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Votre avis sur Réalité ?
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Ouahhh !!!
Voici un film très étonnant car il tient la gageure de se mordre la queue, un exercice réussi avec brio.
Une sorte de mise en abîme quasi permanente. La narration nous perd, nous reprend, une sensation de spectateur très surprenante, ce serait un peu comme être dans une machine à laver en mode essorage mais doux: 400 tours!
L’histoire se tient et si cela n’est pas le principal, cela tient tout de même de la prouesse vu la narration choisie.
Les acteurs sont bien et là encore cela n’est pas le principal, ils sont des marionnettes consentantes.
Tout se prête au Jeu. Un jeu qui bousculerait tout, nous spectateurs en premier lieu, le film et la façon de raconter.
Donc « Réalité » est un O.V.N.I. de cinéma et quel OVNI ! un Objet Visuel Néo Imaginaire.
J’avais entendu parlé de Quentin Dupieux, n’ayant rien vu avant cet opus; l’intense curiosité levée après la vision de « Réalité » me pousse à me rattraper.
Voici un film très étonnant car il tient la gageure de se mordre la queue, un exercice réussi avec brio.
Une sorte de mise en abîme quasi permanente. La narration nous perd, nous reprend, une sensation de spectateur très surprenante, ce serait un peu comme être dans une machine à laver en mode essorage mais doux: 400 tours!
L’histoire se tient et si cela n’est pas le principal, cela tient tout de même de la prouesse vu la narration choisie.
Les acteurs sont bien et là encore cela n’est pas le principal, ils sont des marionnettes consentantes.
Tout se prête au Jeu. Un jeu qui bousculerait tout, nous spectateurs en premier lieu, le film et la façon de raconter.
Donc « Réalité » est un O.V.N.I. de cinéma et quel OVNI ! un Objet Visuel Néo Imaginaire.
J’avais entendu parlé de Quentin Dupieux, n’ayant rien vu avant cet opus; l’intense curiosité levée après la vision de « Réalité » me pousse à me rattraper.
un film unique en son genre. Un tartufferie délirante où acteur et spectateurs naviguent entre illusions et rêves sans jamais etre sur d'être dans la réalité. Dans une ambiance californienne surealiste et iconoclaste, plusieurs histoires s' entrecroisent, nous ne sommes pas sans penser au "roses pourpres du Caire" ou David Lynch avec un côté bien frenchy. un exercice de style plutôt reussi.
Réalité est un film au final parfaitement cohérent, non pas dans son scénario mais dans la place qu'il tient au sein du cinéma de Quentin Dupieux, dont il est à la fois la somme et l'annulation. Entre des prétentions meta qui m'ont fait apprécier Nonfilm et Rubber mais qui il faut le dire tournent vite en rond (et sont ici très bien distillées, sans lourdeur ni pédantisme) et la fameuse rengaine du "no reason" (cette déconstruction dont Dupieux se fait l'apôtre) si chère à Wrong ou à Wrong Cops, Réalité trouve une place toute naturelle. Il témoigne peut-être d'une certaine maturité, celle d'un gars qui a enfin trouvé ce qu'il fallait pour assumer son cinéma absurde, sans le vider complètement de sa substance dans une pose arty ni l'alourdir trop de didactisme et de double-sens dans l'espoir de lui trouver une justification. C'est un film sans doute plus simple que complexe, qui nourrit le plaisir du dépaysement, de l'étonnement et du jeu, avant d'être barricadé derrière un leitmotiv qui tirait trop vers l'obsession pour ne pas cacher un certain malaise. C'est presque comme si Dupieux, après s'être artificiellement fabriqué un univers iconoclaste dans une tentative d'exister dans le cinéma, avait finit par trouver le juste équilibre qui rend désormais cet univers complètement justifié. Comme si un un robot sorti des mains de son créateur finissait par vivre par lui-même. En tout cas, Réalité est fun, assez malin pour nous faire tomber dans le piège de son scénario sans pour autant lui prêter un sens univoque - et un brin prétentieux - à la fin. Réalité n'est qu'un jeu, mais c'est un jeu très agréable.
