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justineg
60 abonnés
906 critiques
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Ce film traite d'un sujet qui a été vu au moins un million de fois. Mais il a un truc en plus, il évite les clichés du genre et surtout il est interprété par Rachel Griffiths qui joue vraiment bien.
Soyons honnêtes, sans Rachel Griffith en tête daffiche je naurais pas enregistré ce film antérieur à sa carrière internationale. Jen attendais peu, il ma pourtant procuré un fort bon moment de détente. En plus je lai trouvé très prenant. Le tout sera finalement dadhérer au grand nimporte quoi qui pose son empreinte sur lhistoire. Lincohérence est en effet de mise, loriginalité du sujet laissée de côté, bref ceux qui naccrocheront pas rapidement risquent de se morfondre. Reporter reconnue, Pamela a la trentaine. Le jour de son anniversaire, elle jette un regard plein damertume sur son parcours : son célibat déprimant lui fait regretter ce jour lointain où elle a renoncé à lhomme quelle aimait. Un fantasme vieux comme le Monde la taraude : connaître la vie quelle aurait eue en en modifiant un paramètre. La magie du Cinéma se charge du reste. Le charme opère essentiellement grâce aux interprétations plaisantes de Rachel Griffith, Sandy Winton, Yael Stone etc, ainsi quaux nombreuses scènes rigolotes. On sourit donc beaucoup. Les dialogues évitent à mon sens la superficialité en dépit de quelques situations convenues. Il est appréciable de voir un tel film réalisé par une femme (Philippa Karmel, laquelle la également écrit). Sans être ratés pour autant, les plans à effets spéciaux possèdent une construction si flagrante quon devine toujours lendroit où limage se divise. La bande son met du sien pour soutenir le moral de lhéroïne avec la présence inattendue dans un long-métrage australien de Plastic Bertrand et son mythique "Ça plane pour moi !". A noter que plusieurs années après la sortie de "Me myself I", on pouvait déceler de troublantes similitudes dans la gentille guimauve "13 going on 30" ("30 ans sinon rien", tournée en 2003, autre romance fantastique avec cette fois-ci Jennifer Garner dans le rôle de la journaliste qui expérimente son existence en fonction dun refus sentimental). Encore un pompage à la sauce US ? Ça nest que mon impression
Un traitement original d'une idée déjà souvent exploitée : en effet, on a déjà vu les différentes "vies" d'un même personnage (cf. "Cours, Lola, Cours" ou "Pile ou Face") mais que ces différentes vies d'un même personnage interagissent l'une envers l'autre, que ce personnage à double facette SE rencontre, c'est plus étonnant et difficile à expliquer mais très excitant à regarder ! La routine de la vie de couple et ses petits désagréments après de nombreuses années de vie commune est montrée de façon amusante sous l’œil d'une célibataire endurcie. De plus, on voit avec intérêt, les difficultés d'une mère au foyer spoiler: (relations mère - enfants, complexité pour la mère de se préserver des instants à soi, éducation des enfants...) . Décidément, j'aime bien l'humour australien ! (tout d'un coup, je repense avec plaisir à un certain "Crocodile Dundee").