AlloCiné
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Alain D.
Cette comédie, mise en scène et écrite par Quentin Dupieux, nous offre un bon moment de délire, un humour débridé propre à ce réalisateur. Le scénario original et délirant nous conte une histoire surréaliste avec des personnages marginaux et des situations loufoques. Un film dans le film, un rêve qui devient fiction, une fiction devenant réalité.
Si la musique cyclique, lancinante à souhait, est assez insupportable, le casting se révèle réussi : la jeune Kyla Kenedy, 7 ans, est craquante dans le rôle de Reality. Alain Chabat, comme toujours, réalise une superbe prestation dans le rôle principal de Jason.
Le pitch : Jason Tantra, cameraman, veut réaliser un film ; il en parle à son ami Bob Marshall, un producteur fantasque.
Si la musique cyclique, lancinante à souhait, est assez insupportable, le casting se révèle réussi : la jeune Kyla Kenedy, 7 ans, est craquante dans le rôle de Reality. Alain Chabat, comme toujours, réalise une superbe prestation dans le rôle principal de Jason.
Le pitch : Jason Tantra, cameraman, veut réaliser un film ; il en parle à son ami Bob Marshall, un producteur fantasque.
Personne ne filme comme Dupieux. La musique est la figure de proue de son travail. Contrairement à toutes ces créations précédentes où les morceaux sont omniprésents, seul le thème lancinant et répétitif de Philip Glass (Music with changing parts) vient ponctuer son récit. Mais ne nous y trompons pas, car le son reste toujours au centre de son œuvre. Jason, personnage principal de Réalité, est en effet à la recherche du plus grand gémissement de l’histoire du cinéma pour que son film soit produit.
Personne n’écrit d’histoires comme celles de Dupieux. Celui-ci n’opère plus de simples mises en abime, mais une renversante plongée dans l’inconscience de rêves imbriqués les uns entre les autres. Le septième art est encore au centre de toutes les discussions avec un hommage aux films d’horreur (le Waves de Chabat a des similitudes avec le Vidéodrome de Cronenberg). Les spectateurs, perdus et non avertis, pourront trouver que l’ensemble n’est qu’une sorte de bouillie intellectuelle, où le montage ne servirait qu’à les embrouiller.
Personne ne comprend les films de Dupieux. Et c’est peut-être sa plus grande force, car il faut les appréhender, les ressentir, tenter de différencier le vrai du faux. L’inconscience, leitmotiv de son cinéma, est une nouvelle fois le thème central de Réalité. Rêves et cauchemars se mélangent dans une construction narrative complexe et torturée. Dans cette brume artistique opaque se dégage une volonté forte et prépondérante : celle de créer et de viser l’innovation, devant et derrière la caméra.
Personne n’écrit d’histoires comme celles de Dupieux. Celui-ci n’opère plus de simples mises en abime, mais une renversante plongée dans l’inconscience de rêves imbriqués les uns entre les autres. Le septième art est encore au centre de toutes les discussions avec un hommage aux films d’horreur (le Waves de Chabat a des similitudes avec le Vidéodrome de Cronenberg). Les spectateurs, perdus et non avertis, pourront trouver que l’ensemble n’est qu’une sorte de bouillie intellectuelle, où le montage ne servirait qu’à les embrouiller.
Personne ne comprend les films de Dupieux. Et c’est peut-être sa plus grande force, car il faut les appréhender, les ressentir, tenter de différencier le vrai du faux. L’inconscience, leitmotiv de son cinéma, est une nouvelle fois le thème central de Réalité. Rêves et cauchemars se mélangent dans une construction narrative complexe et torturée. Dans cette brume artistique opaque se dégage une volonté forte et prépondérante : celle de créer et de viser l’innovation, devant et derrière la caméra.
Film d’1h24, oscillant entre rêve et « réalité», avec un pitch azimuté: comment rechercher le meilleur gémissement de l’histoire du cinéma.
Histoire d’un film qui est dans un film qui est lui-même dans un film, ceux-ci s’entrecroisant dans l’espace et dans le temps. Une mise en abymes où chaque scène est le miroir de la précédente, où les différents récits ne forment finalement qu’une seule histoire. Au bout du compte, « Réalité » colle parfaitement à la définition du surréalisme, où le rêve est libéré du contrôle de la raison.
