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chrischambers86
14 034 abonnés
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3,5
Publiée le 13 mai 2020
A tous ceux qui aiment le cinèma, "Saving Mr. Banks" doit être dèdiè! Une histoire ètonnante qui nous plonge dans les coulisses de "Mary Poppins" où Walt Disney essaye de convaincre P.L Travers, l'auteure du livre, d'adapter celui-ci au cinèma! Difficile pour cette dernière de laisser partir sa crèation quand on connait son passè [...] On y croit et pourtant la chose n'ètait pas facile! Emma Thompson s'y rèvèle une fois de plus extraordinaire de prèsence! Personne d'autre qu'elle ne pouvait jouer la très exigeante P.L Travers! Certes, Walt Disney n'est pas montrè sous son meilleur jour mais Tom Hanks arrive comme toujours à faire des miracles en jouant avec une dècontraction remarquable THE pionnier de l'animation! Et puis il y a aussi Paul Giamatti, ce grand acteur, même si son personnage est secondaire! Tous convinrent, au-delà de l'ambition de rèussir une oeuvre passionnante et très intelligemment faite, de ne pas sombrer dans les clichès habituels des films du genre! Que peuvent bien demander de plus les amoureux du 7ème art qu'un pareil film où l'humour et l'èmotion ne font plus qu'un! On notera pour finir la belle musique de Thomas Newman...
Je ne connais pas du tout Mary Poppins c'est pas de ma génération donc pas sur que j'ai pas apprécier le film à sa juste valeur. C'est un biopic qui raconte les réunions entre Disney et PL Travers pour pouvoir adapter Mary Poppins sur grand écran, on nous présente Mme Travers comme une femme désagréable et antipathique puis à travers les flashbacks on apprend à connaitre son enfance difficile on se rend ainsi compte que pour elle c'est plus qu'un livre. Dans l'ensemble c'est un film un peu mou ce que j'ai aimé c'est les flashbacks car derrière cette production Disney se cache un vrai drame et une histoire touchante.
Certes, c'est classique. Certes, c'est Disney qui parle de Disney à la sauce Disney. Certes, la partie consacrée à la genèse de « Mary Poppins » est plus intéressante que celle consacrée à l'enfance de son auteur. Toutefois, que ce soit la reconstitution très soignée des 60's, la saveur de certaines scènes (notamment lors de l'écriture du scénario, souvent épique) la relation entre Pamela Travers et les différents membres du studio ou l'intérêt toujours grand à voir un film culte (quitte à ne pas l'apprécier spécialement) se développer sous nos yeux, il y a de quoi passer un moment agréable et instructif, la démarche étant qui plus est assez rare. Mais surtout, si Tom Hanks s'en sort avec les honneurs en Walt Disney évidemment montré sous un jour très positif, il est totalement éclipsé par Emma Thompson dans un numéro dont elle a le secret, l'exemple parfait de ce qu'est une grande actrice de cinéma. Et j'ajouterais au passage une petite mention pour Paul Giamatti, dans un second rôle qui m'a beaucoup plu. Pas de quoi crier au génie donc, mais du cinéma qui parle de cinéma et qui, en plus, le fait plutôt bien : c'est déjà pas mal.
Le réalisateur de "The Blind Side" (2009) revient avec une production 100% Disney et 100% auto-promo avec l'histoire de la génèse qui a mené au film "Mary Poppins" (1961). On retrouve la merveilleuse Emma Thompson en P.L. Travers, auteur acariâtre et intolérante et Tom Hanks en Walt Disney patron idéal un rien mégalo. Il semble que le film soit fidèle à la réalité des faits malgré le ton de la comédie ce qui est une info à prendre avec des pincettes ; Walt Dinsey était un très gros fumeur (mort d'un cancer des poumons par ailleurs, rappelons par là même que la firme a proscrit la cigarette dse toutes ses productions depuis 2007) et surtout qu'il est loin d'avoir été l'homme charmant et adorable qu'on nous décrit dans le film... Un détail car Tom Hanks est l'interprète rêvé. Il est dommage que le film ne se soit pas arrêté aux vraies coulisses de fabrication et des tractations piquantes antre l'auteur et le nabab de l'animation. En effet la partie flash-backs coupent le film en deux avec une partie mélo un peu trop dégoulinant. On lui préférera largement la partie comédie avec le jeu du chat et de la souris entre P.L. Travers et Walt Disney. Interminable est un mot un peu fort mais le côté mélo rajoute du temps à un film qui aurait gagné encore à être plus court, 1h45-50 aurait été bien mieux que les longueurs qui parsèment ces 2h11. Néanmoins ce film est assez savoureux et un joli panel d'émotion est offert, c'est déjà pas mal.
