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    Suzanne
    Note moyenne
    3,6
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    306 critiques spectateurs

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    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 décembre 2013
    Absolument remarquable par la qualité de réalisation et le talent des trois acteurs principaux, tous excellents, et notamment S. FORESTIER et F. DAMIENS. Un scénario de réalisme social nettement teintée de tragédie, qui s'étire habilement sur 25 années. Une leçon sans morale sur la résignation fataliste à l'accomplissement de destins dictés par les pulsions humaines et le déterminisme social. A ne pas manquer en cette fin d'année malgré le lot de bons films sortis.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 juillet 2014
    Il est rare de voir François Damiens dans un rôle si dramatique. On peut être surpris au début mais finalement on se rend compte qu'il rentre très bien dans ce rôle de ce père fragile, bouleversée par les moments difficiles qu'il doit affronter. C'est un drame du début à la fin, le film se ressent dans une ambiance pesante, même si la fraicheur des deux jeunes filles tentent de donner de l'espoir pour la suite.
    On est vite pris en peine pour les dures aventures de Suzanne même si au fur et à mesure du film, on se lasse quelques peu des événements, le film peine à finir, on tombe dans la redondance dans les événements. Dommage mais cela ne gâche pas ce très beau drame.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 décembre 2013
    Bon film d'histoire de vie. Ce film m'a fait penser à l'ouvrage de Bertrand BERGIER, Les Affranchis (2000). Je le recommande !
    svtlben
    svtlben

    27 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Un bon scénario, mais mal raconte, mal filme, tous les événements de la vie de Suzanne tombe comme la neige sur la tête. Une mention pour F. DAMIENS qui excelle autant en comédie que dans les films dramatiques Je dirais que c'est un telefilm avec une histoire touchante.
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    14 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2013
    La vie tragique d'une famille de gens simples qui vivent et existent grâce à l'amour, la passion, la détermination, la souffrance. Un jeu exceptionnel délivré du plus profond d'eux mêmes par chacun des 3 acteurs principaux qui nous tiennent en haleine jusqu'à enfin une note positive. Et qui nous touchent à chaque étape de leurs vies.
    Sandy A.
    Sandy A.

    1 abonné 10 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2022
    Encore un de ces films à couper le souffle, qui vous laisse vibrante et pantelante ...
    Jeu subtil, tout en regards et émotions ...
    Tout ce que j'aime et redemande encore et encoooorrreeee.....
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 décembre 2013
    Un film qui rassemble toutes les habitudes indigestes du film d'auteur !
    elriad
    elriad

