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Alice025
1 688 abonnés
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3,0
Publiée le 20 février 2015
C'est bizarre, je ne sais pas vraiment si j'ai adoré ou bien détester... Je sais que l'univers de Quentin Dupieux est spécial, mais là c'est vraiment très spécial ! Les acteurs sont tous excellents (Alain Chabat, Jonathan Lambert...) et il y a quelques scènes vraiment très drôles et ridicules (notamment la scène où Chabat essaie de trouver un gémissement). La première partie du film m'a totalement captivé, je pensais avoir la maîtrise du sens des films en regardant les détails etc... et puis la seconde partie est arrivée, et là j'étais complètement larguée. Fiction ? Réalité ? Réalité ? Fiction ? Je ne comprenais plus le scénario. C'est dommage car à vouloir trop faire du décalé, on égare beaucoup de spectateurs. Peut être le regarderais-je une deuxième fois pour essayer de mieux cerner...
laissez vous emporter par ce film absurde expérimental surréaliste. tant d'adjectifs peuvent décrire se chef d'œuvre réaliser par Quentin Dupieux. C'est une claque, le film nous transporte on ne sait où, tout se qu'on sait c'est qu'il nous surprendra toujours.
Un peu d'originalité, un peu d'audace, un chamboulement des codes esthétiques, des schémas narratifs, dans le traitement des personnages... Vous en voulez ? Et bien courez voir la dernière merveille de Quentin Dupieux. Avec « Réalité », le réalisateur persiste, signe et ratifie un talent rare et une vision ubuesque de son art. Ou plutôt de ses arts, car la frontière entre la musique décalée d'Oizo et le cinéma halluciné de Dupieux est ténue. Poétique, drôle, émouvant, déroutant, génialement irrationnel, « Réalité » ne s'embarrasse jamais des codes préétablis et laisse libre cours à l'imagination, à la démence, à la déconstruction. L'art du non-sens est ici poussé à son paroxysme et le réalisateur livre encore une fois une œuvre hautement personnelle au milieu d'un tas de films de commande répondant à des critères balisés. C'est plus qu'un film, c'est une expérience cinématographique et ça fait toute la différence. Pour ne rien vous cacher, j'avais pendant 1h30 la même tête ahurie que Chabat, qui trouve ici peut-être son meilleur rôle au cinéma, sur l'affiche. Un film qui fait du bien au moral et au cinéma. Merci Mr.
Si ce cinquième film de Quentin Dupieux s'oriente un peu plus vers le grand public avec la présence de grands acteurs, il reste un film de Dupieux donc absurde, surréaliste. Etant un fan du style Dupieux, j'ai tout simplement adoré ce film. Alain Chabat montre qu'il s'amuse dans le film et montre qu'il peut aussi partir sur un autre style d'humour plus pointu (voir aussi Eric Judor). Si les 2/3 du film semblent encore réalistes, le dernier 1/3 nous fait totalement éloigner de la réalité et c'est là qu'on peut potentiellement décrocher si l'on est pas fan du style Dupieux. Quant à la musique, elle prend une place spéciale car un seul thème est utilisé pendant tout le film, loin des musiques électro de Mr. Oizo qui ont eu une place importante dans les précédents films de Dupieux. Mais ce choix était justifié et cette unique musique de film s'intègre parfaitement au long-métrage. Quoi qu'il en soit, Quentin Dupieux a encore montré qu'il maîtrise son sujet et qu'il sait nous faire embarquer dans un voyage totalement absurde et loin de la "réalité". Qu'on aime ou pas, ce film ne peut pas laisser indifférent mais une chose est sûre, les aficionados de Quentin Dupieux comme moi vont adorer ce nouvel OVNI.
Un OVNI. Complètement barré, perché, et complexe. On balance entre "c'est n'importe quoi!" et "mon dieu quel génie!". Une sorte de "Inception" façon Les Nuls, enfin presque. Une mise en abîme entre rêves, et diverses réalités. C'est drôle dans l'absurde. Les acteurs jouent vraiment bien, mention spéciale pour la jeune fille et Alain Chabat. On ressort de la salle entièrement retourné C'est la première fois que j'assiste à une séance ciné où TOUT le public reste scotché aux sièges, jusqu'au bout du générique. Chamboulé par ce "truc dingue". Seul réel bémol : la musique. Elle vous rend vite dingue.
Mr Oizo nous fait le plaisir de nous replonger dans son univers tordu et hilarant! Après Wrong Cops qui donnait une bonne idée du genre, "Réalité" fait preuve d'une véritable audace dans le scénario, laquelle aboutit à un retournement de cervelle particulièrement jouissif! Alain Chabat est super dans ce rôle. Un grand 5/5!
étrange, loufoque, déroutant et par moments comique, ce film me fait penser à un autre du même style, je veux parler du film de Bunuel "le charme discret de la bourgeoisie" où on ne sait jamais quand finit le rêve et quand commence la réalité; les thèmes sont différents bien sûr mais le style, la forme sont les mêmes
Quentin Dupieux nous transporte dėlicieusement, magnifiquement et brillament entre film, rêve et rėalitė. Avec des mises en Abymes étonnantes, des acteurs parfait, des très bons dialogues (parfois tres droles, tout comme les situations) et une seule et même excellente musique, « Réalité » est une véritable expérience cinématographique jubilatoire, original, unique et barré.