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4,5
Publiée le 23 novembre 2020
Dans l'ombre de Mary - La promesse de Walt Disney raconte l'histoire de la bataille de Walt Disney pour obtenir les droits de faire de Mary Poppins un film. Je ne m'attendais pas à aimer ça mais j'ai été complètement soufflé. Le film est magnifiquement monté il est hilarant dans certaines parties et très touchant et émotionnel à d'autres étapes mais il n'est pas trop sentimental ou ringard. Il y a ici des performances exceptionnelles. Emma Thompson joue à merveille le rôle de Mme Travers une dame acariâtre et têtue mais on ne peut pas la détester. Tom Hanks joue bien Walt Disney un rôle difficile pour tout le monde mais il semble lui convenir. Cependant la performance remarquable est de manière surprenante livrée par Colin Farrell en tant que père de Mme Travers. Il apporte une gamme et une émotion étonnantes à un personnage qui est à la fois un père aimant et doux et un homme enfermé dans la vie et ses démons personnels. Cette dramaturgie biographique se présente comme un conte poétique d'espoir qui témoigne en fin de compte de la puissance de la maison des souris et transmet l'idée magique que tout le monde a une histoire à raconter. Créer des souvenirs c'est ce que fait Disney et pour sa durée de 125 minutes nous revisitons d'anciens souvenirs et nous en créons aussi de nouveaux. Avec toutes les conventions d'un film de famille après tout c'est Disney...
"Dans l'ombre de Mary" adopte une approche très intelligente pour raconter la genèse de "Mary Poppins" en 1961,à travers le portrait de son auteure P.L Travers. Cette Australienne coriace était une vieille fille apparemment acariâtre,mais ultra-sensible dans le fond,qui ne pouvait tolérer qu'on insuffle de la fantaisie à son œuvre originale. Derrière cette rigidité qui en effraierai plus d'un,le film raconte son enfance,sa relation fusionnelle avec son père alcoolique,sa tante prise pour une nounou magique... Toutes ces scènes de flash-backs,bien que redondantes par moments,trouvent un formidable échec avec les scènes au présent,où Emma Thompson se régale à faire tourner bourrique son entourage,tout en ne demandant qu'à être amadoué. Son opposition artistique récurrente avec Walt Disney(un Tom Hanks jovial et bonhomme,mais tenace)ne manque jamais de sel. En sus,on découvre avec une jubilation non feinte les coulisses de la production d'un long-métrage historique(premier à mélanger prises de vues réelles et animation),tout en se régalant de la reconstitution colorée et même en pénétrant le premier parc Disneyland en Californie. L'envers de l'usine à rêves,doublé d'un portrait de femme gentiment névrosée.
D'un côté, il y a P.L Travers, romancière qui a rencontré le succès avec "Mary Poppins" et qui, depuis 20 ans, refuse d'en vendre les droits cinématographiques. De l'autre, il y a Walt Disney, homme exubérant et jovial qui a promis à ses filles de faire un film "Mary Poppins". Travers se voit finalement obligée de céder alors qu'elle a besoin d'argent mais le film n'est pas encore fait pour autant. Différents dans leur mentalité comme dans leur façon de travailler, les deux personnalités que sont Travers et Disney s'affrontent dans ce film émouvant. Elle refuse de laisser ses personnages (et donc sa propre histoire) aller batifoler en Technicolor avec des pingouins animés tandis que lui veut enchanter une fois de plus son public. Si "Dans l'ombre de Mary" n'est pas un film qui tient toutes ses promesses, il démontre toutefois combien les affres de la création peuvent être difficiles mais en même temps tellement enrichissantes. Si Tom Hanks se révèle irrésistible dans la peau de Disney, c'est Emma Thompson qui crève l'écran en romancière pimbêche très attachée à son histoire qui nous est d'ailleurs très bien montrée dans le film, offrant à Colin Farrell un de ses rôles les plus touchants. Il en résulte donc un film joliment mené avec son lot de rires et de larmes. Comme un Disney du meilleur cru.
Enfant je n'ai jamais été très fan de Mary Poppins. De Walt Disney je préférais les dessins animés. Avec ce Dans l'ombre de Mary on pouvait se demander si la maison Disney, qui produit le film, allait quelque peu écorner son propre mythe. Hélas non. Tout cela reste bien propre et bien politiquement correct mais quand même très intéressant. L'ensemble est très agréable et très bien...