Alain Chabat est excellent dans ce film où le récit est explosé par l’insensé et le grotesque.
Il est évident que pour certains, « Réalité » pourrait être le comble de la vacuité, mais n’est-ce pas le propre de l’absurde ?
N.B : pour les fans de Daft Punk, vous apercevrez Thomas Bangalter….
Histoire d’un film qui est dans un film qui est lui-même dans un film, ceux-ci s’entrecroisant dans l’espace et dans le temps. Une mise en abymes où chaque scène est le miroir de la précédente, où les différents récits ne forment finalement qu’une seule histoire. Au bout du compte, « Réalité » colle parfaitement à la définition du surréalisme, où le rêve est libéré du contrôle de la raison.
Alain Chabat est excellent dans ce film où le récit est explosé par l’insensé et le grotesque.
Il est évident que pour certains, « Réalité » pourrait être le comble de la vacuité, mais n’est-ce pas le propre de l’absurde ?
N.B : pour les fans de Daft Punk, vous apercevrez Thomas Bangalter….
Vinz1
Il est pour moi impossible de résumer un film de Quentin Dupieux, pourtant ce dernier est beaucoup mieux que les deux précédents, mais moins bons que « Steak » et « Rubber », ses chefs-d’œuvre. Ici, tout se mélange : la réalité (à la fois la vraie et celle dont c’est le prénom dans le métrage !), la fiction, les cauchemars, les rêves mais tout ne semble qu’une mise en abyme gigantesque orchestrée par Mr Oizo. Cela étant, on aura la clé de tout ce fatras à la fin, enfin une partie des réponses seulement…mais est-ce finalement bien important ? A noter que, comme très souvent, Alain Chabat est formidable !
soniadidierkmurgia
Quentin Dupieux trace profond le sillon de son cinéma dans la terre fertile de l'absurde et du non-sens depuis "Rubber" (2010) où un pneu se transformait en serial killer dans le désert californien (!!!). En 2014, il atteint sans aucun doute une forme de sommet dans le genre avec "Réalité" qui assène une sérieuse claque derrière les oreilles à tous ceux qui aiment qu'on les embarque aux confins de la réalité, là où le tutoiement avec la folie devient presque un art de vivre. Toute proportion gardée ce petit voyage hors du temps où l'on ne sait plus dans quel ordre les choses se passent, nous ramène aux abords des deux chefs d'œuvre surréalistes que sont "L'année dernière à Marienbad" (Alain Resnais en 1961) et "L'ange exterminateur" (Luis Buñuel en 1962).
Alors qu'un film est en train de se tourner, Jason Tantra l'un des caméramen, joué par l'inénarrable Alain Chabat se met en tête de réaliser son propre film. Il rencontre alors un producteur psychopathe interprété par un Jonathan Lambert en apesanteur qui lui propose de financer son film s'il lui amène le meilleur cri de douleur de l'histoire du cinéma. Auparavant une petite fille croit avoir vu une k7 vidéo sortir des entrailles d'un sanglier abattu par son père. Tous ces éléments assenés d'emblée sur fond sonore d'un extrait tout à la fois envoûtant et inquiétant de "Music With Changing Parts" de Philip Glass (l'un des pères de la musique minimaliste et répétitive), anesthésient brutalement nos sens en bousculant l'ordre établi.
Tout semble dès lors s'enchaîner selon une certaine logique à laquelle il nous est pourtant impossible de nous raccrocher. Petit à petit, notre boussole interne devenue folle et la musique aidant, une impression de chaos et de fin du monde se fait jour. Sommes-nous dans un film à l'intérieur d'un autre film où tout simplement à l'intérieur d'un cauchemar comme finit par le penser Jason Tantra qui demande à se faire interner, renonçant à aller plus en avant au sein de cette boucle spatio-temporelle qui lui fait prendre le présent pour le futur ?