Alors ca c'est du Dupieux.... Un film totalement délirant et incoherent, nous faisant parvenir une exitation et un sorte de folie interne comme le fonds les précédents. M. Dupieux nous prouve une fois de plus qu'il est capable de creer des films absurdes, mais pas pour autant de mauvaise qualité; des films délirants, mais pas pour autant pas travaillés...etc Moin poetique que Wrong, Réalité tarde a nous projeter dans le vif du sujet: il y va lentement mais surement.
La ou d'autres réalisateurs gagnent en nous proposant un film logique, et diaboliquement complexe (prenons le cas d'Inception), Quentin Dupieux va assurer la qualité de ses oeuvres en nous faisant part d'une illogique certes a l'apparence simpliste ou même ridicule, mais finalement travillée, peaufinée, et surtout efficace.
Je tient a faire remarquer que la musique de Mr. Oizo n'est plus présente, et laisse place aux cinq premières minutes de "Music with Changing Parts" de Philip Glass. Et cela est l'une des meilleurs iniciatives de Dupieux a mes yeux. Car le minimalisme de Glass n'est peut être pas forcéement plaisant pour l'oreille lors du visionage, mais vient assurer et suporter l'univer, tout en renforcant cette illusion d'absurdité.
Je pense que Réalité est le film qui nous transporte le plus loin dans l'univer "Dupieux", qui tente a brouiller au maximum la frontière entre réel et fictif, et finalement le film qui nous laisse le plus scotché. Et c'est pour cela que je lui attribue 5/5
J'ai vu la note sur allociné, j'ai regardé la film... enfin j'ai commencé mais j'étais pas sûr. Je suis allé vérifier sur allociné que c'était le même film. C'était bien le même ! J'ai maté le film. Pas très sur, je suis allé voir les commentaires une nouvelle fois sur allociné. Et là... spoiler: je me suis dit que j'étais coincé dans la 4è dimension, c'était comme une boucle infernale, les commentaires, le film tout était enfin clair et flou en même temps. Mais pourquoi ?!!! Je vais me réveiller. Allez, je vais me coucher.
Quand on va voir un film de Quentin Dupieux, on sait qu'on va tomber sur quelque chose de vraiment original, car c'est un réalisateur qui a vraiment un univers à lui et des idées bien précises même si ce n'est pas toujours facile à comprendre. Je n'ai pas vu tous ces films et ceux que j'avais vu ne m'avaient pas entièrement conquis, mais là, j'ai été captivé du début à la fin. "Reality" est mon préféré de sa filmographie, c'est un film très étrange voir incompréhensible par moment, il y a une mise en abyme (je ne sais pas si c'est le terme exact) assez dingue, on est plongé dans quelque chose de complètement absurde, mais aussi de drôle, c'est assez dur à expliquer, mais ce que je sais, c'est que j'ai passé un très bon moment devant ce film.
Une petite fille nommée Réalité veut regarder la cassette vidéo (VHS !) que son père à trouvé dans les viscères d'un sanglier qu'il vient d'abattre. Un loser convainc son ami producteur de financer son film, à condition d'enregistrer le plus beau gémissement de l'histoire du cinéma. Un présentateur télé revêtu d'un costume de rat est persuadé d'avoir un terrible eczéma, qui s'avère être à l'intérieur.
Si ces pitchs ne vous accrochent pas, vous serez certainement peu sensible à Réalité, la dernière fantaisie de Quentin Dupieux, objet aussi inclassable que les précédents opus de celui qu'on appelle Mr. Oizo, quand il pratique la musique électro plutôt que le cinéma.
Dans une Los Angeles à la fois luxueuse et désertique, Alain Chabat promène sa nonchalance tranquille avec une grande classe, jouant la lucidité perdue dans un océan de délire inquiétant. On pense évidemment souvent au réalisateur de Twin peaks, et plus particulièrement à Mulholand Drive. C'est à la fois l'horizon et la limite du film : ses rêves intriqués et ses dialogues absurdes évoquent systématiquement l'oeuvre de David Lynch, sans jamais parvenir à l'égaler, ni même à l'approcher.
Malgré ses réserves, Réalité est sans conteste le meilleur film de Quentin Dupieux. Intrigant et séduisant dans toute sa première partie, il patine dans la deuxième et semble ne pas savoir comment se terminer. La chute est à l'image de cette deuxième partie : ratée si on n'a pas aimé, ouverte si on veut être gentil.
Déroutant, étrange, bizarre, ce film est un nouvel ovni signé Dupieux. Humour décalé, personnages haut en couleur. On essaie de comprendre et donner un sens à l'histoire, mais non ce n'est pas possible. Reve, film dans le film, un pur divertissement mais il faut aimer le genre
Le film le plus réussi, et le plus attachant, dans la filmographie déjantée de Quentin Dupieux (ce qui joue probablement sur l’avis porté au film). Fort de son scénario shyzo-Lynchien, «Réalité» offre enfin une proposition intéressante en n’allant pas totalement vers la comédie. Paradoxe, en vue du duo Chabat-Lambert qui compose un judicieux casting. La prise de risque du postulat de départ mérite d’être saluée, pour un résultat surprenant, surtout pour les réfractaires de ses précédents OFNI. «Réalité» ou quand une certaine poésie déglingo-cinématographique déshabille le versant producteurs-production-7ème art, de certains de ses apparats. Au final, c’est lorsque Quentin Dupieux donne encore moins de sens et plus d’absurde à son film, qu’il apporte plus de réflexion. Paradoxal donc et joli coup !