce à ce long-métrage. Et elle m'a littéralement scotchée!!! Déjà parce que j'ai eu la grande chance de visionner le film en VO et non pas en VF ce qui m'a permis de mieux apprécier le jeu de l'actrice mais son principal atout est que peu importe les manières de son personnage et les clichés typiques de la bonne anglaise qui sont plus que jamais présents ici, elle n'en fait jamais trop et est incroyablement juste. Même quand elle prend des décisions énervantes ( spoiler: enlever la couleur rouge
), on reste vraiment ému par l'histoire de cette femme et avec quel talent Thomspon parvient à retranscrire ses émotions à l'écran. Je ne m'attendais pas à être autant bluffé par la comédienne! Autre excellente surprise au casting: Tom Hanks. Mais ne croyez pas que j'étais confiant, loin de là. Quand j'ai su qu'il allait incarner l'Oncle Walt, j'ai perdu tout espoir de voir une retranscription fidèle du producteur sur grand écran. Pour moi, impossible que ça pouvait marcher. Tom Hanks a beau être un de mes acteurs préférés, prendre l'acteur avec la voix la plus aiguë du monde pour incarner un type avec la voix la plus grave du monde sans parler de la ressemblance physique inexistante, mouais vraiment pas confiant du tout. Mais! Une fois les 5 premières minutes passées, j'ai totalement oublié que c'était Tom Hanks derrière la moustache! Et ça c'est pas rien surtout pour moi qui pensait qu'il allait complètement se traler! Mais non, j'avais vraiment l'impression pendant tout le reste du film que le créateur du studio était dans le film. Tom Hanks a fait un travail remarquable sur le changement de voix, la façon de marcher et les mimiques. Une performance à retenir. Mais....... je ne peux évidemment pas éviter cette fameuse polémique: La représentation de Walt Disney par les studios Disney. Qu'est-ce que ça donne sur ce point? Et bien... c'est très positif, sûrement trop positif mais je vais y revenir après. Dans le film, Walt Disney apparaît pratiquement tout le temps pour donner une petite morale, un petit conseil ou pour rassurer quelqu'un sur quelque chose. Rien à dire c'est impossible que ça puisse être la réalité. Mais je vais malgré tout faire passer un petit message à certains qui pensent que ce mec était la pire ordure du monde et qu'il fallait donc le montrer d'une manière plus réaliste. Premièrement, on voit Disney boire dans le film, même jurer et plusieurs indices sont donnés pour montrer qu'il est totalement accroc à la cigarette ( la fameuse toux ) donc ne dites pas non plus que tout dans le film est fait pour le glorifier. Deuxièmement, et mettez-vous bien ça dans le crâne: WALT DISNEY N'ÉTAIT PAS UN TYRAN! Buvait-il? Oh ça oui. Passait-il son temps à fumer? Complètement. Lui est-il arrivé de piquer plusieurs fois des crises de colère? Souvent oui et des grosses. Y a t-il eu des affaires assez étranges sur son comportement? Encore une fois oui. Mais comme tous les mecs de cette époque en fin de compte! Quand je vois qu'on ose dire qu'il était homophobe, raciste et misogyne alors que plusieurs preuves ont prouvées qu'il n'était rien de cela et que les annonces faites par lui et le studio étaient dans les mentalités de l'époque, comment peut-on s'acharner sur cet homme? C'était un type normal avec ses faiblesses et ses qualités tout simplement. Mais il semblerait que certains se croient malins en disant qu'ils ont compris toute cette histoire malheureusement. Dommage que le niveau tombe aussi bas mais tant pis. Et enfin troisièmement, le film n'est pas centré sur Walt Disney! Qu'est-ce que ça aurait fait qu'on ait des allusions à ses soi-disant comportements douteux? Ça n'aurait rien ajouter au récit! Le film est centré là où il doit être centré: Sur Pamela Travers! Mais bon, en conclusion, Tom Hanks est excellent et son personnage