C'est un joli film, à la fois instructif et émouvant. On nous raconte ici l'histoire de la l'adaptation du film « Mary Poppins », la relation entre P. L. Travers et Walt Disney, relation plus ou moins compliquée, mais on nous retrace également le portrait de cette femme, à la fois désagréable et en même temps touchée par son enfance, pas si facile. Entre flash-backs concernant son enfance et retour en 1961, le film arrive parfaitement à suivre son cours. Une belle histoire, interprété de très bons acteurs (Tom Hanks, Emma Thompson, Colin Farrel, Paul Giamatti...) Un retour en enfance dans l'univers Disney, où se mêlent nostalgie et émotions.
Dans l'ombre de Mary - La promesse de Walt Disney aurait pu être un grand film, une oeuvre inspirante et captivante, vibrante même, mais il a fallu qu'on choisisse la mièvrerie plutôt que la sincérité. On a voulu rendre le personnage de P.L. Travers sympathique. Comme on l'a fait avec le film Hitchcock, on s'est détourné de l'essentiel pour apporter une sensibilité raisonnable au protagoniste. L'acharnement de Walt Disney à produire Mary Poppins, même si sa créatrice refusait catégoriquement de lui céder les droits, et cette auteure, qui ne voulait pas que son oeuvre tombe entre les mains de ce fanfaron extraverti et déplacé, étaient suffisants pour engendrer un produit solide. Malgré l'interprétation maladroite qu'on en a faite, l'histoire reste intéressante. Tom Hanks livre une performance crédible dans le rôle de cet homme qui semblait toujours voir la vie à travers des lunettes roses, et Emma Thompson s'avère également juste sous les traits de P.L. Travers, la célèbre auteure aigrie de Mary Poppins. Le personnage de Paul Giamatti - le chauffeur de Travers dans la Cité des Anges - apporte une dimension doucereuse au récit. Le réalisateur réussit à nous émouvoir est telle qu'elle transparaît également dans la musique, les décors, les costumes. Même si Saving Mr. Banks (titre original) aurait pu être bien meilleur, il reste tout de même une chronique intéressante qui dépeint deux artistes aux personnalités bien distinctes. Un film qui manque sa cible, mais qui remplit tout de même sa mission de divertir et d'émouvoir le grand public. Charmant !!
En nous faisant plonger, plus de cinquante ans plus tard, dans les coulisses de l’un de leurs films les plus mémorables, les studios Disney effectuent à la fois une opération d’autopromotion subtile et réalise un métafilm envoûtant qui sait se regarder avec le recul nécessaire. Grâce à la rencontre entre ses deux personnages antagonistes aux origines de Marry Poppins que furent P.L. Travers, qui malgré la poésie de son roman demeurait une femme aigrie réfractaire à toute fantaisie, et Walt Disney, ce nabab qui fit de son esprit enfantin la plus rentable des entreprises, le scénario regorge de passages amusants et de clins d’œil destinés aux plus cinéphiles des spectateurs, souvent liés justement à certains traits de caractère de ces deux individus (on y voit par exemple W. Disney y fumer en cachette alors que l'on tous qu'il en est mort) et à leurs échanges conflictuels, que les excellentes interprétations d’Emma Thompson et de Tom Hanks rendent d’autant plus captivantes. Mais Saving Mr. Banks (un titre en V.O. qui prend tout son sens à la vue du film) est avant tout un mélodrame destiné à nous faire découvrir la genèse de cette histoire à priori féérique et en quoi il s’éloigne du chef d’œuvre cinématographique auquel il a abouti. Pour ce faire, le réalisateur John Lee Hancock fait appel à un usage terriblement abusif de flashbacks nous renvoyant aux événements les plus tragiques de l’enfance de la romancière, ce qui, dans un premier temps, apporte au film un coté pathos très lourd mais qui, à long terme, nous permettra de nous faire regarder Marry Poppins avec un nouveau regard plein de mélancolie.
Dans l'ombre de Mary - La promesse de Walt Disney : Et bien, ce film tiens ça promesse de nous livré l’envers du décor de la préparation du classique Disney. Et ce que j’ai apprécié avec ce film : c’est qui est riche et a du relief, surtout au niveau des personnages. Ou plutôt la personnage principale qui a le droit a un soin particulier : P.L. Travers qui a eu du mal à accepter de partager son œuvre avec Walt Disney. Et c’est ce que montre ce film. Mais, je trouve que les personnages sont très bien développés, attachants même si des fois, P.L. Travers peut être exécrable avec les employer de Disney. Mais, il y a une bonne raison à cela et c’est les flash-back qui sont parfaitement reliées au film qui nous plonge dans son enfance et nous font comprendre son enfance et c'est ça qui est touchant. Mais, ceux qui s’attendaient avec ce film à un biopic sur Disney, ils se trompent. On le voit très peu, c’est dommage car il est vraiment extra. Mais, P.L. Travers lui pique la vedette et ce n’est pas plus mal. Donc voila, scénario bien ficelé, joliment raconté et passionnant pour les fans du film. Sinon, la réalisation est très classique, très sobre mais c’est la toute la force de cette mise en scène qui est vraiment superbe. L’ambiance et l’époque est très bien retranscris aussi. Et pour finir, les acteurs sont justes fabuleux. Emma Thompson crève l’écran et donne beaucoup d’émotion à son personnage. Et Tom Hanks bien que trop peu présent et comme d’habitude impeccable comme les autres acteurs d’ailleurs : Paul Giamatti, Colin Farrell… Donc voila, il y a de l’humour, de l’émotion, des chansons, une jolie histoire : ce biopic a tout d'un bon Disney.
