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yeah1956
3 abonnés
69 critiques
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4,0
Publiée le 20 décembre 2013
petit reflexion concernant les critiques en général... j'aimerai simplement partager mon opinion en 2 mots et ne plus être obligé de disserter jusqu'à plus soif.... Personne ne lit les avis de plus de cinq lignes. A l'attention des gribouilleurs qui tartinent, garder votre énergie pour vos amis... le film, terrible, allez y.
Katell Quillévéré filme Sara Forestier comme cette tornade imprévisible, qui vit selon son cœur, au mépris de son propre confort et de sa sécurité. (...
Un beau portrait de femme dans une permanente fuite en avant mais qui ne se dérobe pas à ses responsabilités.
Un film avec d'immenses béances (super pour un journaliste qui peut remplir les vides et ainsi parader) mais le spectateur lui n'y voit qu'une histoire horriblement vide à la mise en scène "film d'auteur comme d'hab". Bref, à oublier.
« Suzanne », traduction imagée du tiraillement perpétuel entre l’inconscient (les mises en danger) et le conscient (subvenir aux besoins de notre progéniture), est un film à la fois mélancolique et lumineux, une œuvre magistrale et complexe, orchestrée de main de maître par Katell Quillévéré. Il faut dire que le jeu exceptionnel de Damiens & Forestier, particulièrement investis, aident fortement.
Sincère, oui. Mais il ne se passe rien. J'ai eu l'impression de lire un synopsis, et non de voir un film. Si au moins, le scénario était prenant..mais non. Un bon jeu d'acteur ne fait pas forcément un bon film. Je commence à croire que les critiques cinéma sont de mèches avec les réals...
Suzanne, petite fille un peu boulotte et habillée d'un costume pailleté danse sous le regard admiratif de son papa et de sa grande sœur. Un autre jour, les trois mêmes vont pique-niquer devant une tombe au cimetière. C'est celle de l'épouse et de la mère décédée. Quelques années plus tard, devenue collégienne, toujours en compagnie de sa sœur, elle regarde passer une bande de garçons de son âge en les allumant un petit peu. Puis le père est convoqué par la principale pour discuter d'un problème grave concernant Suzanne... Ce résumé des premières minutes du film peut sembler décousu mais le scénario est ainsi conçu. Il avance par petites scènes de la vie aux apparences simples de cette jeune fille puis jeune femme et cela sur vingt- cinq ans. Au début, le procédé peut surprendre, voire même quelques minutes devenir lassant par cette sensation de survol trop rapide mais soudain, l'émotion nous cueille et ne nous lâchera plus jusqu'à la fin du film. Tout ce qui manquait, tout ce que la réalisatrice a éludé et que le spectateur a deviné, imaginé avec son propre vécu, nourrit l'histoire et rend soudain le film émouvant et passionnant. Émouvant, parce que Suzanne, en plus d'une trajectoire faite de cahots, de chutes, d'emballements et de silence est interprétée magnifiquement par Sara Forestier qui prouve encore une fois qu'elle est l'une des deux ou trois actrices phare de sa génération. Passionnant parce que dans notre fauteuil, nous sommes partie prenante de ce destin en comblant les silences du scénario. Et je suis sûr que personne ne sortira de la salle avec le même ressenti. Katel Quillevéré nous montre les moments forts, signifiants d'un destin bien triste, sans jamais prendre partie. Pourtant sa caméra traque le moindre regard, le moindre frémissement mais elle n'est jamais dans le jugement, seulement dans l'objectivité, dans un réel brut mais jamais voyeur. Cela ne ressemble jamais à un documentaire, on ne sent pas non plus la reconstitution malgré le côté cinématographique de l'ensemble. C'est juste, peut être, le style personnel de cette jeune réalisatrice dont le talent éclate ici. On peut lui rajouter aussi une parfaite direction d'acteurs. François Damiens est fort émouvant en père dépassé par le comportement de sa fille et Adèle Haenel joue finement une grande sœur aimante. La fin sur le blog
Sara Forestier, comment dire ? Disons que je n'étais vraiment pas client. Mais ça, c'était avant. Et là chapeau bas. Bravo à Francois, mais là peu de surprise. Idem pour Adèle et Katel. Enfin un film francais de qualité. Merci.