    440 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2014
    Ce film typique du cinéma d'auteur français n'apporte rien de nouveau. Et si Sara Forestier illumine le film de sa sauvage et bouleversante interprétation, trop d’ellipses, même si elles sont revendiquées, finissent par nuire à la dramaturgie du film. Le film finit par trouver son rythme après une grosse première demi-heure, mais le sujet misérabiliste a bien souvent été mieux abordé et plus subtilement. dommage.
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2013
    C'est toujours une gageure que d'évoquer, au cinéma, des destinées en les accompagnant dans la durée, c'est-à-dire pendant plusieurs dizaines d'années. Pour son deuxième film (après "Un poison violent, film déjà très réussi), c'est ce défi qu'a choisi de relever la réalisatrice Katell Quillévéré, et elle y excelle de manière totale.
    Ce sont les destinées d'un père et de ses deux filles que nous suivons tout au long de ce film, sur une période d'à peu près vingt-cinq ans. Le père, Nicolas (François Damiens), est un chauffeur routier dont on saura rapidement qu'il est veuf et qu'il élève seul ses deux filles: Maria (Adèle Haenel), son aînée, et Suzanne (Sara Forestier), la cadette.
    La belle harmonie qui semble régner dans cette famille sera mise à mal, chahutée, voire brisée de manière temporaire, au fil des événements, et ce dès le moment où Suzanne révèle qu'elle est enceinte et qu'elle met au monde un fils prénommé Charlie. On ne saura pas qui est le père. Suzanne aura, par la suite, à faire des choix ou à se laisser emporter par les circonstances: dans tous les cas, il y aura, dans sa vie, des rencontres et des décisions qui seront lourdes de conséquences. La rencontre la plus déterminante sera celle de Julien, un jeune type dont elle tombe follement amoureuse et qui lui fera tout larguer pour mener avec lui une vie aventureuse et chaotique. Les délits, la prison, le deuil, mais aussi la naissance d'une fille: c'est une vie malmenée que celle de Suzanne, mais une vie qu'il faut construire encore et encore, malgré les coups du sort. Et c'est bien, en fin de compte, la vie qui est la plus forte!
    Pour évoquer vingt-cinq années de la vie ou des vies de ses personnages en à peine une heure trente de film, Katell Quillévéré, la réalisatrice, a été conduite à faire des choix de scénario assez radicaux. Il a fallu, bien évidemment, procéder à de nombreuses ellipses, laisser hors caméra beaucoup d'événements, et y compris parmi les événements les plus lourds de conséquences. Ces choix, au lieu d'amoindrir le film, l'enrichissent et ravissent le spectateur exigeant. Je l'ai déjà dit et je le redis: je n'aime rien tant que ce cinéma-là, ce cinéma qui mise sur l'intelligence du spectateur et qui l'invite, en quelque sorte, à combler les manques! Je déteste les réalisateurs qui n'ont pas de meilleure idée de mise en scène que de tout nous mettre sous les yeux (y compris le pire, comme les abominables séances de torture dans "Prisoners"!). Pas besoin de montrer les actes délictueux commis par Suzanne: ce que choisit de montrer Katell Quillévéré, ce sont les conséquences des actes, plus que les actes eux-mêmes. Conséquences sur elle-même, sur son père, sur sa soeur. Et c'est passionnant, bien plus que si nous étaient montrés Suzanne et Julien cambriolant une maison, par exemple.
    Servis par des comédiens de grand talent (car, malgré son titre, ce film ne se concentre pas uniquement sur le sort de Suzanne), ce long-métrage est sans aucun doute l'une des meilleures surprises de cette fin d'année 2013 (une année pourtant fertile en beaux événements cinématographiques). 8/10
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mars 2019
    Suzanne est une œuvre audacieuse qui traite de l’intégralité d’une vie en très peu de temps. Le portrait de cette jeune fille totalement irresponsable se veut une ode à la liberté, mais démontre aussi la nécessité de penser aux dommages collatéraux occasionnés par cette attitude égoïste du personnage principal. Même si l’on peut apprécier le long-métrage pour la qualité de sa réalisation et pour les prestations impeccables des acteurs, il est souvent difficile d’adhérer à la démarche du personnage principal, véritable tête à claques. Bref, un film correct, mais assez énervant dans le fond, à cause de sa protagoniste centrale.
    BeatJunky
    BeatJunky