a beau être montré de manière très positive, ça aurait pu être pire. Pour le reste du casting, quelle joie de revoir Colin Farrell dans un bon film! Enfin! Très triste de voir un acteur aussi talentueux faire autant de mauvais choix de carrière. Espérons qu'il va remonter. Mais en ce qui concerne son interprétation, c'est totalement différent de ce qu'il a fait auparavant! Et il est très très bon! On s'attache sans mal à son personnage et on est immédiatement conquis par le drame qu'il traverse. Farrell le joue de manière très sincère et juste. Un très bon jeu de la part de l'acteur! Paul Giamatti, l'éternel second rôle, se fait une place dans le film mais pour un personnage totalement inédit, il fait bien son boulot. De même pour Jason Schwartzman et B.J Novak interprétant les frères Sherman bien que le deuxième soit moins présent que le premier. Bon travail aussi de Bradley Whitford, Ruth Wilson et Melanie Paxson. Un excellent casting très bien dirigé avec de très bons personnages. Un compositeur pour qui j'ai une énorme affection se charge de la bande-originale du film: Thomas Newman. Chacune de ses compositions me touche toujours énormément peu importe le film pour lequel il compose. Et ici, non seulement il a eu l'excellente idée de reprendre les mélodies cultes de Mary Poppins mais il a créé un thème principal très apaisant et touchant, en particulier quand vient le générique de fin nous laissant apprécier le moment de réflexion sur le film. Visuellement, on est dans un film Disney alors forcément la photo est très colorée et il n'y a pas un seul jour dans ce film où le soleil ne brille pas de mille feux excepté à Londres. Mais cela rend encore plus le film relaxant. C'est beau à regarder. Les décors et les costumes sont très bien reconstitués ( on pourra s'amuser à trouver quelques détails amusants pour un fan comme un poster de Fantasia d'époque dans le couloir du studio ) John Lee Hancock ne nous sert pas une réalisation grandiose mais fait le boulot correctement avec notamment quelques idées de transitions vers le passé de Travers bien sympathiques. Et en ce qui concerne l'histoire en général, nul doute que les fans de Mary Poppins vont être aux anges de découvrir tous ces secrets de préparation et de production. Quant aux autres, je pense qu'ils ont une chance d'apprécier les références à la culture de l'époque comme spoiler: Alec Guinness cité comme un acteur brillant par Travers
. Mais ce qui est vraiment bien comme je l'ai dit, c'est que Walt Disney soit presque transparent pendant une bonne partie du film et que le long-métrage n'oublie pas de rester centré sur Travers et son enfance. De plus, il est bon de voir que ce qu'on nous montre de Mary Poppins n'est pas le tournage du film ou le choix des acteurs mais simplement la façon dont ils écrivent le scénario et qu'ils essaient de le mêler aux chansons dont Travers est réticente. Le film nous offre plusieurs moments émouvants tels que spoiler: la mort de Travers Goff, les souvenirs de Pamela Travers ou encore la citation finale de Walt Disney pour avoir les droits des livres
. Le film est également assez drôle, plusieurs comportements ou répliques de Travers sont savoureux(ses) et les personnages secondaires sont très appréciables par leur bonne humeur constante. Bon bien sûr, le film est loin d'être sans défauts, on a quelques scènes qui sombrent dans le "disneyien" comme spoiler: Travers qui se met à danser avec les frères Sherman
, et bien entendu la dernière scène du film. D'un côté, on peut se dire, spoiler: si on avait montré le vrai ressenti de Travers, l'existence de Dans l'ombre de Mary - La promesse de Walt Disney aurait été juste inutile. Mais du coup, on essaye de nous faire croire qu'elle a en général apprécié le film ce qui est un peu énervant.
