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    Au-delà des collines
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    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 novembre 2012
    Après sa palme d'or, Cristian Mungiu nous livre une film sur la religion orthodoxe en Roumanie. Sur ce sujet, il nous livre le portrait d'un groupe qui manipule l'esprit de ses fidèles à l'aide de règles et d'idées absurdes. Les personnages sont enfermés dans ce lieu, sorte de huis clos a ciel ouvert, où aucune échappatoire ne semble apparente. Dedans, l'ambiance est oppressante, à la limite du glauque par certain moment. Le final se chargera de remettre la situation à sa place dans un final magnifique. Les actrices excelle et mérite amplement leur prix d’interprétation. Un film très surprenant qui mérite le détour si l'on passe outre quelque baisse de rythme et une durée assez importante.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    167 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 novembre 2012
    Il faudrait expliquer aux Roumains que Dieu n'existe pas : ils n'ont pas l'air au courant. Ce quiproquo les conduit eux et ce film à toutes sortes d'inepties passablement insupportable pour le spectateur. Comment un jury cannois normalement constitué a-t-il pu donner le prix du scénario à cette histoire complètement débile ?!?? Deux anciennes orphelines se retrouvent après une longue absence. L'une est nonne et ne semble plus trop se souvenir de l'amour homosexuelle qu'elle avait avec la seconde quand elles étaient à l'orphelinat. L'autre est dans une détresse affective qui frise la folie et ne parvient pas à passer même 2 minutes sans son amie. Suit une lutte ridicule et absurde entre cette relation impossible et la Sainte église orthodoxe de Roumanie. Le combat inégal génère une série de scènes archi-répétitives : et que je pleure, et que je crie, et qu'on m'attache, et que je pars, et que je reviens, et que je repars, et que je reviens, et qu'on m'attache, spoiler: et que je meure
    . Bref, un film parfait pour l'UMP actuellement : on y retrouve l'ambiance entre Copé et Fillon et surtout, on voit ce que ça fait d'être bête au point de refuser aux homosexuel(le)s le droit de se marier !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 novembre 2012
    Cristian Mungiu revient fort après sa Palme d’or acquise au Festival de Cannes en 2007 pour 4 mois 3 semaines 2 jours. Au-delà des collines, sa dernière livraison, a réussi à rafler le Prix du scénario et un double Prix d’interprétation féminine lors de l’édition 2012 du grand rassemblement français.

    La suite est par ici : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/11/27/au-dela-des-collines/
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2012
    En toile de fond : la Roumanie postcommuniste et son héritage : les oprhelinats, les hoptitaux sans ressource, les rues défoncées et la religion orthodoxe qui a été tolérée voire encourafée. L'histoire : 2 amies orphelines, jadis liées par un amour qui n'a pas disparu. L'une revient d'Allemagne pour y emmener l'autre. Celle-ci s'est engagée dans la foi et est nonne dans un petit couvent adminstré par un Pope pur mais intégriste et une mère supérieure humaine mais prisonnière de ses croyances. L'amour impossible conduit à tout : la jalousie, la soumission, la simultation et la folie. Après l'impuissance de l'hôpital, la petite communauté se replie sur ses hésitaitions ( accueillir ou rejeter celle qui les perturbe tant), puis en dernière extrémité entrepend de l'exorciser avec violence, mais pour son bien... ce qui entraine la mort de l'intruse, et le retour au monde réel avec l'arrivée de la police.
    La mise en scène est impeccable, austère et lumineuse. Avec des images sublimes et une bande son particulièrement soignée : quand on entre dans une pièce on entend le tic-tac du réveil, les aboiements presque permanents des chiens à à gauche, à droite, devant, derrière, soulignent en permanence le côté sombre du film. La chaine du puits, les caquettement des poules, le bruit des doigts qui éteigent la bougie..tout contribue à donne rà ce film remarquable un carcatère à la fois réalist et oppressant. Les 2 actrices jouent parfaitement leurs rôles : retenue et attirance pour l'une, attirance et rebellion pour l'autre.
    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2012
    Qu'est ce que la foi ? Le film qui se déroule dans un monastère (roumain ?, attention c'est plus une ferme qu'autre chose...) ne pose évidemment pas la question, mais peut amener le spectateur à le faire...Le film montre une micro société qui peut inquiéter, archaique sur certain plans, ou rassurer si l'on veut croire en un Dieu où les régles sont définies, austères et irrévocables.....Une jeune fille va faire l'amère expérience d'une foi qui lui semble imposer par sa seule relation (elle n'a pas de famille), une amie d'enfance...... Techniquement le film est réussi, le jeu d'acteurs (Cosmina Stratan, Cristina Flutur) est très convaincant et procure peu d'ennui, même si la dernière demi-heure où tout se dénoue aurait pu être abrégée.....Paradoxe, le scénario est plutot simple mais la problématique du film elle, est complexe car il soulève la notion de maladie mentale, de déséquilibre affectif, opposés avec la rigidité de la foi, de ses mécanismes (même si la jeune fille a des moments de lucidité et de révolte par rapport à son propre univers)....En résumé le film est engagé et propre techniquement, mais manque sans doute d'un scénario plus attrayant......
    Dorian M.
    Dorian M.