Par ou on commence ! Ce Quentin Dupieux, cest tout un personnage tellement à contre courant des conventions qu'il est pour moi un philosophe avant tout. Mais un vrai Philosophe qui interroge et ça j’apprécie énormément car il le fait sans prétention! C'est un O.V.N.I que tu nous offres une fois de plus pour notre plus grinçant plaisir !
C'est toujours une préparation avant de voir un film de lui ! spoiler: D' ailleurs j'ai moi aussi le cerveau dans les chaussettes!
Une super expérience complètement déboussolée ! C'est l'effet rechercher je crois ! Comment questionner son publique ! Ce réalisateur et musicien à de l'or au bout des doigts, il a le don de vous disséquer les méninges sans anesthésie! L'ambiance est très froide, les couleurs y sont pour beaucoup, c'est d'un terne qui contraste avec la chaleur du jeu d’Alain Chabat et sa marche plutôt bien ! Ce film est une grosse critique du cinéma actuelle pour ne pas dire un foutage de gueule complet du milieu business du cinéma. Absurde et dérisoire le Eugène Ionesco du cinéma Français est en constante progression et il est jeune alors attention les yeux sa promet pour le futur !
C'est toujours une préparation avant de voir un film de lui ! spoiler: D' ailleurs j'ai moi aussi le cerveau dans les chaussettes!
Une super expérience complètement déboussolée ! C'est l'effet rechercher je crois ! Comment questionner son publique ! Ce réalisateur et musicien à de l'or au bout des doigts, il a le don de vous disséquer les méninges sans anesthésie! L'ambiance est très froide, les couleurs y sont pour beaucoup, c'est d'un terne qui contraste avec la chaleur du jeu d’Alain Chabat et sa marche plutôt bien ! Ce film est une grosse critique du cinéma actuelle pour ne pas dire un foutage de gueule complet du milieu business du cinéma. Absurde et dérisoire le Eugène Ionesco du cinéma Français est en constante progression et il est jeune alors attention les yeux sa promet pour le futur !
Un cadreur se rêve réalisateur d’un film d’horreur. Il contacte un producteur qui s’engage verbalement à suivre le projet à condition que sous 48 heures le cadreur trouve un cri d’effroi susceptible de lui faire remporter un Oscar.
Un pitch hallucinant comme Quentin Dupieux sait en inventer. Et c’est bien là, la qualité première du film ; un traitement par l’absurde d’une critique du petit monde du cinéma. Cette mise en abyme par un regard hyper décalé et drôle n’est pas sans rappeler une autre référence française : Delépine/Kervern… même si Quentin Dupieux se rêverait certainement David Lynch à travers ce récit gigogne, en témoigne cette réplique du film : « Kubrick mes couilles ». Déroutant comme un Lynch, on pense à plusieurs reprises au mythique « Mullholland Drive » de part sa construction à tiroirs où les rêves sont dans d’autres rêves et cela sans fin. Habile dans son montage, les trois histoires initiales autonomes dont une seule semble être fictionnelle se regroupe dans la dernière partie du film avec cohérence… mais sans jamais résoudre la problématique posée : quand est-on dans le rêve et quand est-on dans la réalité ? Sur la forme, c’est donc talentueux et construit avec un fort souci artistique. Quelques dialogues portés avec talent par Chabat et un Lambert inspirés.
Par contre, le concept attractif finit dans son dernier tiers par tourner à vide, le fond est un peu trop pauvre pour un long même court (1h25). Dupieux exploite sa bonne idée et la recycle au travers de rêves sans cesse réitérés mais pas assez renouvelés.