Et comme je l'ai dit, la représentation de Walt Disney est trop positive pour être vraie. Mais ce sont des défauts mineurs. Donc, en conclusion, Dans l'ombre de Mary - La promesse de Walt Disney est une vraie réussite. Aidé d'un excellent casting, d'une bonne musique, de références au film de 1964, et de plusieurs moments d'émotion qui font mouche, j'ai passé un excellent moment.
4,5
Publiée le 7 mars 2014
Un film qui n'a surement pas eu la publicité qu'il mérite......Pour situer le film on peut le comparer au Neverland de Marc Forster (2004) sur la vie de l'auteur de Peter Pan....
Il y a une intensité émotionnelle au long du film, qui rend hommage à L'auteur de Mary Poppins.....
On est dans un biopic sur la création du film Mary Poppins, sur sa créatrice en fait (Miss Travers), qui il faut le reconnaitre serait sans doute oubliée en France en tout cas, sans l'intervention de Walt Disney....
Le film est à la fois intelligent et sensible.....Il montre la personnalité d'un certain nombre de personnages (Miss Travers, mais aussi de Walt Disney)
Leurs confrontations faites de pics, montrent esprit et humour, on se régale, comme de la dissonance perpétuelle entre cette dame et les créateurs de Mary Poppins....
Le film est encore plus que cela et montre son aspect avéré de biopic, dans les réminiscences perpétuelles de Miss Travers ( les souvenirs de sa vie familiale en Australie où elle est né), ce qui nous vaut de très beaux paysages ensoleillés et les moments d'émotion envers un père incompris de sa femme, ce qui n'est pas forcément un manque d'amour.....
On est au début des années 60 , et les costumes et voitures sont de grande qualité, ainsi que les coupes de cheveux et nombres d'objets dans les bureaux et les studios, admirons le travail .....
Le film a d'autres subtilités comme de montrer ce qu'était l'animation à cette époque et de rendre grâce au génie de Wali Disney (visite de Disney Land), des travellings sur Los Angeles, etc.....
Je dois dire que ce film, trop méconnu est une des plus heureuses surprises de ce premier trimestre 2014, mon conseil, ne tardez pas, j'étais seul dans la salle, (à la séance de 10h50, il est vrai)....J'ai aimé
4,5
Publiée le 16 janvier 2015
Excellent film sur la genèse du film "Mary poppins". Le duo est comique et Thomson est drôle sur sa façon de réagir aux inventions des américains. Les clins d'œil aussi sont drôles. Film élégant et distingué. Vraiment très très bon. Beaucoup de réflexions sur la vie et sur le travail d'adaptation. Entrecoupé de jolies scènes sur l'enfance elle-même de Travers qui ralentissent un peu l'action mais nécessaires finalement et bien intégrées. De très belles scènes aussi où l'écrivain s'endort avec Mickey dans les bras, elle a tellement aimé son père qui l'a aussi aimé passionnément. On comprend la déchirure qui a eu lieu pendant son enfance. Un amour qui lui a été ôté brutalement. Ah les blessures de l'enfance..........
L'idée d'avoir eu envie de faire ce film doit être saluée.
4,0
Publiée le 27 octobre 2014
Pamela Lyndon Travers, créatrice de Mary Poppins, se rend à Los Angeles pour rencontrer Walt Disney. Le, déjà célèbre producteur et réalisateur américain veut adapter au cinéma l'héroïne du roman de Pamela. Cette romancière, brillement interprétée par Emma Thompson, vit à Londres. Etant menacée par un avenir financier était incertain, elle décide de vendre les droits sur le film mais aussi de coécrire le scénario.
Pamela , d'origine australienne, est très dépaysée lors de son arrivée en Californie ou elle se révèle est triste, désagréable et têtue. Ainsi, la collaboration avec l'équipe de Walt se révèle laborieuse.

