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    Suzanne
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    3,6
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    305 critiques spectateurs

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    al111
    al111

    22 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2013
    Suzanne, comme le personnage joué par Sandrine Bonnaire dans "à nos amours". Est-ce un hommage à Maurice Pialat ? Un clin d'œil peut-être involontaire ? Katell Quillévéré raconte vingt-cinq ans de la vie d'une femme et de son entourage en faisant l'impasse sur les évènements les plus marquants, les naissances ou les morts, que l'on apprend par déductions, entre les ellipses. Dans sa façon de filmer, de mettre en scène les personnages, d'organiser son récit, il y a quelque chose de profondément original et aussi une sorte de reconnaissance de l'influence d'un cinéma de l'émotion brute. C'est beau pas parce que l'image est belle ou parce que les rapports entre les personnages nous donnent du bonheur ou de la douceur, mais bien parce qu'on sent une grande sincérité dans tout ce qui se passe à l'écran. La jeune réalisatrice en est à son deuxième long métrage et après "un poison violent", elle confirme un talent singulier et une direction d'acteurs formidable : Sara Forestier est magnifique, sombre et lumineuse, forte et fragile ; Adèle Haenel apporte une présence incroyable, elle fait croire à l'indépendance de son personnage ; mais celui qui étonne le plus, c'est François Damiens, comme Galabru ou Lio dans "un poison violent", il est transfiguré, débarrassé de son étiquette de gros balourd qui fait rire.
    On pourra reprocher au scénario de passer par un peu trop de noirceur, et que les notes d'espoir ne s'y insèrent que par des artifices, mais au final, on en sort secoué, mélancolique, atteint. C'est aussi cela, le cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 décembre 2013
    Quand l'amour nous bousille le cerveau... Film émouvant. Les acteurs sont formidables!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 décembre 2013
    Je suis allée le voir un peu par hasard mais finalement ce fut une bonne surprise .
    Le jeu des acteurs et le scénario m ont plu
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    137 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 décembre 2013
    Ah l'amour. "Sentiment très intense, attachement englobant la tendresse et l'attirance physique", comme aime préciser madame Larousse, éditions 2006. Cet amour, la réalisatrice à bien du mal à le faire partager avec son public. Et même si on rajoute à ce drame de l'euphorie à quinze pour-cent des scènes, cela ne suffit pas au spectateur pour s'attacher aux personnages. Rajouté à cela de longs moments ou la caméra ne regarde QUE Sara Forestier, impressionnants mais trop nombreux. Vraiment dommage que l'ennui perdure, car le casting est véritablement IMPECCABLE! Une semi-déception, si on peut appeler ça comme ça.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 885 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 décembre 2013
    Absolument remarquable par la qualité de réalisation et le talent des trois acteurs principaux, tous excellents, et notamment S. FORESTIER et F. DAMIENS. Un scénario de réalisme social nettement teintée de tragédie, qui s'étire habilement sur 25 années. Une leçon sans morale sur la résignation fataliste à l'accomplissement de destins dictés par les pulsions humaines et le déterminisme social. A ne pas manquer en cette fin d'année malgré le lot de bons films sortis.
    Laulau231282
    Laulau231282

    10 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 décembre 2013
    C'est long c'est long, autant certains films vous mâchent le travail autant là on vous en dit le moins possible. Une belle déception pour des critiques pourtant positives, je ne comprends pas l'intérêt de ce film !
    Jean Marc Dinaut
    Jean Marc Dinaut

    22 abonnés 298 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2013
    Ce film sombre et magnifique vous fera voyager sur 25 ans, dans la vie brutale et passionnée de son héroïne. Sans concession, Suzanne se perd dans l' irréel, la tragédie, la souffrance sans se soucier du mal qu'elle fait autour d'elle. Une seule chose compte pour elle, vivre sa vie, qu'importe les conséquences. Tout s'écroule autour d'elle et à cause d'elle, mais rien en surface ne la touche. Embarquée par son homme( une gueule de JP Belmondo jeune" A bout de souffle") dans un univers glauque, elle s’abîmera sans se sauver, ni sauvera ses enfants. A coup d'ellipses brutales qui dégraissent le film de toute longueurs. Toute cette famille avance dans les deuils - en mesurant aux cours des ans, la progression irrépressible de la calvitie de François Damien - dans les méandres de la douleur avec beaucoup de courage et d'humanité, le film ne se ferme pas, il continue...
    fornasetti
    fornasetti