Du talent mais manque de fond
Un pitch hallucinant comme Quentin Dupieux sait en inventer. Et c’est bien là, la qualité première du film ; un traitement par l’absurde d’une critique du petit monde du cinéma. Cette mise en abyme par un regard hyper décalé et drôle n’est pas sans rappeler une autre référence française : Delépine/Kervern… même si Quentin Dupieux se rêverait certainement David Lynch à travers ce récit gigogne, en témoigne cette réplique du film : « Kubrick mes couilles ». Déroutant comme un Lynch, on pense à plusieurs reprises au mythique « Mullholland Drive » de part sa construction à tiroirs où les rêves sont dans d’autres rêves et cela sans fin. Habile dans son montage, les trois histoires initiales autonomes dont une seule semble être fictionnelle se regroupe dans la dernière partie du film avec cohérence… mais sans jamais résoudre la problématique posée : quand est-on dans le rêve et quand est-on dans la réalité ? Sur la forme, c’est donc talentueux et construit avec un fort souci artistique. Quelques dialogues portés avec talent par Chabat et un Lambert inspirés.
Par contre, le concept attractif finit dans son dernier tiers par tourner à vide, le fond est un peu trop pauvre pour un long même court (1h25). Dupieux exploite sa bonne idée et la recycle au travers de rêves sans cesse réitérés mais pas assez renouvelés.
Du talent mais manque de fond
Réalité est le second film de Quentin Dupieux que je vois après Nonfilm que j'avais trouvé vraiment chiant.Et que dire de ce Réalité à part que c'est un bijou d'écriture en ce qui concerne le non-sens et l'absurde.Les acteurs sont tous parfaits dans leur rôle et il y a des vrais moments marrants même si je m'attendais à un peu plus rire,et c'est cette seule PETITE déception qui m'empêche de le noter "chef d'oeuvre".Un film à voir absolument mais qui va en déconcerter plus d'un.Pour spectateur averti.
J'ai compris que j'ai rien compris. Ce film est totalement déboussolant et après l'avoir regardé j'ai eu l'impression que son seul but est de nous retourner le cerveau. Je sais pas trop ce qui m'a poussé a le voir jusqu'au bout... Peut-être l'envie de savoir ce qu'il y a sur la cassette que la petite fille à trouvé mais je m'attendais pas a comprendre quelque chose de toute manière. A éviter sauf si vous voulez vous ennuyer.
Mr Oizo nous fait le plaisir de nous replonger dans son univers tordu et hilarant! Après Wrong Cops qui donnait une bonne idée du genre, "Réalité" fait preuve d'une véritable audace dans le scénario, laquelle aboutit à un retournement de cervelle particulièrement jouissif! Alain Chabat est super dans ce rôle. Un grand 5/5!
étrange, loufoque, déroutant et par moments comique, ce film me fait penser à un autre du même style, je veux parler du film de Bunuel "le charme discret de la bourgeoisie" où on ne sait jamais quand finit le rêve et quand commence la réalité; les thèmes sont différents bien sûr mais le style, la forme sont les mêmes
Félix F
Dupieux va toujours plus loin dans le non-sens, la ou steak avait échoué, Réalité arrive à séduire par son anti-conformisme et son scénario, rien n'est logique, mais que c'est bon.
Rare, intelligent, le scénario et la mise en scène de haut niveau arrive à créer LE film tan recherché sur cette utopie du cinéma..
Thibault F.
Quentin Dupieux a réussi dans son exercice à rendre un objet cinématographique extrêmement couillu mais qui finalement ne perd jamais le repère qu'il s'est fixé. Ce statut quasiment unique au cinéma, lui permet de soulever son film en quelque chose de brillant, complexe. Ce n'est pas une oeuvre à mettre dans toutes les mains dans le sens où une réflexion est demandé à chaque plan, dialogue au spectateur. L'écriture des dialogues est d'une fluidité à toutes épreuves pour un scénario qui finalement peut se résumer en quelques mots: " l'histoire d'un mec qui doit trouver le meilleur gémissement de l'histoire du cinéma" (et c'est là que tout le génie réside). On prend un malin plaisir de perdre l'ensemble de ces réalités pour s'impliquer directement dans l'oeuvre. Dans l'ensemble, les acteurs sont excellents (mention [rare] à Jonathan Lambert), la bande son exquise et les plans imaginatifs. Du bon cinéma français !