Dans l’ombre de Mary raconte la genèse du Mary Poppins de Walt Disney. C’est donc avec curiosité qu’on découvre la difficile collaboration qu’ont eu le papa de Mickey et l’auteur du livre Pamela Lyndon Travers. On apprend donc avant tout ce qui se cache derrière la fameuse nounou qui vole. Mais à trop vouloir entrer dans les codes de Disney, John Lee Hancock n’arrive pas à choisir le bon ton. On se retrouve alors dans un mélo extrêmement plaintif qui cherche absolument à nous faire verser notre larme. Le spectateur n’est pas dupe, à trop se sentir manipuler il fuira devant ces instances et n’aura qu’une hâte, que le film se termine pour aller voir le vrai Mary Poppins. Quant aux personnages, ni Tom Hanks, ni Collin Farrell n’arrivent à fédérer. On retiendra seulement une plutôt bonne prestation d’Emma Thompson en écrivaine impassible et un Paul Giamatti en chauffeur réellement sincère. Dans l’ombre de Mary – La Promesse de Walt Disney est un drame abusif qui a seulement le mérite de nous apprendre quelques éléments sur le véritable chef d’œuvre de Disney. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Il s'agit d'une sorte de making-of de Mary Poppins. On voit que ça n'a pas été facile à réaliser ! Mais on retrouve toute la magie du film de Disney et de son adaptation du roman de P.L. Travers. Si vous connaissez Mary Poppins en VF, je vous conseille de visionner le film en VF. Cela vous rendra vos émotions d'enfance si vous connaissez Mary Poppins. Une merveille !
Après l'excellent Hitchcock, qui dévoilait les coulisses du tournage mouvementé de Psychose, voici un nouveau biopic sur l'une des mésaventures les moins connues de Walt Disney : son combat pour mettre en scène Mary Poppins, luttant contre une auteure difficile pour ne pas dire impossible. En effet, P. L. Travers consentit à laisser les droits de son livre au bout de vingt ans de persistance et d'acharnement, Disney ayant fait la promesse à sa fille de mettre un jour en scène son livre favori. Le long-métrage raconte donc comment le propriétaire de la firme aux grandes oreilles s'y est pris pour convaincre la romancière... Pour se faire, lui et son équipe (principalement composée du co-scénariste Don DaGradi et des compositeurs et paroliers Richard M. Sherman et Robert B. Sherman) vont devoir s'armer de patience tant les moindres détails ont leur importance pour Miss Travers qui ne voit pas d'un bon œil l'ajout de chansons, n'admet pas que M. Banks (le père des enfants dans le film) porte une moustache et refuse catégoriquement qu'il y ai un soupçon de couleur rouge à l'écran. La tâche est rude, surtout face à l'attitude clairement négationniste de cette vieille fille capricieuse qui semble jouer avec les nerfs de Walt Disney et ses compagnons. Réalisé par l'habitué aux biopics John Lee Hancock (Rêve de champion, The Blind Side), le long-métrage tente – au même titre que l'équipe Disney – de comprendre le passé de la bonne femme, jouant indéniablement sur son rapport au livre et donc sur la situation. Entrecoupé de flashbacks parfois ennuyeux mais finalement essentiels à l'intrigue où nous découvrons peu à peu le passé de la romancière et comment l'idée de Mary Poppins lui est venue en tête, Dans l'ombre de Mary bénéficie également de touches d'humour piquantes, apportés avec malice par le jeu extraordinaire d'Emma Thompson, campant une P. L. Travers authentique aux côtés d'un Tom Hanks jovial en Walt Disney, d'un Jason Schwartzman et d'un B. J. Novak amusants en compositeurs désemparés et d'un Paul Giamatti rigolo en chauffeur bienveillant. Et si on aurait justement aimé voir s'étoffer ces personnages secondaires et voir un peu plus les divergences quant à l'adaptation du film par ces créateurs de magie, le long-métrage reste un biopic réussi, touchant et bien mené qui nous fera voir Mary Poppins d'un tout autre œil désormais.