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ISAO12
51 abonnés
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2,5
Publiée le 23 décembre 2013
Damiens émouvant cela prouve qu'il peut changer de registre mais dans un film dur ou tous les acteurs sont excellents deux choses impardonnables: une avocate prolo pas du tout crédible dans ce role et surtout tout le monde vieilli sauf...Sarah Forestier ! cherchez l'erreur !!!
Film assez déroutant, j'ai du mal l'évaluer par manque de liens dans les trajectoires de chaque personnage et perturbé par l'écran noir entre les chapitres mais bon???
prétentieux et vide...¨Pas de scénario, des dialogues de peu d'intérêt......une mise en scène sans surprises, on fait du sous Pialat....Le résultat est confus et ennuyeux, un film à oublier le plus vite possible, avec ou sans Sara forestier, d'ailleurs je viens de sortir de la séance, je ne sais même plus de quoi cela parle, un cinéma qui se voudrait "moderne" mais qui ne l'est pas ...A éviter..... piégé par la pub
Après Un lent poison, Katell Quillévéré confirme qu'elle est une grande réalisatrice. Elle n'a que 33 ans. Comment combler le vide incommensurable de l'absence d'une mère? Comment faire avec une mauvaise rencontre,de celle qui mène sur les chemins de la perdition? La réalisatrice aborde de très nombreux sujets avec beaucoup de finesse et c'est très agréable de voir Sara Forestier et François Damiens dans de tels rôles. spoiler: Même si le film peut être par moments très lourd, la fin avec sa jolie note d'espoir montre que Suzanne a pu trouver Sa solution. Très, très beau film.
"Suzanne" est un drame social, comme souvent dans le paysage cinématographique français, rien de plus, ni de moins. Pour autant le film présente quelques très belles choses, dans le jeu de certains très bons comédiens. Autant dire de suite que même si Sara Forestier "risque" encore une nomination aux Césars (voire plus si affinité), son jeu n'a pourtant rien d'extraordinaire (peu de dialogues et un rôle qui manque d'énergie dans ses émotions : bon ok je n'accroche pas vraiment au jeu de cette actrice, donc je ne suis pas du tout client cette fois encore). Alors que François Damiens démontre encore une fois sa grande justesse de jeu, c'est en effet surtout la fabuleuse Adèle Haenel (découverte dans le superbe "Naissance des Pieuvres") qui se montre la plus convaincante. La grande actrice du film, qu'on ne s'y trompe pas, c'est bien Adèle H ! ;)
Du pathos du pathos ..... Du factuel, aucune profondeur psychologique ( peut-être voulue, puisque l'inconsistance est l'une des caractéristiques du type de personnalité joué par l'actrice principale) On s'ennuie beaucoup en tout cas.
Avec Katell Quillévéré, toute jeune réalisatrice, une chose est certaine. Le cinéma français se porte bien ! Après le succès de, Poison violent, son premier long-métrage, cette deuxième réalisation est une parfaite réussite.
Un scénario judicieux et accompli. Une réalisation sans faille. L'histoire, renversante d'une jeune femme issue d'un milieu modeste. Quelques écrans noirs font basculer les époques et, par des ellipses parfaitement réussies, la trame avance sur les vingt années de la vie de Suzanne. L'amour et ses dangers. Aveuglement et passion totale. Abandon de soi. L'espoir, plus fort que tout. À la fois tendre et cruel, doux et violent. Ténébreux et lumineux. La noirceur du sujet reste en retrait face à la force des sentiments chez des gens comme tout un chacun, et finalement extraordinaires. Ce n'est pas si courant !
Pas d'effets spéciaux. Peu de bruit. Les dialogues sont justes et laissent souvent la place à des regards qui en disent long. Magnifique portraits de ces acteurs qui incarnent les personnages de ce drame intense et qui touche au cœur.