Les flash-back sur l'enfance de Pamela en Australie nous offrent de beaux paysages et une photographie magnifique. Ces scènes très émouvantes nous expliquant les phobies du personnage perturbé qu'est Pamela; sa mère au regard perçant jouée par Ruth Wilson et son père également touchant est l'excellent Colin Farrell. Quant à Tom Hanks, il est tout simplement convaincant et magnifique dans le costume de Walt.
Une bande son originale et enjoué nous rappelle la candeur naïve et bon enfant des compositeurs américains brillamment campés par B.J. Novak et Jason Schwartzman.

Une comédie romantique, savoureuse et efficace, à ne pas manquer.
4,5
Publiée le 4 septembre 2014
Pour commencer, et avant de parler du film : oui, j’ais vu Mary Poppins de Robert Stevenson et j’ais vraiment aimé ce film pour en faire une petite critique, parce que mine de rien c’était une incroyable prouesse à l’époque d’allier animation et acteurs réel dans un film, rien que pour ça ce film mérite qu’on en parle. Quant à cette biographie sur l’acquisition des droits d’auteurs auprès de Pamela Travers pour le film de Mary Poppins, j’avoue que l’idée de base m’avait laissé indifférent la première fois, mais en voyant la bande-annonce du film et avec un de mes acteurs préférés, Tom Hanks, et Emma Thompson à l’affiche, j’étais trop curieux pour ne pas aller le voir en salle. Malheureusement, ce film a fait un flop à sa sortie en France et j’ais dû faire une croix pour ce film lorsque j’avais du temps pour aller au cinéma. Bref, je me suis procuré le DVD, j’ais visionné le film… DEUX FOIS ! Ouais, une fois en version originale pour le travail des acteurs et une voix en version française pour le doublage, et pour une bonne surprise c’en était vraiment une. Alors je mentirais si je disais que je préfère la version originale à la version française, mais je ne serais pas honnête non plus si je ne disais pas que les deux acteurs principaux ont fait un incroyable travail qu'on remarque avec la version originale. On m’avait dit que Tom Hanks avait une voix très aigu et qu’il était difficile de l’imaginer interpréter un personnage aussi iconique que Walter Disney avec une voix aussi grave, mais à chaque fois que je le voyais à l’écran non seulement il ressemblait comme à s’y méprendre au grand fondateur des studios Disney, mais vocalement il était le sosie parfait du grand patron des studios et on oubliait quasiment que c’était Tom Hanks derrière sa jolie moustache. Pour parler un peu du personnage de Walt Disney et de sa représentation dans le film, beaucoup prétendent que c’était un chef tyrannique et cruel en plus d’être un beau connard raciste et misogyne, le désignant du doigt comme l’un des pires êtres que le monde ait connu, ce qui est d'un ridicule pas possible. Déjà, et ça n’engage pas que mon avis personnel, c’est vrai qu’il est présenté trop positivement pour que ça soit la réalité, spoiler: surtout quand on voit à quel point il se montre tendre et compréhensif avec Pamela Travers,
d’ailleurs il est vrai qu’on le voit souvent laisser une petite morale quand il apparaît à l’écran, ça je l’accorde. Mais dans le même temps, l’histoire nous montre indirectement qu’il fumait énormément (dont la fameuse toux ) et on le voit boire de l’alcool mais aussi jurer un peu par moment, donc ça aurait pu être bien pire que ça. Et enfin, j’aimerais bien qu’on arrête de le comparer comme étant un des pires salopards de l’humanité, si vous voulez prendre un modèle pour ça prenez Hitler, Staline mais pas Walt Disney, c’était pas un patron tyrannique mais un homme de l’époque (bon pour une petite anecdote sur cet homme : je vous accorde qu’il avait l’habitude de faire des dessins érotiques avec Mickey et ses amis quand il était ivre… mais bon à part ça, je ne suis pas au courant de sa vie privée et je m’en fout, c'était sa vie, pas la mienne). Après, c’est vrai qu’il a eu quelques affaires compliqué de son vivant, notamment avec l’adaptation du classique "Alice au pays des merveilles" dans lequel Joe Grant a été viré par la suite, et comme tout patron il avait surement ses crises de colères par moment, même des grosses et enfin, ce n’est pas le personnage central du film, on s’intéresse à la vie de Pamela Travers. Donc au final, même si il est montré avec une image très positive dans ce film, ça passe suffisamment bien et puis on ne peut pas reprocher à Tom Hanks de mal jouer, il a fait un excellent travail comme d’habitude. Emma Thompson avait déjà joué Nanny McPhee, une sorte de dérive de Mary Poppins avant de jouer l’auteur du livre dont le film est adapté, autant dire qu’elle était déjà dans son élément. Alors son personnage se rapproche de très près de la caricature de l’anglaise ultra-polie qui remet tout le monde à sa place, refuse toutes les propositions qu’on lui fait et impose sa vision sur tout, n’ayons pas peur des mots pendant la première partie du film : c’est une chieuse de première, spoiler: et de là à demander à ce qu’il n’y ait ni chanson, ni du rouge dans le film, elle va très loin la vieille peau.
