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    Bird People
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    2,8
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    194 critiques spectateurs

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    Isabelle B
    Isabelle B

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juin 2014
    Pov' chéris ! L'univers des étudiantes qui font les chambres d'hôtel d'aéroports parisiens rencontre un client, américain, genre Bill Gates ... Non ce n'est pas un film social, et le client fait juste sa crise de quadra. Suis méchante ? Encore ?
    Dandure
    Dandure

    174 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2014
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: une vitre panoramique dotée d'une fenêtre qui ne s'ouvre pas. Il n'en fallait pas plus pour faire sérieusement douter du sens de la vie moderne.

    Aéroports, hôtels, échangeurs d'autoroutes, la vie en périphérie, autant de zones de transit, de non-être où l'individu va et vient, plongé dans le flux et le reflux de la foule anonyme. Lieux idéaux pour se perdre et parfois se retrouver. Le film suit deux personnages qui vont s'y coller. Lui veut quitter sa vie car elle ne lui ressemble plus ; elle, s'émerveille de tout et de rien mais surtout des autres, ces congénères plein de mystères. Voilà pour les intentions, elles sont louables. Côté réalisation, les choses se gâtent. Si la rupture à mi-parcours est assumée, ce changement des règles du jeu est difficile à digérer pour les plus prosaïques d'entre nous. Et puis on pourrait trouver une certaine paresse à s'en remettre à un moineau anthropomorphé, à un piou piou trop chou, maladroit et malicieux pour attirer sympathie et empathie. Ça sent l'allégorie facile et fumeuse. De même quand il s'agit d'extraire du béton la poésie, à grands plans de lumières de nuit sur fond de Space Oddity.

    Moralité : Cueille ta vie, picore-la et advienne que pourra.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 10 juin 2014
    Peu de choses à sauver de ce film, terriblement long, et ennuyeux : un moineau sur la rampe d’un tapis roulant, une scène de rupture par visioconférence, une chanson de Bowie, les gestes d’un aquarelliste habile … les cent huit minutes qui restent se perdent entre déception et perplexité.
    Perplexité, surtout, devant le nombre de critiques positives, toutes remplies de mots élogieux sur l’audace, l’originalité, la poésie de ce film. Même ceux qui, comme moi, se sont profondément ennuyés, semblent chercher des circonstances atténuantes à cette expérimentation hors champs, sur spectateurs volontaires. J’ai même lu les mots de « pamphlet social». Bien que je ne sache pas trop ce que cela veut dire puisqu’un pamphlet, en soi, est déjà une critique de l’ordre social, j’imagine qu’il s’agit de trouver une sorte de remise en question d’une société évidemment inhumaine et froide, évidement rongée par le wifi, les téléphones intelligents et la technologie en générale, dans les histoires juxtaposées de ces personnages.
    Évidemment, car tout n’est qu’évidence. Gary, le personnage masculin principal ne supporte plus sa vie ? Quelques coups de fils pour prévenir son associé qu’on quitte la société, une discussion un peu longue par visioconférence pour annoncer à sa femme qu’on ne la supporte plus, la récupération de ses actions réglée par un avocat trop arrangeant pour ne pas être payé une fortune, quelques verres d’alcool, une bonne crise de larmes, le tout sans quitter sa chambre au Hilton, et voilà, on peut passer à autre chose et vivre enfin pour soi. Les enfants ? Bien sûr il faut penser aux enfants, sinon on est un salaud, mais finalement, il n’y a rien à leur dire, même pas la promesse d’un retour. Ils s’y feront, voilà tout.
    Pour elle, Audrey, fraîche jeune femme, qui travaille comme femme de chambre dans un hôtel de luxe et dont on ne devine à peu près rien sinon qu’elle est sensée étudier mais qu’elle n’étudie plus, qu’elle avait un petit ami mais qu’elle n’en a plus, qu’elle a un petit appartement, qu’elle passe, comme la plupart des franciliens, 10h par semaines dans les transports en commun, que son père s’inquiète pour elle au téléphone, et que globalement sa vie n’est pas particulièrement passionnante, c’est encore plus simple. Il lui suffit, quand ça devient trop pénible, que les chambres sont trop longues à nettoyer, qu’elle va rater la soirée où sa collègue l’a invitée, comme dans un vieux Disney, spoiler: de s’échapper, s’envoler, de se laisser toucher par la baguette magique de quelque enchanteur invisible
    pour pouvoir imposer au spectateur, prisonnier par la bienséance et l’obscurité, une bonne demi-heure de virevoltes libertaires au-dessus de l’aéroport de Roissy, mélange de béton, de friche, et de lumières artificielles, dont il convient de dénoncer, par le dressage et la manipulation laborieuse d’oiseaux autrement tranquilles, le caractère naturellement mécanique et impersonnel.
    Difficile alors de s’attacher à ces deux histoires issues d’une humanité si singulière, une humanité limitée aux actionnaires de sociétés informatiques et à ceux qui vivent dans le monde d’Harry Potter. Difficile d’être touché par quelqu’un qui parle « d’état de guerre permanent », comme le rappelle la critique de Télérama, depuis la chambre d’un hôtel de luxe et qui n’a qu’à retourner une petite pancarte ou décrocher un téléphone pour que sa chambre soit propre et son dîner servi. C’est tellement faux que s’en est presque obscène.
    Le problème vient peut-être aussi de ce que trop peu de choses sont exprimées pour réellement raconter ces histoires. Sauf dans la scène de rupture, qui est assez juste et dense, il n’y a, à la fois pas assez de mots et pas assez de non-dits, et si, dans ces agitations permanentes devant la caméra, rien ne se passe, rien ne permet non plus la contemplation ou l’apaisement, même pas l’émotion.
    Reste la cigarette, dernière actrice importante, omniprésente, presque le filtre ultime pour respirer, enfin, dans ce monde dont il faudrait qu’on comprenne le caractère tellement oppressant et liberticide. Cigarette portée à la bouche de presque tous les acteurs, comme la ponctuation de chaque parole prononcée, de chaque bouffée d’oxygène volée aux fenêtres qui ne s’ouvrent pas assez, et qui finalement devient le seul discours réellement transgressif de cet ensemble. Le film est peut être bien un pamphlet, mais contre la suppression des emplois à la s.e.i.t.a.
    Il est toujours délicat d’émettre un jugement négatif sur ce qui a demandé des efforts et du travail, surtout quand il s’agit d’une petite production cinématographique, mais sur ce film raté ou destiné à une si petite élite, les avis des médias ont étés si universellement trompeurs (sauf l’Humanité) qu’on ne peut pas ne pas penser à une collusion révoltante. Encore une fois, le spectre d’une malhonnêteté intellectuelle teintée de bien-pensance et de générosité fausse n’est jamais loin quand il s’agit de journalistes, et son haleine fade souffle d’encore plus près sur nos crânes inclinés s’ils sont parisiens.
    Elisa D.
    Elisa D.