    2 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 décembre 2013
    Suzanne.
    Suzanne, en hommage à Sandrine Bonnaire dans "A nos amours" de Maurice Pialat?
    Suzanne, c'est aussi le prénom du bébé de mon frère et celui de la grand-mère de sa femme.
    Suzanne, une chanson mélancolique qui me donne toujours la chair de poule lorsque je l'écoute sans rien faire d'autre, les dimanches après-minuit : "Suzanne takes you down to her place near the river. You can hear the boats go by. You can spend the night beside her. And you know that she's half crazy...".
    Suzanne, une copine de Charleville-Mézières : une crâneuse qui se la pétait grave parce qu'elle devait
    son prénom au poème de Léonard Cohen cité ci-dessus,
    Enfin Suzanne, le flm.
    Moi qui hais profondément les gens qui, au cinéma : mangent en faisant du bruit avec leur bouche, parlent (même en chuchotant) ou ronfle (si, si, les après-midi dans les salles fréquentées par le 3ème âge, cela arrive parfois) et bien j'avoue avoir dormi à la vision de ce film. Après être retourné le voir, j'ai compris pourquoi.... La première faute : le scénario, la deuxième : la mise en scène. Et du vide... Seule, l'interprétation de Sarah Forestier sauve cette Suzanne-là.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 janvier 2014
    Bien joué, acteurs impec, mais trop noir pour être honnête ou apporter quelque chose. Ça aurait pu, on en sort en se disant qu'on a peut-être vu un bon film... mais non quand même. Trop lourd, trop rapide ou trop long, trop peu de détails, trop peu de relief, trop elliptique. Catégorie : film pleurnichard et glauque. Critique PMU : "Elle est bonne Adèle Haenel"
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 décembre 2013
    Un premier film très inégal qui se sauve grâce à une mise en scène plutôt réussit et des acteurs, avec François Damiens en tête, juste excellent. Cependant le film pêche par son scénario lourd et où les ellipses nombreuses nous coupe de la trame du film. Le manque d'indications temporelles et spatiales tout le long du récit nous perd car , le scénario est d'une prétention énorme à vouloir ne pas guider par le spectateur on finit par le perdre complètement. Le film se déroulant sur 25 ans voire plus et dans différents lieux avec des sauts dans le temps complètement à l'improviste, et parfois sans réel changements. De ce fait on ne s'attache pas aux personnages, on attendra juste le prochain mauvais choix ou le prochain coup dure. Imaginez les malheur de Sophie ou un téléfilm de M6 avec un vrai réalisateur et de très bon acteur voila le résultat. Sarah Forestier est juste excellente tout l'émotion du film vient d'elle, cependant le vieillissement effectué sur François Damiens est inexistant sur elle. Il se passe 15 ans sans changer de tête et au final on a l'impression qu'elle à 5 ans de plus que son fils. Je passerai sur certains dialogue creux et d'une maladresse énorme, mais parfois relevé par de bons passages. Même si le résultat global est décevant avec aussi d'énorme longueurs, cela reste prometteur
    A suivre.
    sararemi
    sararemi

    6 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2013
    très beau film on voit ce père cmplètement dépassé mais qui continue malgré tout à s'occuper de sa fille qui n'en a rien à faire je vais retourner le voir cet après midi car il m'a bcp plu. Merci à tous ces acteurs qui m'ont transportée dans cette histoire!!
    Wouppa
    Wouppa

    3 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2013
    La Caméra de Katell Quillévéré observe la vie d'une jeune femme qui, par chacune de ses décisions, fait tourner le cours de sa vie radicalement.
    Suzanne est insouciante mais fragile, encrée dans la vie par ses contraintes (enfant et emploi très jeune), mais vit dans un autre monde.
    Dans ce film et dans cette seule famille, les univers de chacun se superposent et les personnalités s'entrechoquent.
    On y trouve l'Amour qui permet d'accepter, la passion qui libère (et isole), mais aussi la souffrance d'un père travailleur et désemparé.
    Ce film montre avant tout la diversité des gens, des personnalités, et des choix qui segmentent et orientent une vie.
    Tout au long du film, Suzanne grandit, confrontée à une réalité qu'elle a créée mais pas souhaitée, film d'espoir où la performance de Sara Forestier est l'une des meilleure depuis longtemps.
    Cinephille
    Cinephille