    47 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2012
    Ce film aurait pu être un chef d'oeuvre. Mais Mungiu passe à côté de la relation amoureuse entre Voichita et Alina, ce qui rend le spectateur dubitatif quant à l'évolution de l'histoire.
    L'ambiance pesante du film, la qualité du jeu d'acteurs et l'idée originale qui structure cet exercice cinématographique auraient pu faire de ce film une réussite si seulement Mungiu n'avait pas souhaité brouiller inutilement les pistes.
    Le double prix d'interprétation féminine est mérité : ce film doit donc être vu.
    Sloughi
    Sloughi

    14 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 novembre 2012
    Au dela des collines, la foi est aveugle.
    Après 4 mois 3 semaines et 2 jours Cristina Mungiu nous offre un nouveau choc cinématographique et visuel avec cette plongée au coeur du quotidien d'un monastère. Puissant et émouvant, son film emporte le spectateur et nous laisse le souffle court.
    Du très grand art.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2012
    Au même titre que les Frères Dradenne, Emir Kusturica ou Bille August, Cristian Mungiu fait partie de ces réalisateurs qui ont le bonheur de plaire à Cannes, alors que même si la sélection est assurée par les mêmes personnes d'année en année, le jury change à chaque fois. Sa première sélection officielle lui a valu la Palme d'Or, et son second film en compétition a raflé le double prix d'interprétation féminine et le prix du scénario. Tant mieux, car sinon, aurions-nous eu la possibilité de voir ces films austères venus de la lointaine Roumanie, avec des sujets peu funky (l'avortement sous le régime communiste, la mort d'une jeune femme au cours d'un exorcisme dans un monastère orthodoxe), qui plus est pour le dernier avec le handicap d'une durée de 2 h 31.

    Et pourtant, il aurait été bien dommage de passer à côté d'un tel film. Le cinéma offre une ouverture sur le monde, à la fois dans l'approche d'autres cultures et dans l'interrogation de thématiques peu traitées. C'était le cas par exemple d'" Augustine", auquel "Au delà des Collines" m'a fait penser plusieurs fois, notamment par l'approche religieuse de la maladie mentale. C'est le cas de ce nouveau film de Mungiu, qui nous raconte une histoire qui aurait pu se passer bien avant Charcot, et qui pourtant s'est déroulée en 2005 en Moldavie, où une jeune nonne est morte au cours d'un exorcisme pratiqué par un prêtre qui l'avait séquestrée et privée d'eau et de nourriture.

    La suite sur Critiques Clunysiennes
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    Danielle B.
    Danielle B.

