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    Suzanne
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    3,6
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    305 critiques spectateurs

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    pgioan
    pgioan

    32 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 décembre 2013
    Non, ce n'est pas de la sobriété de mise en scène, c'est du minimalisme à la mode , et on peut commencer à en avoir marre , des films qui simplement ne sont pas tournés : scenario médiocre, mise en scène ennuyeuse, acteurs sans doute mal dirigés puisqu'on les a vus bien meilleurs ( S Forestier dans le nom des gens ....:) bref, aucun talent, aucun génie , juste des gens qui sans doute ont fait une école de cinema et voudrait faire du neo-intimisme ou même neo-nouvelle vague , mais, ah , zut , où sont Rhomer, Truffaut, Godard , Pialat et les autres ?
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 décembre 2013
    Première moitié ennuyante, heureusement ça "décolle" un peu après, mais à part le superbe jeu des acteurs ça reste quand même très mou.
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2013
    Dans la Bible, Suzanne était une disciple et suivante de Jésus. Au septième art, c'est une jeune femme perdue malgré l'amour incontestable que son père et sa sœur lui portent. Katell Quillévéré filme vingt-cinq ans de son existence en quatre vingt dix minutes chrono. Ses relations, ses échecs et ses tourments nous sont alors dévoilés sans détour ni une once de jugement.

    Peut-être que le format choisi n'était pas forcément la meilleure alternative. Car la sensation d'assister à des scènes importantes mais justement trop courtes se fait parfois sentir. Idem pour des dialogues qui auraient mérité d'être plus étirés. Mais sûrement était-ce l'intention de la réalisatrice : nous frapper en plein cœur comme l'effet d'un coup de poing bien placé, bref mais intense. Tout comme les rapports que Suzanne entretient avec sa famille. En manque d'une présence maternelle dès leur plus jeune âge, ces sœurs ont vécu leur deuil d'une manière différente. Quand l'une oublie ses problèmes de boulot en boîte de nuit et s'abandonne sur les pistes de danse, l'autre préfère fuir ses responsabilités et partir avec un prince qu'elle croit charmant.

    Si les dialogues ne sont pas faits pour nous faire appréhender les enjeux principaux du récit, certains gestes et regards ne trompent pas. Comme la douleur d'un père de voir sa fille dans un tribunal. Comme les troubles d'une petite sœur obligée de jouer les grandes face à une frangine désemparée. C'est par toutes ces nuances discrètes mais bien présentes que Suzanne accède au difficile statut de film intimiste réussi.

    Dotée d'un casting prouvant à tous que Sara Forestier est une étoile montante du cinéma français et que François Damiens n'est pas bon qu'à nous faire rire, cette œuvre aurait toutefois gagné à être un petit plus longue et ambitieuse, afin de sonder encore davantage les tréfonds de cette femme complexe. Douloureux mais non pathétique, ce film se finit par ailleurs non pas sur une mais deux réussites, les plus belles de sa vie. Parce que quand il y a de la vie...
    Guiciné
    Guiciné

    167 abonnés 1 247 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 décembre 2013
    Il m'est difficile de critiquer ce film, tant le fond du personnage principal m'a mis mal à l'aise, sûrement qu'à un autre moment je n'en aurais pas fait cas. Je n'ai rien à dire sur la qualité des acteurs et la sincérité de la réalisatrice. A vous de voir!
    Didier A.
    Didier A.

    19 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2013
    Magnifique film de Katelle Quillévéré. J'ai été transporté par sa réalisation, son écriture, son montage séquencé. Elle va à l’essentiel de son histoire sans jamais s'attarder sur le superflu. Quant aux acteurs... Que dire de Sara Forestier ? Magnifique, émouvante, d'une justesse incroyable, futur César??? François Damiens, quant à lui, continue sa quête de rôles à contre-emploi. Il est éblouissant dans ce film... Il est éblouissant tout court... Courrez voir ce film !!! C'est une petite merveille.
    Laurent C.
    Laurent C.