    154 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2013
    Un film plus puissant qu'il n'y paraît. J'en suis sorti un peu déçu vu les critiques de spectateurs que j'ai pu lire ici et finalement je n'arrête pas d'y penser depuis! Quel récit de vie! Un sujet très actuel sur une fille qui se laisse vivre comme elle le sent sans finalement perdre la tête puisqu'elle assume ses responsabilités de bout en bout.... Un film Touchant
    L'interprétation des 3 protagonistes principaux est plus qu'excellente, notamment celle de François Damiens qui m'a totalement bluffé!
    Mise en scène très juste, scénario réaliste.... Un grand film qui restera dans les têtes.....En tout cas dans la mienne!
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    174 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2014
    Katell Quillévéré était plus inspirée avec "Un poison violent" dont les séquences et les plans étaient bien plus subtils. Ici, on est face à un film plus conventionnel relatant une histoire où les malheurs s'accumulent (des morts, de la prison, des enfants sans parents, etc.). Les fameux fondus au noir qui nous cacheraient des années de récit et rendraient le spectateur actif sont loin d'être aussi importants que la presse le dit. Il faudrait être stupide pour ne pas comprendre ce qui se passe pendant l'écran noir. Au final, ce ne sont que de banals faux raccords... Bref, un film sans réels reliefs.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    136 abonnés 1 632 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2014
    Suzanne est une jeune fille élevée avec sa cadette par un père aimant mais seul, leur mère est décédée. Très proche de sa sœur, mais souhaitant comblée un vide, adolescente, elle va décider de garder l’enfant d’un garçon restant inconnu pour le spectateur et l’enfant lui-même. La réalisatrice décide sciemment d’écarter tout ce qui n’est pas utile au biopic réaliste de Suzanne ; à d’autres reprises, elle fera de même. Jeune adulte, elle tombe amoureuse d’une petite frappe qu’elle décidera de suivre quitte à laisser tomber père-sœur et enfant. Là, aussi Katell Quillévéré ne nous livrera rien de la vie de Bonnie and Clyde du couple. Elle opte tout au long du film pour un montage en ellipse bien senti afin de se concentrer sur l’essentiel : un parcours affectif plutôt qu’une fugue criminelle. Donc comme le père du petit, les actes criminels seront maintenus toujours hors champ ; c’est une des forces du film que de ne pas tomber dans le moralisme bon marché ou le sensationnalisme. Puis par ces ellipses, elle laisse aussi du blanc sur des paires d’années à chaque fois ; on reprend Suzanne et la romance redémarre à chaque fois, les années filent à vive allure et le film garde un rythme soutenu. L’art des ellipses révèle l’intelligence même du film, car toujours habile.
    Par contre, les choix de Suzanne restent comme des énigmes au terme du film, un personnage incompréhensible. Ce film incarne l’orientation du cinéma français actuel où les metteurs en scène font le choix d’éviter toute moralisation hâtive et toute psychologisation des personnages. Ces derniers nous laissent donc trop souvent perplexes. Suzanne ne tire aucune leçon de ses erreurs et de son éducation ; c’est troublant. La perte précoce de la mère est l’explication de cette fuite effrénée en avant, ce premier regard profond et mélancolique d’elle enfant et que l’on reverra à plusieurs reprises peut nous le laisser penser. Mais d’un autre côté on nous montre un père aimant, affectif, investi dans l’éducation de ses filles, disponible, mettant sa propre vie sentimentale entre parenthèse pour l’éducation de ses filles, bosseur,… Et Suzanne, qui aime pourtant ce père, fait des choix de vie déconnectés de ce cadre éducatif. Comment partir à la dérive dans ce cadre éducatif ? Çà laisse songeur. Bon on peut penser aussi Suzanne sourde à ce conditionnement social dans lequel sa propre sœur entre si bien. Suzanne revendique le droit d’être une fille indigne et une mère détachée, dans un élan d’égoïsme. Mais le portrait de la femme libre devient douteux dès lors que Suzanne n’existe plus que par son désir inconditionnel pour Julien ; la roue tourne et c’est la représentation d’une femme soumise en définitive !!! Et pour finir, d’un côté on fait l’éloge du cadre éducatif structuré comme fondateur d’un adulte épanoui en nous montrant le trajet de vie du fils de Suzanne ; mais curieusement, l’absence de mère biologique pour Suzanne explique à lui seul sa dérive… contradictoire.
    Les thèmes abordés et l’histoire de cette jeune femme sont passionnants, mais la genèse de cette trajectoire est tellement mise à l’écart que ce personnage reste hermétique. Dommage. Je reste donc avec une impression très partagée par rapport à ce film.
    Ajoutons à cela une fin d’une niaiserie et d’un convenu absolu… Pourquoi ne pas s’être arrêté 10 minutes plus tôt sur cette phrase de Suzanne : « Je ne m’appelle pas Jeanne Serein » ? Elle est tellement pleine de signification.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2018
    Porté par deux jeunes actrices françaises parmi les meilleures du moment, Sara Forestier et Adèle Haenel, et par un François Damiens étonnant de sobriété, Suzanne raconte avec simplicité 25 ans de la vie d'une femme à qui la vie n'a pas fait de cadeaux, tout en s'intéressant au destin de sa sœur et de son père. Jamais larmoyant, toujours fin et intelligent, le film consiste en une série d'ellipses qui laisse au spectateur la possibilité d'imaginer par lui-même tous les moments que l'on ne voit pas à l'écran. Bouleversant d'humanité.
    Piwi47
    Piwi47

    46 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 décembre 2013
    « Suzanne », traduction imagée du tiraillement perpétuel entre l’inconscient (les mises en danger) et le conscient (subvenir aux besoins de notre progéniture), est un film à la fois mélancolique et lumineux, une œuvre magistrale et complexe, orchestrée de main de maître par Katell Quillévéré. Il faut dire que le jeu exceptionnel de Damiens & Forestier, particulièrement investis, aident fortement.
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