    3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 décembre 2012
    Histoire très forte, inspirée d'un fait divers survenu en 2005.
    Images magnifiques
    Fin surprenante...
    A ne pas manquer !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 novembre 2012
    J'avais peur avant d'entrer en salle, ni de Dieu, ni du diable, mais de l'ennui. Je m'imaginais une overdose de longs plans venteux et neigeux paysagers interminables, comme tombe la neige. Non. Le roumain pas slave mais latin est bavard. Ça parle tout le temps, ça bouge et s'active aux menus tâches quotidiennes, posant le socle du drame final, comme pour le banaliser, le rendre réaliste, et non le mettre en exergue en misant sur notre bonne foi, car nul n'a la bonne foi dans toute cette histoire, que ce soit dans l'amour tout court ou l'amour en Dieu. Il est majoritairement considéré que la religion orthodoxe sous les dictatures communistes de l'Est, en catimini fut un refuge de liberté choisie et de spiritualité non matérialiste. Ici on dirait que la dictature a violé l'âme roumaine jusque dans ses tréfonds y compris dans les traditions anciennes de la croyance orthodoxes qui dans sa retraite, en 2012, est au contraire un bastion grégaire non pas des superstitions idiotes passéistes, mais de le rectitude morale abrutissante des mentalités sous dictature diluées dans le modernisme occidentale et européiste qui se fout de ces souffrances hors d'âge. C'est dans ce silence non pas caché mais totalement refoulé que les gens des villes et de la science et les gens du monastère et de l'ésotérisme christique vont se refiler le problème, jetant le bébé avec l'eau du bain, comme une polémique sociétale inutile masquant les vrais douleurs du peuple ( exemple; bagarre Femen vs Civitas etc). Mungiu nous livre donc une vision impitoyable de la société roumaine, légère d'ignorance et d'auto-analyse absente, lourde des cassures dictatoriales, et Ô miracle, avec cette seule vision de pure vérité, et de questionnements intimes pertinents, caméra espionne, réalisme crue, comme si nous étions des mouches au milieu des personnages, il nous libère comme si le cinéma était une prière... Oui c'est un grand film. La Roumanie aurait-elle son Balzac du cinéma avec Mungiu, et son physique neutre de non génie, de sdf roumain? Il y a de quoi y croire. Pendant que la France a son BHL avec BHL...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 novembre 2012
    Le cinéaste oppose ,sans prendre parti,deux mondes à priori inconciliable.Notre société moderne et des gens heureux de vivre sous l'emprise stricte des dogmes de la religion.En d'autre temps,la pertubatrice aurait était brûlée vive pour sorcellerie.Le réalisateur insiste un peu lourdement sur le fait que nous sommes au XXIième siècle (bruits des avions..) mais finalement notre société ne vaut pas mieux (meurtre sur internet).
    Robin M
    Robin M

    70 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 novembre 2012
    http://lecinemaduspectateur.wordpress.com/2012/11/30/au-dela-des-collines/ | Si la religion chrétienne s’était opposée à son dernier film « 4 mois, 3 semaines, 2 jours » (Palme d’Or, 60e Festival de Cannes), Cristian Mungiu avec « Au-delà des collines » se penche sur les maux qu’elle insère dans une société roumaine gangrenée. Témoin des chaînes qui bloquent le déploiement de son pays, il use alors de la puissance dénonciatrice du cinéma pour faire de son film un manifeste pour une autre Roumanie : une plus ancrée dans les progrès sociaux et économiques. Il proscrit et dénonce à la manière des Frères Dardennes maniant un réel brutal, certes plus esthétisé. « Au-delà des collines » est un film fleuve où chaque seconde converge vers la même tension et la même volonté d’une reddition du pouvoir clérical influençant la société dans son ensemble. Au sommet de la pyramide hiérarchique, la chute du communisme a redonné sa prééminence au Christianisme. Le peuple roumain reste donc servile même si l’oppresseur change de visage. Mungiu dresse ainsi le portrait sombre d’une nation éloignée de sa propre histoire par les Soviétiques. Voicheta et Anita sont alors les symboles même de cette Roumanie sans passé propre, orpheline. Pour le pays comme pour elles, la religion orthodoxe a été une institution refuge. Un abri archaïque pour un peuple désemparé et désabusé qui ne peut évoluer sous ce poids écrasant que la religion représente.

    L’obsolescence de la religion est rendue visible par Mungiu puisqu’il ancre son récit dans un village reclus aux allures de bourg médiéval. Quasiment coupé du monde, la religion se sépare de la ville enfermée entre les collines. Toute superposition entre ville épiscopale et société roumaine est ainsi détruite. L’orthodoxie est relayée « au-delà des collines » comme hors du temps. De plus, tout comme le communisme, ce couvent prône un communautarisme absolu où l’individu perd toute individualité et s’uniformise. La seule différenciation des sœurs réside dans les corvées qui occupent leur journée: celle du puits pour Voicheta. Du petit père du peuple stalinien, la Roumanie glisse vers la figure illusoire du Prêtre comme « père »: mot attirant pour un peuple orphelin. Un chef de couvent charismatique qui fait boire ses paroles à ses ouailles qui les déblatèrent ensuite comme des paroles naturellement récitées. Le plus troublant dans « Au-delà des collines » c’est que la religion astreint la Roumanie a n’être qu’une société de superstitions et d’irrationalisme. Mungiu ne peut même pas concevoir une indépendance de la Science et de la Médecine, et le fait que la Roumanie ne le peut est inquiétant. Il suffit de voir l’absurde prescription du médecin qui ajoute aux médicaments des prières et des lectures de chapitres bibliques redonnant ainsi à la religion sa place centrale pour l’homme que cette dernière s’octroyait au Moyen-Âge.