L’actrice n’en fait néanmoins jamais trop ni pas assez, et elle entre parfaitement dans son personnage qui devient plus compréhensif lorsqu’on apprend enfin à connaître son passé et son histoire d’enfance. Et ses péripéties sont réellement déchirant mais montre aussi à quel point le film se révèle beaucoup plus complexe et dramatique qu’il n’y paraît : spoiler: la mort de son père banquier Travers Robert Goff, les moments qu’elle aura passé avec lui et touts ces petits détails qui expliquent son caractère trempé comme son dégoût pour les poires et son inspiration pour Mary Poppins et les personnages de son roman étroitement lié à son vécu.
Elle n’est pas méchante de nature et on finit par avoir assez pitié d’elle, malgré ses décisions énervantes et son caractère parfois détestable dans la première partie du film. Paul Giamatti que je découvre pour la seconde fois après "La Jeune fille de l’eau" interprète un personnage totalement inédit dans cette biographie, mais après tout ce n’est pas plus mal, surtout si ça contribue à rendre le film un peu plus touchant à voir spoiler: et l’histoire de sa petite fille handicapée et en fauteuil roulant n’est pas dénué de tendresse
et il a permit de faire évoluer Pamela Travers pour qu’elle se montre enfin un peu plus aimable, son second rôle est donc sympathique à voir. Colin Farrell, apparemment connu pour avoir joué dans plusieurs mauvais films, était pourtant loin d’être nul ici, son personnage est purement dramatique et il l’interprète avec beaucoup d’honnêteté et de justesse pour le rendre attachant, une interprétation vraiment très bonne. Et quels plaisir de voir les frères Sharman joués par Jason Schwartzman et B.J Novak (il faut savoir qu’ils étaient quand même les experts des chansons composés pour les classiques Disney des années 1960/1970, il n’y a qu’à voir ce qu’ils ont fait avec Les "Aristochats", "Le livre de la jungle", "Merlin l’enchanteur" et bien sur "Mary Poppins"), alors certes les deux acteurs sont secondaires mais rien que pour les moments ou on les voit à l’écran pour chanter du "Mary Poppins", j’étais obligé de sourire et de m’intéresser à eux. Bon certes l’un d’eux est plus mis en avant que l’autre, Richard Morton Sherman mais ça faisait vraiment plaisir et puis les comédiens ont fait du bon boulot, idem pour Bradley Withford et Ruth Wilson. Pour le casting, on a que du bon avec les personnages et les acteurs. Thomas Newman, le compositeur, ne m’avait pas séduit avec la musique du film "Les Noces Rebelles", mais ici j’ais eu un petit coup de cœur pour ses reprises des chansons Mary Poppins et les musiques principalement joué au piano qu’il a composés pour les scènes d’émotions. Le thème principal du film est très tendre et apaisant, et là au moins contrairement aux "Noces Rebelles", il n’est pas répétitif. Et ce film regorge de plusieurs sympathiques clins d’œil à Mary Poppins et à Disney comme le poster Fantasia que l’on pourra s’amuser à dégoter aux studios Disney, et en tant que fervent fan des studios aux grandes oreilles je ne peux pas dire que ça ne m’a pas fait plaisir. Du côté de la mise en scène, John Lee Hancock n’apporte rien de nouveau mais il arrive à mettre les scènes importantes avec beaucoup