Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Effge
9 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 7 juillet 2016
Une mise en abîme amusante mais parfaitement inutile. Le film ne parvient même pas à être absurde, ce qui pourtant semble être l'intention. Du mauvais cinéma d'auteur. Un seul intérêt peut être : les acteurs qui sont parfaits.
Un bon gros trip à la Dupieux, très immersif et bien joué, on prend plaisir a se laisser ballotter par l'ambiance du film entre rêve, cinéma et réalité. Vraiment cool.
Un film ennuyeux, mal joué, qui respire l'univers de Gondry sans le talent ni l'inventivité ! C'est dommage car l'idée de mise en abime du rêve et de la réalité était intéressante.
Indéniablement le meilleurs film (de Quentin Dupieux) et pour ma part, c'est une parenthèse que je n'hésiterais pas à omettre. L'absurde peut dérouter mais une fois que l'on a l'habitude de ce réalisateur, on regarde simplement sans essayer de mettre trop de sens dans ce que l'on voit. On profite de l'esthétique magnifique de cette oeuvre et on se prend une claque quand un film basé sur le non-sens parvient néanmoins à créer un véritable twist sans pour autant que le moindre début de compréhension se fasse ressentir. L'oeuvre doit être vue comme une peinture abstraire et ses mises en abymes inter-croisées comme une bouteille de Klein font aussi partit de son esthétique. Le spectateur est tellement pris à partit que regarder ce film n'est pas très différend de jouer dedans et ceci d'une manière bien plus subtile et ténue que ce qui avait été tenté dans Rubber. Ce film fait déjà de l'ombre à l'avenir du cinéaste tant je me demande comment on peut parvenir à faire mieux.
Jason est caméraman pour la télévision et rêve de se lancer dans le cinéma. Bob, un producteur, accepte de financer son film d’horreur à une seule condition, il doit trouver le meilleur gémissement de l’Histoire du cinéma, pour lequel il pourra décrocher un Oscar. Pour cela, il a 48 heures…
Quentin Dupieux n’en finit plus de surprendre et de nous séduire par la même occasion. Le réalisateur continue de plus belle dans un registre avec lequel il s’est fait une spécialité et où il excelle. Réalité (2015) est une comédie burlesque qui joue essentiellement sur la temporalité, perdant volontairement le spectateur dans la spirale infernale de son héros, perdu entre rêve et réalité, onirisme et absurde.
Pêle-mêle, il y est question d’un sanglier qui avale une VHS, le proviseur d’une école qui se déguise en femme, un producteur de film exécrable et un réalisateur à la recherche de son "cri de Wilhelm". Ça part dans tous les sens, c’est complètement irrationnel et comme il l’avait déjà fait par le passé, le spectateur est happé dans une sorte de poupée russe où l’on découvre un film dans un film, nous empêchant de nous raccrocher à une quelconque réalité puisque cette dernière est multifacette, tantôt rêveur, tantôt réalité, on ne distingue même plus la différence.
Quentin Dupieux brouille subtilement les pistes et nous entraîne au coeur d’un voyage de doux dingues, sublimé par une très belle photo, un score musical qui se résume aux 5 premières minutes de "Music With Changing Parts" de Philippe Glass (le morceau d’origine dure 60 min) qu’il passe en boucle et une superbe distribution, toujours aussi hétéroclite, avec entre autres Alain Chabat (Incroyable mais vrai - 2022), Jonathan Lambert (Steak - 2007), Élodie Bouchez ou encore Eric Wareheim (Wrong Cops - 2014).
Il faut aimer le concept. Voilà un film qui joue avec notre cerveau. On comprend à la fois ce qu'il se passe et le scénario et en même temps, on ne comprend rien du tout. Finalement, le réalisateur de "Waves" a peut-être réussi son coup avec nous...
Quentin Dupieux entremêle fiction et réalité en sondant le labyrinthe mental d’un réalisateur de film d’horreur à la recherche d’un cri de terreur parfait, terni par un scénario à l’humour absurde aussi déroutant qu’incompréhensible.
Dupieux fait du Dupieux, à savoir un film court autour d'une idée concept et filmé sans génie avec une image délavée. Ceci dit ce film à tiroir où les rêves de plusieurs personnages s'imbriquent les uns dans les autres pour arriver à un niveau d'absurde réjouissant est une très belle construction, même si l'idée de mêler rêves et réalité n'est pas neuve (on peut penser au cinéma surréaliste de Luis Bunuel). Dupieux pousse le concept à son paroxysme et ponctue son récit de moments très savoureux, ce qui fait de "Réalité" un film qui aurait pu être prise de tête une œuvre très accessible et plaisante à voir.
Il m'a bien fallu un certain temps pour pénétrer ce film et me rendre compte qu'il s'agit de loin le meilleur de Quentin Dupieux. J'appréciais assez le style filmique du cinéaste mais restais le plus souvent à l'extérieur d'histoires sans grandes intérêt. L'oeuvre de Dupieux semblait se résumer à du méta cinéma. Au départ, perdu dans un récit clair mais éclaté, le film m'a emballé, et perturbé, lors de la sublime rencontre entre le producteur et Jason, vrai moment grandiose de cinéma à la fois drôle, absurde et inquiétant. Les références sont nettement inféodées à David Lynch (la notion d'inquiétante étrangeté) mais aussi au fait que le film fait se rencontrer plusieurs niveaux de réalité (fiction contre réel et rêve ou délire contre réel). Il faut au fur et à mesure du film, qui devient de plus en plus nébuleux (par son intrigue) savoir se laisser porter par un récit disloqué, aux faits qui s'enchassent dans d'autres réalités. Nous sommes aussi dans le surréalisme (des critiques se réfèrent à Bunuel). Notons la belle et réitérative de Philip Glass, la belle construction des plans et de la photographie. Quant à Alain Chabat, il réalise une superbe et multiple performance et Jonhatan Lambert, il est une vrai révélation. Le fait de croiser plusieurs types de langage (français et américain) avec de acteurs de différentes origines était un gage de difficulté mais aussi de réussite. On peut reprocher quand même au cinéaste de chercher trop le délire mais le film ne se laisse pas oublier comme nos rêves récurrents que le film sait parfaitement décrypter
Que dire de cet incommensurable navet…….ça bat vraiment tous les records. L’absurde est poussé très très loin mais que faut-il en retenir? Rien je crois. Dupieux est encore dans ses délires, je trouve qu’il en fait vraiment trop. L’absurde c’est bien mais il faut quand même que ce soit classe et mystérieux. Rien de toute ça dans « Réalité », on est très loin du talent de David Lynch. Le film est classé comique mais on ne rigole pas tellement. Seul les scènes où Chabat essaye de faire le meilleur gémissement m’ont bien fait rire. Dupieux n’est pas un vrai cinéaste, il met en images ce qui lui passe par la tête rien de bien réfléchi. Passez votre chemin’ ce film n’apporte rien.
Un réalisateur à 48h pour trouver le gémissement parfait pour son projet de film d'horreur.. J'avais découvert Quentin Dupieux avec 'Au poste" et j'avais adoré ce film. "Réalité" me fait penser à un exercice de style avec des références au cinéma de David Lynch et de Cronenberg. C'est un film surréaliste avec de nombreuses mises en abyme. J'ai trouvé ça intéressant mais j'ai décroché par moment car il n'y a pas vraiment de fil conducteur. Bref, un cinéma inclassable, ce n'est pas pour tout le monde !