    Ainsi dans une Roumanie contrainte à se figer dans le passé, le personnage d’Anita est le symbole de cette Roumanie qui refuse cette obscurantisme et qui souhaite aller de l’avant. Sa fuite en Allemagne ne donne en aucun cas une puissance à la société occidentale mais montre seulement que la Roumanie ne doit plus concevoir un avenir tournée vers les fantômes de l’Union soviétique. Cherchant à sauver des griffes de l’Orthodoxie son amie/amante, elle confronte alors sa propre modernité à l’archaïsme obsolète de la religion. Mungiu provoque sans doute en amenant des relations saphiques mais il montre bien que la société évolue et elle ne peut le faire pleinement en étant paralysée par des règles dictées il y a plus d’un millénaire. Voyant que ses propres contradictions sont mises à jour par cette trouble-fête indésirable, la seule solution est de la museler. Mungiu fait alors d’Anita une martyre qui prend les traits d’une christ subversif reposant enchaînée en croix sur les débris du Christianisme. Voicheta, symbole quant à elle d’une Roumanie aveuglée, renaît et se libère progressivement de l’aberration religieuse après une lente avancée dans l’horreur psychologique. Mungiu clos son film sur l’accusation de la religion faisant un parallèle entre une affaire morbide de meurtre familiale et les exactions de l’institution orthodoxe.

    « Au-delà des collines » est un film poignant qui cherche à montrer qu’une autre Roumanie est possible. Cristian Mungiu laisse une lueur d’espoir dans le personnage d’un médecin rationnel qui ne donne plus aucune importance à la religion et qui fait le procès d’une sphère d’influence qui pour arriver à façonner à sa propre image la société a du commettre nombre de crimes qui ne seront pourtant jamais portés devant les tribunaux. L’évolution des consciences roumaines est en marche et son leader est incontestablement Cristian Mungiu.
    Julien D
    Julien D

    1 196 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2012
    Après l’avortement dans le palmé 4 mois, 3 semaines et 2 jours, Cristian Mungiu continue à nous prouver qu’il maîtrise avec une sublime virtuosité sa caméra pour nous faire partager les plus dures aspects de la condition féminine puisque c’est, cette fois, du thème de la relation lesbienne face à l’obscurantisme religieux qu’il traite avec brio. Tandis ce que la photographie rappelant le style naturaliste nous plonge dans de splendides décors, la mise en scène accentue formidablement le sentiment d’isolement, tant physique que psychologique, des deux personnages. Les deux actrices et leur jeu plein de retenue donnent à la reconstitution de ce fait divers macabre une profondeur humaine surprenante.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2012
    Cristian Mungiu ne tombe pas dans la facilité. En 2007 son film, grand coup au cœur, 4 mois, 3 semaines et 2 jours recevait la palme d'or à Cannes. Pour celui-ci, les deux principales actrices ont reçu le prix d'interprétation largement mérité. Ajouté au prix du scénario, le festival de Cannes a largement salué ce film. Toutefois la palme d'or aurait été amplement méritée. Ce nouveau long métrage est d'une incroyable maitrise. Le film de Cristian Mungiu tient davantage de l'épouvante quand on sait que le scénario s'appuie sur un fait divers relativement récent. Démonstration parfaite des faits dans leur incroyable cruauté. Il ne juge pas, n'impose aucune conclusion. Une image moyenâgeuse en plein XXIème siècle. La photographie est somptueuse et fait penser à de magnifiques œuvres d'art. L'histoire est lourde, glaciale, parfois répétitive. De temps à autre elle devient lassante, dérangeante aussi, et reste envoutante de bout en bout. D'une incroyable lenteur chaque minute augmente la tension avec une minutie impressionnante. Impossible de rester insensible, devant tant d'ignorance et d'obscurantisme religieux. La fin du film est vertigineuse et laisse le spectateur stupéfait. http://cinealain.over-blog.com/article-au-dela-des-collines-dupa-dealuri-112623569.html
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 novembre 2012
    absolument fascinant. On est scotché sur son fauteuil durant 2 h 30. .......;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
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