d’astuce et il arrive à alterner de façon intelligente avec le passé de l’auteur de "Mary Poppins", d’ailleurs c’est principalement ça le point central du film : on ne parle pas du tournage de "Mary Poppins", mais de la création du scénario, de la conception des personnages et du décors, et l’écriture des chansons malgré le mépris de Travers vis-à-vis de ça, des dialogues et tout ce qui compose le film et contrairement à ce que plusieurs personnes auraient pu croire, Walt Disney est mis au second plan et n’apparaît qu’à des moments propices. S’il y a un autre point intéressant au sujet des personnages : c’est la relation entre Disney et Travers. L’une ne voit en lui qu’un chef d’entreprise qui veut se servir de son œuvre pour en faire un produit perverti qui trahit l’œuvre d’origine, tandis que Disney voit en elle une simple auteure à convaincre. Néanmoins, on voit que chacun accordent de l’importance à Mary Poppins : spoiler: Travers voit en ces personnages des représentations de son passé qu’elle ne veut pas voir changé en produit Hollywoodien, alors que Disney voit en la personne de George Banks, le père des enfants de la famille Banks car il représente en quelque sorte son père, et il l’explique lors de son ultime entretien avec Travers et c’est grâce à ce personnage qu’ils parviendront à s’entendre et à aller au bout des choses, c’est bien construit et la scène est vraiment très belle.
Après, certain vont peut être trouver cela assez mal venu de voir spoiler: Travers danser avec les frères Sherman sur une chanson de Mary Poppins puisque ça fait Disneyien
mais moi ça m’a bien fait rire donc je n’ais absolument rien contre ça. Parce que ce film ne fait pas que dans le drame, les réactions de Travers ainsi que les personnages des frères Sherman apportent une belle dose de rire dans ce film, l’une par son attitude et les deux autres ainsi que Ralph par leur bonne humeur. Pour parler de la fin du film, je dirais que ce n’est pas plus mal qu’ils aient changé le final par rapport aux faits réels sinon tout le reste de l’histoire spoiler: ainsi que le rendez-vous final entre Disney et Travers n’auraient servi à rien
: spoiler: dans les faits réels, Travers avait été scandalisé de voir son héroïne adapté sur grand écran, considèrent cela comme une insulte à son œuvre et elle n’a plus jamais revu ce film pendant les vingt années qui ont suivi et elle n’a plus jamais à travailler avec Disney ou les studios. Alors pour beaucoup ça peut énerver, mais parfois bonifier les choses ce n’est pas un mal en soi, ici c’était nécessaire et ça a apporté une belle fin pleine d’émotion au final, autrement le film serait en lui-même inutile et la fin aurait tout gâché.
Pour conclure, même si la représentation de Walt Disney est trop bonifiée pour que ça soit réaliste, le film en lui-même est vraiment relaxant et très belle à suivre. Le casting est excellent, la mise en scène bonne, les musiques relaxantes et pour une fois cette composition m’a séduite, l’histoire bien scénarisé avec plusieurs clin d’œil agréable au film de 1964, ce film est à voir pour tout les fans de "Mary Poppins" ou de Disney en général, pour ma part j’ais été très agréablement surpris pour ce drame façon Disney.
