Je parle du premier, du seul, du vrai. L'histoire d'un accro au bitume qui va se mesurer à plus accro que lui.
Merci Paris ! Enfin, après 20 ou 30 visionnage du film culte de la violence routière sur VHS, grâce à un ami motard perdu de vue, je vois miraculeusement en salle le film qui a façonné ma manière de conduire.
Evidemment, on ne peut oublier « Asphalte », « Vanishing point », « Boulevard de la Mort », « Easy rider » et l'inévitable « Hitcher », mais l'OVNI australien est bien plus puissant que tous ces long métrages léchés.
Merci Paris donc, pour me donner l'occasion de faire le parallèle entre le souvenir d'au moins deux versions (l'originale sous-titrée, la française) et de la grande en vraie VO. Et effectivement, cette version est différente de celle diffusée en France avant 1990. Les dialogues sont plus simples et plus incisifs.
Heureusement, les scènes chocs sont là, et bien là. Rien n'a été coupé, même la scène de la fin présumée d'un cascadeur, et surtout pas les instants subliminaux des accidents.
Je commencerais par le plus choquant, l'image en général est vraiment mauvaise, parfois totalement floue, parfois pas très bonne.
Ouf, c'est le seul mauvais point. Sur grand écran, on retrouve la beauté cachée de la copine de Mel, et la « gueule » diabolique du Gibson, si jeune et si puissant. Ce que la VHS ne pouvait laisser s'épanouir.
Au bout de 30 visionnages, on ne peut plus être surpris, ni par les péripéties, ni par l'action, ni par la folle diversité des personnages. Ce fillm est génial pour ça, c'était le budget et l'intelligence d'une série B, et ça finit en chef d'œuvre existentialiste, et peut-être le seul film sur l'auto-défense réellement fasciste, tellement la violence des humains est montrée sans manichéisme.
Aucune déception donc, (à part la qualité d'image), la musique, l'action, la violence, l'amour de la route infinie et d'un continent sans frontières, la force du désespoir et le cynisme de la vengeance absolue sont aussi fort aujourd'hui qu'en 1979.
Ce film reste magnifique par sa jeunesse sans limite, loin de la tiédeur des films d'aujourd'hui.
Merci Paris et le cinéma « Saint Michel » !
En prime, voici le premier résumé que j'avais fait au tout début de mon site Radikal Critik :
« le premier, vraiment australien, vraiment violent (pas de cascades hollywoodienne comme les suites), vraiment humain et triste sinon malsain. »