Le moins que l'on puisse dire, c'est que "Mafia Blues" vous fera voir la Cosa Nostra sous un jour nettement plus gai! Quand un parrain new-yorkais sombre dans la dèprime, c'est son psy qui trinque! Harold Ramis, le rèalisateu, orchestre le choc entre Robert De Niro (il faut le voir pleurer comme une madeleine pour un rien), mafieux mal dans sa peau, et Billy Crystal, psychanalyste pleutre, dèpassè par cette force de la nature! L'alchimie èvidente entre les deux comèdiens fait des ètincelles dans cette brillante comèdie! Lisa Kudrow se joint à leurs dèlires avec une belle ènergie! Cette distribution haut de gamme est mise au service d'un festival de gags visuels et de dialogues rèjouissants ("alors vous Doc!") sur fond de thriller! Très sympa...
C'est sympa, c'est un peu drôle, mais ça ne vole pas haut non plus... Le psychothérapeute est tout de même dans une situation bien délicate il faut le reconnaitre, que faire ?
Une parodie de films mafieux assez caricaturale mais tout de même divertissante, avec quelques phases très marrantes, notamment grâce à un superbe Billy Cristal face à un De Niro qui cabotine too much. 2,75
Une bonne comédie déjantée où on rit régulièrement. Il fallait tout de même penser à mettre en scène un mafieux dépressif consultant son psy pour surmonter son mal-être. Certes, Robert de Niro cabotine beaucoup, mais on passe un bon moment de cinéma. Détente assurée.
Ben Sobel est un psychiatre qui s'ennuie. Ses patients ne l'intéressent plus jusqu'au jour où il reçoit Paul Vitti, l'un des mafieux les plus importants de New York. En proie à des crises d'anxiété, Vitti n'est plus à même d'assumer ses fonctions et en vient à harceler Sobel pour qu'il le soigne. "Mafia Blues", c'est presque le pendant comique des "Soprano" dans lequel Robert De Niro s'amuse à parodier les rôles de gangsters qui l'ont rendu célèbre. Face à lui, Billy Crystal est également très en forme et leur duo fonctionne à plein tubes, aidé par un scénario qui ne ménage pas ses personnages et qui ne manque pas d'humour même si l'ensemble a quelques petites baisse de rythme.
Robert De Niro est un mafieux dépressif qui décide de voir un psy en secret. Le casting des mafieux a la "gueule" de l'emploi (Vu en mafieux dans plusieurs films). Cette comédie n'est pas hilarante mais pas mauvaise non plus. Un humour léger tout du long qui est similaire à "Mon voisin le tueur" sur bien des aspects. Il y a d'excellentes références aux grands films mafieux spoiler: La scène des oranges du "Parrain" et plusieurs très bons passages. Le film est irrégulier mais agréable à suivre. De Niro est très bon malgré quelques scènes surjouées, par moment. Et les fédéraux sont rusés. J'ai bien aimé.
C'est avec "Mafia Blues" que Robert de Niro effectue ses réels premiers pas dans la franche comédie sous la houlette d'Harold Ramis, ex-scénariste spécialisé dans le genre qui compte à son actif le succès phénoménal du diptyque "SOS Fantômes" (Ivan Reitman en 1984 et 1989). Le succès du film déclenchera trois ans plus tard une suite qui incitera De Niro sentant les ans venir à s'aventurer à nouveau dans un domaine lui permettant de continuer à conserver un certain crédit auprès des producteurs, ses films plus ambitieux ne rencontrant plus guère d'écho. Le scénario écrit par Ramis avec Peter Tolan et Kenneth Lonergan à partir d'une idée originale des deux auteurs est tout bonnement génial. Un parrain italien soudainement pris de crises d'angoisse est conduit par l'un de ses hommes de main chez un psychanalyste (Bill Crystal) lui-même en proie à des doutes existentiels à force de vivre dans l'ombre de son père, célèbre praticien dans le même domaine. Comble du machisme, le parrain joué par un de Niro fort de tout son background de rôles du même acabit, fournit le sujet idéal à des dialogues succulents nés de la confrontation entre deux mondes qui n'auraient jamais dû se rencontrer. Les circonvolutions des deux hommes pour mener une analyse qui ne doit jamais dire son nom sont drolatiques à souhait et constituent tout le sel du film. Bien entendu Paul Vitti (Robert de Niro) devient vite tyrannique, considérant son psy comme l'un de ses sbires corvéables à merci 24 heures sur 24. Là encore les scènes comiques s'enchainent pour le plus grand plaisir du spectateur. Ces deux ressorts comiques sont tellement efficaces que Ramis tire sans doute un peu trop sur la corde, ne faisant pas assez évoluer l'intrigue autour de personnages secondaires qui viendraient apporter des moments de respiration ou varier le propos. C'est sans aucun doute la seule petite faiblesse de "Mafia Blues" qui permet à Robert de Niro de s'auto-parodier avec délectation, montrant une force comique que l'on avait déjà sentie poindre dans "La valse des pantins" de Martin Scorsese en 1983 et "Midnight Run" de Martin Brest en 1988. Le film a fait un tabac et tout naturellement une suite a été mise en chantier qui n'aura pas la même force que ce premier opus qui s'il ne rejoint pas les grands films de l'acteur italo-américain montre toute l'étendue de son talent. Il faut noter que Bill Crystal lui renvoie parfaitement la balle même s'il ne tirera pas tous les effets escomptés de sa soudaine popularité. Coïncidence, à la même époque le regretté James Gandolfini endosse le rôle de Tony Soprano, autre mafiosi s'allongeant sur le divan dans la série HBO devenu culte. A voir pour passer une excellente soirée.