4,0
Publiée le 16 mars 2014
Savez-vous comment est né Mary Poppins, l’un des plus grand succès de Disney ? C’est ce que nous propose de découvrir "Dans l’Ombre de Mary" : Mister Walt Disney a un jour découvert le roman « Marry Poppins » grâce à ces filles (à l’origine, il s’agit justement d’une série de romans pour enfants qui se compose tout de même de huit livres !) et leur a promis qu’il adapterait un jour cette histoire. Pendant des années il essaye de convaincre l’auteur, Pamela Lyndon Travers, qui est totalement réfractaire pour deux raisons : 01) elle déteste l’animation et 02) elle pense que personne n’arrivera à rendre hommage à son œuvre et ses personnages. Mais les aléas de la vie (Travers, n’écrivant plus et les rentrées d’argent étant quasi-inexistantes, risque de perdre sa maison à Londres), font qu’elle finit par accepter de se rendre en Californie auprès de Disney mais en imposant ses conditions : elle ne cède pas tout de suite les droits de son roman, elle veut avoir droit de vue et de véto sur tout ce qui concerne le film avec la possibilité de se rétracter et de repartir en Angleterre avec ses droits si elle trouve le projet calamiteux. Nous allons donc découvrir une incroyable opposition entre un homme très fan d’un roman qui souhaite plus que tout lui rendre hommage et une femme auteur qui ne se gène pas pour dire à ce « fan » qu’il représente finalement tout ce qu’elle abhorre. De cette opposition naîtra un comique de situations assez sympathique car il permet de faire sourire au sein de cette histoire sérieuse, sans toutefois partir dans la gaudriole la plus grotesque. Le plus impressionnant reste la première rencontre entre Pamela et l’équipe de création de Disney : quand l’anglaise commence déjà à chipoter lors de la lecture du scénario sur la phrase de présentation de la première scène (phrase qui n’est là que pour être indicative et qui n’apparaîtra que sur cette feuille, jamais à l’écran !), on se demande comment le film "Mary Poppins" a-t-il-pu voir le jour ?!! Mais cet acharnement de la part de Miss Travers n’est pas un simple caprice zélé d’un auteur (une british qui plus est !!), son œuvre a une dimension personnelle qui fait référence à son passé que le film nous dévoile habilement depuis le début par morceaux ancrés dans le récit du séjour de Travers à Los Angeles. Et c’est une histoire assez triste que l’on va découvrir où on nous décrit le père de Pamela comme étant un homme voyant toujours la vie avec joie et amusement alors qu’il est alcoolique et que son addiction va le tuer petit à petit…on comprend mieux pourquoi Pamela déteste Disney et l’univers qu’il représente ! Lorsque Disney avoue avoir compris ce qui bloquait Pamela, on assiste à une scène poignante d’une force émotionnelle incroyable. Et puis le miracle arrive enfin grâce à une idée de génie du compositeur des chansons de l’adaptation qui charme totalement Miss Travers, et qui entraînera finalement le tournage du film qui sera enfin dévoilé en première mondiale au Grauman's Chinese Theatre de Hollywood pour une séquence finale ingénieuse et déchirante d’émotion où le réalisateur a la bonne idée de ne point nous montrer d’image du film "Mary Poppins", mais de rester sur le visage de Pamela Travers qui va, au fur et à mesure de la projection, se laisser totalement aller et pleurer de joie, comblée par le résultat qui défile devant ses yeux. Superbe plan qui ne peut que nous émouvoir. Si l’histoire est nickel chrome car captivante et poignante, la réalisation de John Lee Hancock ("Rêve de Champion", "Alamo") est léchée, notamment les séquences du passé de Pamela dont la photographie et la lumière sont exemplaires. Mais l’attraction forte de "Dans L’Ombre de Mary", reste l’opposition Disney/Travers et à cette occasion nous avons droit à une double prestation impressionnante de la part de Tom Hanks, qui incarne parfaitement Disney, mais surtout Emma Thompson qui est tout simplement magistrale. Leur duo fonctionne tellement bien à l’écran qu’ils arrivent à éclipser un panel de seconds rôles qui sont très bien interprétés aussi qu’il s’agisse du trio créatif (le fantasque Jason Schwartzman, le cynique B.J. Novak et le négociateur Bradley Whitford), du voiturier attitré de Miss Travers (Paul Giamatti, drôle et touchant) ou du père de Pamela (Collin Farrell, impressionnant en paternel torturé, oscillant entre son amour pour sa fille et sa perverse addiction).