Scandé par des saillies drolatiques notamment lors d’une scène dantesque entre Alain Chabat et Jonathan Lambert du meilleur effet et d’autres troublantes, "Réalité" est un voyage tout à la fois fascinant et incommodant qui nous rappelle qu'aucune réalité n'est jamais acquise. Quentin Dupieux, dont l'aura dépasse désormais la confidentialité de son travail qui n'est pas d'un abord immédiatement accessible, est un réalisateur très important qui rehausse grandement une production française de plus en plus formatée. Espérons que le succès critique grandissant dont il bénéficie, ajouté à l'intérêt des producteurs ne va pas contribuer à tempérer son audace. Dans tous les cas, il aura au moins réalisé un chef d'œuvre qui fera date.
Alors qu'un film est en train de se tourner, Jason Tantra l'un des caméramen, joué par l'inénarrable Alain Chabat se met en tête de réaliser son propre film. Il rencontre alors un producteur psychopathe interprété par un Jonathan Lambert en apesanteur qui lui propose de financer son film s'il lui amène le meilleur cri de douleur de l'histoire du cinéma. Auparavant une petite fille croit avoir vu une k7 vidéo sortir des entrailles d'un sanglier abattu par son père. Tous ces éléments assenés d'emblée sur fond sonore d'un extrait tout à la fois envoûtant et inquiétant de "Music With Changing Parts" de Philip Glass (l'un des pères de la musique minimaliste et répétitive), anesthésient brutalement nos sens en bousculant l'ordre établi.
Tout semble dès lors s'enchaîner selon une certaine logique à laquelle il nous est pourtant impossible de nous raccrocher. Petit à petit, notre boussole interne devenue folle et la musique aidant, une impression de chaos et de fin du monde se fait jour. Sommes-nous dans un film à l'intérieur d'un autre film où tout simplement à l'intérieur d'un cauchemar comme finit par le penser Jason Tantra qui demande à se faire interner, renonçant à aller plus en avant au sein de cette boucle spatio-temporelle qui lui fait prendre le présent pour le futur ?
Scandé par des saillies drolatiques notamment lors d’une scène dantesque entre Alain Chabat et Jonathan Lambert du meilleur effet et d’autres troublantes, "Réalité" est un voyage tout à la fois fascinant et incommodant qui nous rappelle qu'aucune réalité n'est jamais acquise. Quentin Dupieux, dont l'aura dépasse désormais la confidentialité de son travail qui n'est pas d'un abord immédiatement accessible, est un réalisateur très important qui rehausse grandement une production française de plus en plus formatée. Espérons que le succès critique grandissant dont il bénéficie, ajouté à l'intérêt des producteurs ne va pas contribuer à tempérer son audace. Dans tous les cas, il aura au moins réalisé un chef d'œuvre qui fera date.
Ce fut une surprise. C'est sans grande envie que je suis allé découvrir "Réalité" de Quentin Dupieux, "Wrong"un précédent long métrage m'ayant laissé de marbre. Et c'est emballé que je suis ressorti. Dès la première image j'étais dans le film. Un plan avec une lumière beige, couleur qui ne quittera pas l'écran et qui adoucit de manière imperceptible les situations mais qui ensoleille aussi les décors, un plan dans la nature, où un homme abat un sanglier, l'emporte chez lui et le dépèce sous l'oeil attentif de sa petite fille, Réalité. C'est grâce à son talent d'observatrice qu'elle apercevra au milieu des viscères de la bête une cassette VHS bleue qu'elle n'aura cesse de récupérer pour la visionner. Puis nous retrouvons dans une salle de projection, Bob Marshall, un producteur,visionnant les rushes d'un film tourné par une sorte de maître du cinéma du réel. Sur l'écran apparaissent les images de la scène du sanglier....mais il sera dérangé par Jason, une vague connaissance, qui souhaite réaliser un film autour d'une histoire improbable de téléviseurs ayant colonisés les cerveaux des humains jusqu'à les faire exploser ! Marshall accepte de produire le film si les gémissements entendus lors de la mort des humains sont dignes d'être oscarisés....