La grande réussite vient aussi de la prestation de l'ensemble des comédiens. Tous indispensables, de l'apparition d'Anne le Ny à Corinne Masiero, impeccable dans le rôle d'une simple avocate. Une nouvelle "gueule" dans le cinéma français avec Paul Hamy. Pour un non professionnel il a tout pour devenir un grand. François Damiens m'a ému aux larmes. Sarah Forestier et Adèle Haenel toutes deux justes et touchantes, trouvent ici des rôles à la hauteur de leur talent respectif.
Un film noir à voir sans attendre. Les frères Dardenne ou Abdellatif Kéchiche n'ont qu'à bien se tenir. Une jeune réalisatrice brillante , après le très décevant "un poison violent", est sur leurs traces. Elle réussit à nous passionner avec une simple histoire d'amour, dans un milieu populaire, et avec des comédiennes qui ne sont pas (encore) des têtes d'affiche. L'intelligence des situations et des images est étonnante. Des ellipses pertinentes, des dialogues réalistes alternent avec des silences lourds mais encore plus réalistes et pertinents. François Damiens est un vrai chauffeur routier, veuf inconsolé, père aimant et un peu dépassé...un numéro d'acteur étonnant!
Déjà la bande-annonce ne laissait pas de doute : Suzanne ne serait pas une fille facile ! Quand elle annonce à son père qu’elle est enceinte à 17 ans et qu’elle gardera le bébé « par ce que ça me plaît !» on devine que son brave papa routier et sa sœur chérie ont du souci à se faire. De fait, la fille-mère, qui porte le poids de sa mère inconnue, assumera à son tour la maternité quoi qu’il lui en coûte. C’est-à-dire malgré les cavales et la taule et malgré son dealer de mec qui l’entraine dans sa propre dérive !
Cet acharnement se nomme-t-il amour fou ? Où simple entêtement qui la pousse tout abandonner jusqu’à faire le vide autour d’elle. Nous on voit que Suzanne a une relation quasi-suicidaire à Julien. Et que son orgueil est marque de soumission plus que d’indépendance, mais elle ?
La construction du film n’est pas d’une parfaite limpidité. Le recours permanent à l’ellipse pour faire défiler 25 ans de vie et dire les faits sans les montrer relève du procédé. Et elle empêche l’émotion d’être au rendez-vous de cette histoire forte qui vaut surtout par l’interprétation de l’héroïne. Sara Forestier est toujours sur le fil, dans un état émotionnel extrême, « comme si elle vivait littéralement dans la douleur de Suzanne ». Pauvre Suzy !
Soyons clairs : je ne me vois pas me ranger avec ceux-celles qui encensent le cinéma français quand il nous concocte ce genre de documentaire social hyper-réaliste et désespérément chiant, car se mettre ainsi au ras de la vie ordinaire, faire ainsi un focus animalier sur des gens (trop) ordinaires, n'est pas une vraie expérience cinématographique passionnante ! Il y a comme une accumulation trop c'est trop de clichés .... Suivre les aléas de la vie de ladite Suzanne - une inconséquente et irresponsable notoire en qui je l'espère, aucune "nana" (employé affectueusement) ne se reconnaîtra - ne constitue pas une trame vibrante. Je confesse avoir été troublé par le jeu - très juste - des acteurs (préférence pour le jeu de l'actrice qui joue la jeune sœur Maria) mais ça me conforte dans l'idée que le traitement hyper-réaliste façon docu n'est vraiment pas ma tasse de thé. J'aurai du aller voir "Le géant égoïste" ..
Ce serait l'histoire d'une famille incomplète mais où tout le monde s'aime plus ou moins (mal)adroitement. Suzanne, fille sans mère devient fille-mère puis s'enfuit, revient, part, puis doit rester. Autour d'elle, la vie s'installe tant bien que mal. On comprend vite que lorsqu'elle a le choix entre faire une c... ou autre chose, elle choisit d'aller de l'avant. Le tout dans une lumière chaude du Sud hivernal et au son d'une musique originale qui colle à l'image, elle-même soutenue par un son inventif. Bref, c'est la vie!