Original,intéressant, amusant, prenant, poignant, "Dans l’Ombre de Mary" est sans conteste l’une des meilleures surprises de ce premier trimestre 2014, nous éclairant sur la genèse difficile et incroyable de ce grand film qu’est "Mary Poppins" (et qui finalement restera à jamais la meilleure chose qui soit sortie des Studios Disney depuis leur création…8 nominations aux Oscars dont 5 remportés !). D’ailleurs, le seul reproche que l’on pourrait faire est de ne pas pouvoir l’enchaîner avec le chef-d’œuvre de Robert Stevenson, pour pouvoir rechanter avec délice « Supercalifragilisticexpialidocious » !
4,0
Publiée le 29 novembre 2014
1961, alors que l’éminent taulier de l’animation Walt Disney convoite son œuvre, P.L Travers refuse d'en céder les droits. Une personnalité à fleur de peau, acariâtre et d'apparence insensible. Un personnage étonnant, aux attraits complexes qui ne cède pas facilement à la fantaisie. Ce biopic relate à travers l'auto-portrait de son auteur, la genèse d'un grand culte: Mary Poppins. Une entente qui s’avère difficile, voir éprouvante entre les deux partis qui s'accrochent fermement à leurs ambitions propres. Disney ayant promit à ses filles un chef d’œuvre incontestable, mêlant annimation et comédie musicale, et P.L Travers souhaitant profondément conserver l'authenticité de son œuvre. Le scénario joue sur une jonction entre flashback de l'enfance de l'auteur, sa relation avec son père alcoolique, l'arrivée à point nommée de sa tante, tout en intercalant un présent où l'histoire de Mary Poppins tente d'être adaptée au mieux pour le grand écran. L'opposition flagrante entre Emma Thompson et Tom Hanks en devient transcendante et émouvante. Une mise à vif corrosive distinguant l'usine à rêve d'un homme et le cœur d'une femme gentiment névrosée. Très bonne réalisation. 4/5
4,0
Publiée le 22 janvier 2015
En nous plongeant dans les coulisses d'un film qui a marqué de nombreuses enfances, ce biopic nous touche directement au cœur. L'immersion est parfaite, l'histoire poignante et l'interprétation d'Emma Thompson fantastique. Une belle histoire pour un beau film.
4,0
Publiée le 16 janvier 2016
Lorsque le grand Walt Disney promet à ses filles d'adapter sur grand écran « Mary Poppins », il était loin de se douter qu'il devrait d'abord amadouer Pamela Lyndon Travers, l’acariâtre créatrice du personnage... Il lui faudra 20 ans de négociations « impossibles » avant d'y parvenir avec le résultat que l'on connaît. C'est l'histoire de la naissance de ce film que le réalisateur John Lee Hancock (« Maléfique », « Blanche Neige et le chasseur ») nous conte ici avec talent. La trame narrative est assez originale et repose sur un savant mélange de scènes racontant le tournage du film et de flash-back où l'on découvre la jeunesse de Mme Travers. Ainsi, tout au long de l'histoire, les éléments se mettent en place, permettant de mieux comprendre le comportement de la romancière et ses réticences à confier son personnage chéri à l'énorme « machine » Hollywoodienne. Beaucoup de tendresse, un zeste d'humour et la qualité du duo Emma Thompson – Tom Hanks font de « Dans l'ombre de Marie – La promesse de Walt Disney » un très agréable divertissement. A voir en famille, pourquoi pas pendant les vacances de Noël ?
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