    262 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2013
    Un joli film qui tire peut être trop dans le mélodrame. Les acteurs sont tous très justes et bien menés particulièrement François Damien en père de famille seul et désabusé par ses filles.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 décembre 2013
    Le film est tout entier porté par l'immense Sara Forestier. Sans sa présence miraculeuse et lumineuse, on aurait encore plus de mal à digérer le régime sec du scénario : de l'ellipse, encore de l'ellipse et toujours de l'ellipse. Nous naviguons d'esquisse en esquisse (presque d'esquif en esquif) du début à la fin de cette belle histoire humaine et amoureuse. Le procédé est administré au spectateur en continu et en surdose. On en sort frustré car tout était là pour une œuvre réussie et attachante.
    Robert D
    Robert D

    6 abonnés 142 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2013
    Très beau film avec un jeu d'acteurs sobre, très crédible. Un rôle parfait pour Sara Forestier et un François Damiens très touchant, sentiment qu'on ne lui connaissait pas. Un peu déroutant lors des changements d'époque, on n'avait peur que le film se termine. Il nous tient en haleine jusqu'à la fin et c'est très bien finalement de pouvoir imaginer la suite qui s'avère inattendue. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 décembre 2013
    Je suis allé voir ce film en lisant les critiques des médias. J'ai été un peu déçu. On se demande, pendant les 45 premières minutes, où Katell Quillévéré veut nous emmener. Les évènements tragiques de la seconde partie rendent le film enfin intéressant. Sara Forestier et Adèle Haenel sont talentueuses, de même que François Damiens mais le scénario manque de consistance.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    Le gros reproche à faire à ce film, c'est son côté un peu "brouillon", avec une ligne du temps en accordéon assez mal maîtrisée et difficile à suivre. Par contre, le jeu des acteurs est impressionnant avec en tête un François Damiens qui nous montre une fois encore qu'il vaut bien plus que ses rôles de "l'embrouille". Sara Forestier est également ici pleine de talent, même si elle reste paradoxalement un peu effacée et en retrait. Une histoire assez simple mais prenante de gens plutôt ordinaires avec en point fort le parcours chaotique de Suzanne qui semble cruellement manquer de discernement dans ses choix de vie. Son père, Nicolas (François Damiens) et sa sœur Maria (Adèle Haenel, excellente également) en sont totalement désemparés. La fin du film nous montre une Suzanne plus résolue, même si cela aura des conséquences négatives pour elle...
    cam_g
    cam_g

    21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 décembre 2013
    Tristesse. Voilà le mot qui reste en tête à la fin du film. Celle que l`on lit dans les regards du père et de ses filles et celle que cette expérience cinématographique laisse en nous. J`aime la vérité des sentiments, comment l`amour peut tout emporter et faire tout oublier, même l`amour d`un enfant. J`aime les acteurs, touchant au plus juste de ces choses inimaginables, ils ne surjouent jamais. J`aime que l`on aille jamais à la facilité du mauvais jugement, tout est plus compliqué que ce qu`il parait dès lors qu`on touche à la famille. J`aime un peu moins tous ces noirs elliptiques, qui font tomber le rythme. Mais peut-être nous permettent-ils de digérer les images... Je n`était pas fan de Sara Forestier, toujours à jouer les fofolles de service, ici j`aime son regard empli de cette infinie douleur de vivre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 décembre 2013
    Ce film m'a littéralement bouleversée. Je sais très bien pourquoi. Parce que "Suzanne" parle du deuil,
    impossible. De la (mono)parentalité, si difficile. Et des liens familiaux, indélébiles. Notamment. Il parle aussi d'amour : l'amour aveugle, comme dans un rêve, sauf que, là, l'amour précipite le cauchemar. "Suzanne" a la beauté de Leonard Cohen et un magnifique sens de l'ellipse. Apre, vif et bouleversant.
    francouneti
    francouneti

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 décembre 2013
    Vrai, onirique, nouveau, différent, excellent, J'adore Katell Quillévéré
    tixou0
    tixou0