Pour ceux qui ne connaissent pas Dupieux, c'est un peut comme si mulholland drive avait été une comédie. Personnellement, j'ai l'impression que le délire de Dupieux est très inspiré des travaux de Lynch, en laissant parler la créativité sans s'encombrer des contraintes de la logique.
Pour ceux qui sont familier des filmes de Dupieux, pour moi c'est un genre de réinterprétation de Nonfilme avec de meilleur moyens et une meilleur expérience derrière la caméra. on y retrouve la mise en abime dans la mise en abime pour perdre le spectateur et rendre la trame du filme insaisissable.
Pour le reste, les acteurs sont tous ouf, le rôle d'Alain Chabat lui va comme un gant, j'ai trouver le rythme très bien, j'aime beaucoup le coté sobre de la réalisation..
Si vous aimez Dupieux, Nonfilme ou Lynch, que ne pas comprendre ne vous insupporte pas, alors tentez le coup.
Pour ceux qui sont familier des filmes de Dupieux, pour moi c'est un genre de réinterprétation de Nonfilme avec de meilleur moyens et une meilleur expérience derrière la caméra. on y retrouve la mise en abime dans la mise en abime pour perdre le spectateur et rendre la trame du filme insaisissable.
Pour le reste, les acteurs sont tous ouf, le rôle d'Alain Chabat lui va comme un gant, j'ai trouver le rythme très bien, j'aime beaucoup le coté sobre de la réalisation..
Si vous aimez Dupieux, Nonfilme ou Lynch, que ne pas comprendre ne vous insupporte pas, alors tentez le coup.
Quentin Dupieux poursuit sa quête, entreprise en 2007 avec "Steak", (…) loin des circuits traditionnels vers un no man's land cinématographique (…) débouchant sur une formidable proposition déraisonnable de cinéma, littéralement «en dehors de la raison», mais elle n’est pas folle pour autant, elle pourrait bien relever de l’utopie.
Pourtant fan des réalisations de Dupieux, je ressors déçu. "Réalité" avait tout les outils pour devenir un vrai "chef d'oeuvre", mais à force de vouloir repousser les limites du rationnel, on finit par réaliser un film sans réel profondeur, ou nous n'avons aucune attache, ou nous nous laissons embarquer dans une histoire qui, dés le départ, nous semble aberrante et avouons le : inintéressante.
Beaucoup pourront penser que ce film sort de la tête d'un génie, mais pour moi il n'est qu'une pile de brouillon qu'on a essayé d'assembler pour en faire quelque chose de potable.
Cependant, on peut souligner le talent d'Alain Chabat, je ne m'attendais pas à la voir si crédible dans le rôle du pauvre spoiler: "chercheur de gémissement qui se perd dans une pseudo-folie imaginaire"
.
La bande son très oppressante qui nous tiens.
Pour ceux qui auront compris la fin, je vous invite à nous la partager.
Je doute cependant qu'il y en est réellement une.
2/5 - Je n'ai pas coupé le film, je n'ai pas non plus été très intéressé par ce qui s'y passait.
Beaucoup pourront penser que ce film sort de la tête d'un génie, mais pour moi il n'est qu'une pile de brouillon qu'on a essayé d'assembler pour en faire quelque chose de potable.
Cependant, on peut souligner le talent d'Alain Chabat, je ne m'attendais pas à la voir si crédible dans le rôle du pauvre spoiler: "chercheur de gémissement qui se perd dans une pseudo-folie imaginaire"
.
La bande son très oppressante qui nous tiens.
Pour ceux qui auront compris la fin, je vous invite à nous la partager.
Je doute cependant qu'il y en est réellement une.
2/5 - Je n'ai pas coupé le film, je n'ai pas non plus été très intéressé par ce qui s'y passait.
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