    160 abonnés 628 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2013
    L'immense avantage de ce film c'est qu'il offre un rôle dramatique à François Damiens qui s'en tire évidemment très bien. Egalement que Sara Forestier y est à peu près sobre dans son jeu ce qui là aussi n'est pas fréquent. Ceci mis à part, on a l'impression de voir un film datant des années 60/70. Tout y est étrangement très daté : le père camionneur, la fille mère célibataire qui reste vivre avec son père...mais aussi l'esthétique du film. Pourquoi un tel parti-pris ? L'autre gros souci c'est qu'on n'a pas d'empathie pour les personnages. Suzanne on a envie de lui mettre quelques baffes, sa soeur on a envie de lui hurler d'arrêter d'être la bonne poire, et même le papa parfait on ne s'y attache pas vraiment. Enfin, Corinne Masiero et Anne Le Ny sont deux actrices qu'on aime bien mais dont on commence à se lasser en "marraines-seconds rôles du nouveau cinéma d'auteur".
    poet75
    poet75

    278 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2013
    C'est toujours une gageure que d'évoquer, au cinéma, des destinées en les accompagnant dans la durée, c'est-à-dire pendant plusieurs dizaines d'années. Pour son deuxième film (après "Un poison violent, film déjà très réussi), c'est ce défi qu'a choisi de relever la réalisatrice Katell Quillévéré, et elle y excelle de manière totale.
    Ce sont les destinées d'un père et de ses deux filles que nous suivons tout au long de ce film, sur une période d'à peu près vingt-cinq ans. Le père, Nicolas (François Damiens), est un chauffeur routier dont on saura rapidement qu'il est veuf et qu'il élève seul ses deux filles: Maria (Adèle Haenel), son aînée, et Suzanne (Sara Forestier), la cadette.
    La belle harmonie qui semble régner dans cette famille sera mise à mal, chahutée, voire brisée de manière temporaire, au fil des événements, et ce dès le moment où Suzanne révèle qu'elle est enceinte et qu'elle met au monde un fils prénommé Charlie. On ne saura pas qui est le père. Suzanne aura, par la suite, à faire des choix ou à se laisser emporter par les circonstances: dans tous les cas, il y aura, dans sa vie, des rencontres et des décisions qui seront lourdes de conséquences. La rencontre la plus déterminante sera celle de Julien, un jeune type dont elle tombe follement amoureuse et qui lui fera tout larguer pour mener avec lui une vie aventureuse et chaotique. Les délits, la prison, le deuil, mais aussi la naissance d'une fille: c'est une vie malmenée que celle de Suzanne, mais une vie qu'il faut construire encore et encore, malgré les coups du sort. Et c'est bien, en fin de compte, la vie qui est la plus forte!
    Pour évoquer vingt-cinq années de la vie ou des vies de ses personnages en à peine une heure trente de film, Katell Quillévéré, la réalisatrice, a été conduite à faire des choix de scénario assez radicaux. Il a fallu, bien évidemment, procéder à de nombreuses ellipses, laisser hors caméra beaucoup d'événements, et y compris parmi les événements les plus lourds de conséquences. Ces choix, au lieu d'amoindrir le film, l'enrichissent et ravissent le spectateur exigeant. Je l'ai déjà dit et je le redis: je n'aime rien tant que ce cinéma-là, ce cinéma qui mise sur l'intelligence du spectateur et qui l'invite, en quelque sorte, à combler les manques! Je déteste les réalisateurs qui n'ont pas de meilleure idée de mise en scène que de tout nous mettre sous les yeux (y compris le pire, comme les abominables séances de torture dans "Prisoners"!). Pas besoin de montrer les actes délictueux commis par Suzanne: ce que choisit de montrer Katell Quillévéré, ce sont les conséquences des actes, plus que les actes eux-mêmes. Conséquences sur elle-même, sur son père, sur sa soeur. Et c'est passionnant, bien plus que si nous étaient montrés Suzanne et Julien cambriolant une maison, par exemple.
    Servis par des comédiens de grand talent (car, malgré son titre, ce film ne se concentre pas uniquement sur le sort de Suzanne), ce long-métrage est sans aucun doute l'une des meilleures surprises de cette fin d'année 2013 (une année pourtant fertile en beaux événements cinématographiques). 8/10
    Dominique H
    Dominique H

    5 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 décembre 2013
    Après un début un peu long , on rentre dans le film, agreable, mais sans plus. Histoire intéressante sur la fatalité: je ne peux rien
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