Que de pathos et de clichés. C'est moche, c'est glauque et ça se croit intelligent à filmer la misère... Non la vraiment je ne comprend pas la presse qui délire sur un truc vu et revu mais surtout sans style ni mise en scène...
Un joli film au ton juste sur une jeune femme à la dérive qui gère sa vie de manière catastrophique mais touchante et entière. Les comédiens sont tous très bons (François Damien, un ton en dessous), la mise en scène très bonne, la réalisation à la hauteur. Les émotions sont au rendez vous, la réalisatrice alternant les moments joyeux et affecteux avec ceux plus tragiques. La bonne surprise de cette fin d'année.
Suzanne est un film étonnant dans sa construction, fascinant dans la manière dont il est interprété et absolument bouleversant par moments. Dans l’ensemble, c’est une vraie réussite, car ce long métrage touche vraiment au cœur. Katell Quilévéré frappe en tout cas très juste.
La fresque de vie nous emporte d'une émotion intense à une autre, les pages se tournent, la vie avance, la vérité des amours se cogne aux murs de la réalité fade. Ce film vous prend aux tripes car ce film c'est nous, parfois avec plus de réussite que Suzanne mais c''est nous.
J'y suis allé avant tout pour Sara Forestier que j'avais adorée dans l'Esquive ou Le Nom des Gens, dans Suzanne elle n'est pas vraiment mauvaise plutôt même pas du tout , comme François Damiens ou Adèle Haenel...mais c'est dans l'histoire que j'ai eu du mal à entrer...film à ellipses dit la critique qui ferait du spectateur un coscénariste de l'histoire...mais d'une histoire tellement prévisible qu'elle se devine au fur et à mesure... la vie de Suzanne est et restera cabossée, on le devine dès son premier séjour en prison...l'absence de la mère en fera une mère absente...une histoire banale donne un film banal...aucune surprise ...des dialogues insipides...ce n'est pas du Pialat...désolé pour le critique du Monde
Après un petit film remarqué "Un poison violent" (2010) où une ado s'éveillait à la sexualité la réalisatrice Katell Quillévéré revient avec un film qui a fait l'ouverture de la 52ème semaine de la Critique à Cannes 2013. On y suit sur 25 ans le destin de Suzanne, de son enfance avec sa soeur et son père veuf. Le style de la mise en scène est clairement dans le film vérité, un réalisme social dans la veine du cinéma d'auteur façon "Louise Wimmer" (2012) de Cyril Mennegun. La critique pro a salué l'interprétation du trio d'acteur et, effectivement, il suffit de voir le film pour être happé par la performance de Adèle Haendel et surtout Sara Forestier ; on sera plus mitigé pour le grand François Damiens pas toujours à l'aise avec le drame pur. Mais c'est bien Sara Forestier qui vampirise l'écran et qui offre une interprétation éblouissante, d'autant plus salutaire qu'elle incarne un personnage peu attachant. Et c'est bien là le soucis de ce film... Jamais on nous offre de quoi avoir un temps soit peu d'empathie pour cette paumée. De l'adolescence à l'âge adulte elle reste une fille immature, naïve pour ne pas dire idiote. A l'adolescence ok, mais 15 ans après, mère de famille et un tour en prison ne permettent jamais à Suzanne d'avancer. Le soucis est donc qu'il n'y a jamais d'évolution dans un sens ou dans l'autre... Et ça commence par des détails, comment s'étonner d'être une fille facile quand on s'habille comme une allumeuse, qu'on risque la vie de son enfant à chaque fois qu'on grimpe en voiture, d'être aussi égoïste que stupide. Malgré une fin qui ose la note optimiste on y croit pas, de toute façon elle ne peut plus changer... Le film surnage donc grâce aux acteurs, il est dommage qu'il n'y a pas un minimum d'évolution réelle, d'un travail sur au moins une chose qui pourrait nous attacher à cette jeune femme perdue. Surtout qu'à l'inverse on ne peut que plaindre le père et la soeur comme admirer leur courage.
un film noir, bien pessimiste dont tous les malheurs du monde tombent sur cette famille;le talent des acteurs est à souligner tout de même; au vu de François Damiens,on pourrait s'attendre à une petite touche d'humour, même pas; à ne pas conseiller aux personnes dépressives, cela accentuerait leur mal-être