Habitué du genre, Robert De Niro rendosse le costume du mafioso mais cette fois dans une comédie. Sans être hilarante, celle-ci est plutôt rafraichissante malgré ses facilités. Rien de bien extraordinaire mais de quoi passer un bon moment.
Mafia Blues : une aventure distrayante et animée, parfaitement réalisée par Harold Ramis. Action, rires, jeux de mots hilarants et situations savoureuses animent cette Comédie, le tout sur une agréable bande musicale italo-américaine avec Dean Martin, Louis Prima ... Sur de belles images de Miami et New-York, la réalisation nous propose une jolie transposition vers notre époque, de la pègre des années 30 de Chicago. Elle nous offre aussi un brillant casting, avec la présence de Joe Viterelli dans le rôle (imposant) de Jelly. Billy Crystal est parfait dans son duo avec un Robert De Niro, comme toujours excellent, dans un rôle à double facettes lui permettant pleinement l'expression de ses facéties.
Quand Robert de Niro décide de se mettre à la comédie, il ne fait pas les choses à moitié : il s’acoquine avec deux grosses personnalités du genre, Billy Crystal et Harold Ramis.
Pour ne pas trop se sentir dépaysé, il y incarne un parrain mafieux mal-élevé, sans-gêne et un peu beauf sur les bords, obligé d’aller prendre rendez-vous (enfin, façon de parler) avec un psychiatre un peu ringard et surtout extrêmement occupé par son mariage à venir. A partir de cette situation incongrue, Harold Ramis, Kenneth Lonergan et Peter Tolan tissent un film de deux heures sur fond de guerre des gangs. Si Mafia Blues est très souvent fun et extrêmement sympathique grâce à ses deux acteurs principaux cabotins en diable et bouffeurs de caméra (véritable tour de force d’Harold Ramis de leur permettre d’exister tous deux de manière égale), son supporting cast efficace avec Chazz Palmintieri en méchant ridicule, Kyle Sabihi et l’impayable Joe Viterelli et quelques séquences particulièrement bien mises en scène. Il est alors dommage que le film ne se contente que de garder son idée originale pendant toute la durée du long métrage et qu’il n’essaie jamais de sortir des sentiers battus. C’est clairement rageant car le film a un potentiel fou qu’il n’exploite jamais réellement.
Mafia Blues est sympathique, fun et franchement loin d’être un plaisir coupable. En revanche, on ne peut qu’être déçu qu’au bout de deux heures, le film ne soit pas allé assez loin. Tant pis.
Un mafieux qui consulte un psy. C'est une brillante idée de court ou moyen métrage. Ramis a réalisé un honnête hommage aux films de gangsters en appelant l'acteur emblématique du genre, De Niro, pour interpréter cette fois un bandit pleurnichard et susceptible. Si le scénario contient des moments très drôles et de bonnes répliques, on sent que le film reste artificiellement allongé parce que l'idée ne marche que pendant un certain temps. La réalisation de Ramis est très bonne, ainsi que la reprise de la séquence du Parrain, avec les mêmes cadrages et la même lumière. Les acteurs sont plaisants, excepté Lisa Kudrow qui se contente de jouer au minimum et donc de ne pas être crédible dans ses colères envers Crystal. Le film est tout de même sympathique, surtout en voyant De Niro jouer un mafieux mais dans un autre registre.