    712 abonnés 2 003 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 décembre 2013
    Le deuxième "long" de Katell Quillévéré (que je souhaite en "second" !) est hautement prévisible, dans ses "rebondissements", dès l'instant que les personnages sont mis en place, et véhicule une "morale" à deux balles. Un progrès cependant par rapport à "Un Poison violent", qui trouvait vite son inspiration principale dans une charge laïcarde pesante contre la religion catholique. Sur la subtilité et l'invention, cependant.... on y reviendra.
    Le film s'ouvre sur une gamine de 5 ans boulotte, dont la prestation lors d'une fête d'école est immortalisée par un père de famille ému (François Damiens). Le veuf laborieux (chauffeur routier) n'a pas refait sa vie (ne voyant qu'à la sauvette une patiente candidate au remplacement de la défunte), et élève de son mieux ses 2 filles : Suzanne (Sara Forestier, à l'âge adulte - pendant 15 ans à peu près), la petite boulotte (devenue filiforme, dès l'adolescence) et Maria, son aînée (Adèle Haenel - adulte). Maria reste dans le rang - ouvrière dans une petite usine textile à Marseille, elle rentre voir son père et sa cadette tous les week-ends à Alès (dans le Gard limitrophe), mais n'oublie pas de s'alcooliser en boîte (son unique "loisir", semble-t-il). La "rebelle", c'est Suzanne ! Mère d'un enfant sans père au lycée, elle rencontre son mauvais ange quelques années plus tard, Julien, et forme assez vite avec lui un duo façon Bonnie & Clyde du pauvre, en ayant laissé son petit garçon, Charlie, à la garde de sa soeur. Laquelle refile l'enfant à leur père. Qui en perd la garde, au profit d'une famille d'accueil - car il s'absente trop souvent au goût des services sociaux.
    On est à la limite du quart-monde, toujours très gratifiant cinématographiquement ("signifiant" pour le spectateur bobo visé - sans oublier qu'il est lucratif, car il permet de trouver les financements sans problème, entrant pile dans le cahier des charges des différents organismes à solliciter). Et à la lisière entre le mélo ordinaire (ici un classique : l'histoire d'une famille qui n'a pas de chance - sniff) et le portrait "attachant" : celui de Suzanne, qui cherche (et trouve) son destin en s'attardant sur la case "prison".
    La seule surprise vient d'un François Damiens au "look" inhabituel côté pilosités: imberbe (puis moustachu, sur le tard) et, assez loin dans le film, avec des cheveux !
    La réalisatrice a voulu gommer le pathos en systématisant les ellipses : bof ! Quant au récit lui-même, platement linéaire (les récurrences "elliptiques" mises à part), ses chapitres se déroulent gentiment, de manière quasi "téléphonée" - figures imposées d'un drame étriqué.
    Seule chose à sauver : la prestation très méritoire de Sara Forestier. Mais ses efforts de tous les instants pour emporter la conviction tournent bien sûr à vide, la "partition" à jouer étant bien courte.
    Julien D
    Julien D

    1 219 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2013
    Même si l’on peut se demander, pendant la première demi-heure, où Katell Quillévéré veut nous emmener avec son petit mélodrame sur la parentalité dont la seule idée de mise en scène semble être de marquer ses ellipses par de brutaux fondus au noir, les évènements tragiques qui vont ensuite commencé à faire exploser ce cocon familial déjà précaire réussissent à rendre toute la seconde partie particulièrement poignante. Le jeu très intense et formidablement nuancé auquel se livre le duo d’actrices formé par Sara Forestier et Adèle Haenel confirme qu’il s’agit bien de deux des comédiennes les plus talentueuses de leur génération, de la même façon que François Damiens réussit, deux ans après son partition subtile dans La délicatesse, à prouver qu’il a plus d’une corde à son arc. La fragmentation en saynètes de ce portrait réussit à nous en faire profiter des moments les plus bouleversants, faisant l’impasse sur des évènements qui auraient peut-être fait perdre au scénario son intention de ne pas porter de jugement moralisateur sur les personnages. Si Katell Quillévéré avait remis son scénario entre les mains d’un cinéaste plus inspiré en matière de mise en scène plutôt que de le réaliser elle-même, Suzanne aurait sans conteste été le mélodrame le plus marquant que le cinéma français ait eu à nous offrir cette année.
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