Raconté comme cela, on est bien chez Dupieux, son absurdité assumée, sa violence gore toujours au bout de la caméra. Si je rajoute un présentateur télé, portant un costume de rongeur, victime d'un eczéma imaginaire et un directeur d'école qui circule en jeep habillé en femme, vous aurez un tableau complet des personnages mais par contre aucune idée de la façon totalement inventive dont le réalisateur va mixer tout cela pour rendre son film assez surréaliste. Parce que tout cela va s'imbriquer jusqu'à l'absurde, une joyeuse mise en abîme de plus en plus folle emporte le film dans des contrées dans lesquelles le cinéma s'aventure peu. On laisse tomber toute logique et l'on s'embringue dans un monde parallèle et irréel. Si ça fonctionne si bien, c'est que Quentin Dupieux pense à créer des personnage savoureux, décalés, hyperactifs ou joyeusement décalés. L'humour est toujours présent comme un clin d'oeil complice. Sans jamais nous lasser, il joue avec la réalité des lieux, des choses, des personnages, explosant la logique jusqu'au délire.
En faisant de son acteur principal Alain Chabat, lunaire et sympathique en diable, un véritable héros positif et fédérateur, il emporte plus facilement le spectateur dans ce jeu fascinant. Cela parfois rappelle un Lynch ou le Bunuel des années 70, mais avec la drôlerie en prime par rapport au premier et la vigueur d'une jeunesse qui ose tout qui était un peu absente dans les derniers films du maître espagnol.
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Raconté comme cela, on est bien chez Dupieux, son absurdité assumée, sa violence gore toujours au bout de la caméra. Si je rajoute un présentateur télé, portant un costume de rongeur, victime d'un eczéma imaginaire et un directeur d'école qui circule en jeep habillé en femme, vous aurez un tableau complet des personnages mais par contre aucune idée de la façon totalement inventive dont le réalisateur va mixer tout cela pour rendre son film assez surréaliste. Parce que tout cela va s'imbriquer jusqu'à l'absurde, une joyeuse mise en abîme de plus en plus folle emporte le film dans des contrées dans lesquelles le cinéma s'aventure peu. On laisse tomber toute logique et l'on s'embringue dans un monde parallèle et irréel. Si ça fonctionne si bien, c'est que Quentin Dupieux pense à créer des personnage savoureux, décalés, hyperactifs ou joyeusement décalés. L'humour est toujours présent comme un clin d'oeil complice. Sans jamais nous lasser, il joue avec la réalité des lieux, des choses, des personnages, explosant la logique jusqu'au délire.
En faisant de son acteur principal Alain Chabat, lunaire et sympathique en diable, un véritable héros positif et fédérateur, il emporte plus facilement le spectateur dans ce jeu fascinant. Cela parfois rappelle un Lynch ou le Bunuel des années 70, mais avec la drôlerie en prime par rapport au premier et la vigueur d'une jeunesse qui ose tout qui était un peu absente dans les derniers films du maître espagnol.
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ned123
J'ai vu un film... OVNI, par excellence... C'est presque Inception mais sans les moyens, avec un parcours incroyable d'un Alain Chabat des meilleurs jours dans une histoire incroyable où les rêves vivent leurs vies, avec un univers onirique incroyable. La bande-son qui accompagne ce film est envoûtante, tout comme l'est ce film qui est incongru, déroutant et incroyable. Ce film est un concentré de bonnes idées... On sourit, on rit et on est maintenu dans un état de suspens rarement atteint, Les acteurs sont vraiment excellents, même si franchement, c'est le genre de film à tiroir, où on aurait sans doute apprécié de voir des têtes d'affiches à contre-emploi... C'est un film euphorique qui impressionne avec des scènes étonnantes et des dialogues qui impressionnent.
j'ai à peu près autant aimé ce film que j'ai détesté 'steak' du même auteur (où Eric et Ramzy sont proprement insupportables), ce qui conforte dans l'idée qu'il ne doit pas y avoir de milieu dans l'appréciation d'un film de Quentin Dupieux.
Alain Chabat est pour beaucoup responsable dans cette réussite, mais celle-ci repose principalement sur un scénario brillant et totalement déjanté, auquel le très bon jeu des acteurs apporte la touche finale de quasi chef-d'œuvre.
il y a quelque chose de très 'Lynchien' dans ce scénario, très grinçant et parfois dérangeant. Et à l'instar des films de Lynch, ce film ne souffrira pas d'être visionné plusieurs fois.
Mais la première est assurément la bonne pour savoir si on adore ou on déteste. Pas de milieu !
Alain Chabat est pour beaucoup responsable dans cette réussite, mais celle-ci repose principalement sur un scénario brillant et totalement déjanté, auquel le très bon jeu des acteurs apporte la touche finale de quasi chef-d'œuvre.
il y a quelque chose de très 'Lynchien' dans ce scénario, très grinçant et parfois dérangeant. Et à l'instar des films de Lynch, ce film ne souffrira pas d'être visionné plusieurs fois.
Mais la première est assurément la bonne pour savoir si on adore ou on déteste. Pas de milieu !
Sans aucun doute son meilleur film à ce jour, Quentin Dupieux y élabore une mise en abime par l'absurde absolument génial où l'ironie côtoie le surréalisme avec un talent unique.
Reprenant son style visuel épuré et lumineux maintenant reconnaissable de suite, le cinéaste s'amuse à jongler entre de multiples niveaux de réalité où le rêve, la fiction et l'imaginaire se confondent jusqu'à donner des boucles paradoxales que n'auraient pas renier un certain David Lynch.
Ajouter à cela des personnages bien barrés et un jusqu'au boutisme dans la démarche, et on obtient un film faisant partie maintenant d'une œuvre cohérente, atypique et terriblement attachante.
Reprenant son style visuel épuré et lumineux maintenant reconnaissable de suite, le cinéaste s'amuse à jongler entre de multiples niveaux de réalité où le rêve, la fiction et l'imaginaire se confondent jusqu'à donner des boucles paradoxales que n'auraient pas renier un certain David Lynch.
Ajouter à cela des personnages bien barrés et un jusqu'au boutisme dans la démarche, et on obtient un film faisant partie maintenant d'une œuvre cohérente, atypique et terriblement attachante.
Un excellent film absurde de Quentin Dupieux. Il réunit la crème de la crème : Alain Chabat , Elodie Bouchez, Eric Wareheim , John Glover et Jon Heder. Un grand moment d'humour et d’absurdité. Le meilleur gémissement de toute l'histoire du 7ième art.
Simple quidam vous voila devant une œuvre abstraite digne de l'art contemporain!
Absurde et drôle, un film WTF salvateur d'un cinéma différent.
je préfère malgré tout un Wrong cops, nettement plus musical!
Absurde et drôle, un film WTF salvateur d'un cinéma différent.
je préfère malgré tout un Wrong cops, nettement plus musical!
Rubber m'avait ennuyé profondément ( je l'avais laissé après dix minutes), j'avais commencé au Poste! ( a cause de Poelvoorde ), mais j'avais aussi arrêté après vingt minutes, je trouvais cela creux et ennuyeux, pourtant en
le commençant je n'avais pas remarqué que c'était un film de messieur Quentin Dupieux !
Quand je suis tombé sur Réalité, je me suis dit allons voir la bande-annonce sur Allociné.
Merci Allociné de m'avoir évité un cauchemard d'une heure et demie ! ( malheureusement y a pas 0 étoiles )
le commençant je n'avais pas remarqué que c'était un film de messieur Quentin Dupieux !
Quand je suis tombé sur Réalité, je me suis dit allons voir la bande-annonce sur Allociné.
Merci Allociné de m'avoir évité un cauchemard d'une heure et demie ! ( malheureusement y a pas 0 étoiles )
Réalité est un aboutissement en soit. Quentin Dupieux nous livre le meilleur film de sa filmographie . A voir !
Quentin Dupieux poursuit sa quête, entreprise en 2007 avec "Steak", loin des circuits traditionnels vers un no man's land cinématographique débouchant sur la plus formidable des utopies.
Je suis à la base un adepte des films de Q. Dupieux. Avec "Réality", il frappe un grand coup. On retrouve un scénario absurde mais contrairement à nombre film du genre avec un réel intérêt. "Réality" n'est pas de ces films incomplet, pas vraiment fini qui laisse le spectateur à sa propre interprétation. C'est la que réality est puissant. Il est soigné maitrisé et surprend à chaque instant. Réality est pour moi un film fort du réalisateur, hors des entiers battus, c'est absurde certes et pourtant...
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