    7 abonnés 1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 juin 2014
    Nous avons tous quelque chose de Pascale Ferran…enfin presque tous, à en croire les quelques déserteurs de la séance samedi soir…
    Qui n'a pas rêvé de prendre son envol en voyant décoller les avions, quittant un tarmac sombre et triste vers de meilleurs cieux…
    Qui n'a pas rêvé d'être un oiseau l'espace d'un instant pour échapper à la gravité (terrestre)?
    Nous sommes tous de petites souris curieuses comme Audrey, nous avons tous attrapé des bribes de conversation de nos compagnons de voyages, essayant de reconstituer leurs vies, leur personnage autour de quelques mots volés…
    Pascale Ferran réussit un tour de force : faire entrer la magie (au propre comme au figuré) dans notre morne et répétitive réalité.
    On croit que le numérique nous déshumanise, elle parvient à créer des échanges "virtuels" d'une rare intensité.
    Merci pour Space Oddity, le titre aurait certainement pu convenir également au film…
    J'ai découvert il y a peu Lady Chatterley, je suis définitivement adepte de la sensibilité de Mme Ferran, de cette facilité à nous faire entrer dans son/notre monde d'émotions et de sensations.
    C'est pour moi la définition d'un artiste : quelqu'un qui parvient par ses mots, ses images à retranscrire des sentiments que nous cherchons si difficilement à définir.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    273 abonnés 1 650 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2014
    Avec seulement quatre longs-métrages tournés en vingt ans, Pascale Ferran est une réalisatrice rare... et attendue chaque fois qu'elle sort du bois. Après son excellente adaptation de Lady Chatterley (2006), elle revient avec ce film radicalement différent, à la fois très ancré dans la réalité contemporaine et ponctué d'un étonnant épisode fantastique. Côté réalisme, Pascale Ferran brosse avec intelligence un tableau de notre époque avec ses solitudes multiples (jolie scène de RER où l'on entend successivement les pensées de plusieurs passagers), une forme d'incommunicabilité malgré le développement des moyens de communication, une déshumanisation, une précarité sociale qui frappe même ceux qui ont un boulot (le réceptionniste qui dort dans sa voiture), une angoisse et une agressivité latentes, un besoin de se libérer des entraves du quotidien, qui peut déboucher sur un burn out... Le propos et la symbolique du film sont parfois un poil trop évidents ou attendus, mais ils sont toujours justes. Pascale Ferran filme des oiseaux et des hommes, des hommes comme des oiseaux, qui cherchent à prendre leur envol, à trouver un second souffle qui passe par un changement, une métamorphose. La réalisatrice ouvre une voie insolite, celle d'une fantaisie sensorielle qui a son charme poétique mais aussi, hélas, ses petites longueurs. Une voie qui donne au film son originalité mais le rend aussi, par la même occasion, un peu bancal. Quoi qu'il en soit, même sans trouver réellement son équilibre entre gravité et légèreté, ce Bird People séduit par la fluidité de sa mise en scène, par sa grâce aérienne qui défie les pesanteurs de la vie. Par sa malice aussi, exprimée par une Anaïs Demoustier au doux visage de moineau...
    cyclo86
    cyclo86

    15 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juin 2014
    Vraiment superbe... Pour qui suit Pascale Ferran depuis ses débuts, on voit bien que c'est une immense cinéaste. "Bird people" (pourquoi ce titre anglais, ne pouvait-on pas titrer "oiseaux de passage" ?) confirme son grand talent. Faire un film à la fois très réaliste, et également fantastique, c'est trop fort. Bien sûr, faut se laisser porter : c'est pas un film pour ados ou adulescents attardés incapables d'apprécier des plans longs où il ne se passe presque rien !!!
    On oubliera "Edge of tomorrow" et tous ces films qui explosent à chaque instant, on gardera celui-ci en mémoire, cet homme qui renonce à une vie toute tracée, cette jeune fille un peu perdue, et ces merveilleux moineaux...
    Je crois que j'irai le revoir !!!
    ffred
    ffred

    1 737 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2014
    Huit ans déjà depuis le très beau Lady Chatterley, le dernier film de pascale Ferran, César du meilleur film. Bird People était donc très attendu. Je ne savais pas du tout de quoi il en retournait et plusieurs jours après l'avoir vu, il me hante encore. D'entrée, le film fascine. La gare du Nord, le RER B, les pensées des passagers. Plus il avance et plus il devient...
    hectorhugo
    hectorhugo

    5 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Une bonne mise en bouche par un générique original, de bonnes idées, mais un scénario sans liant ennuyeux. On s'ennuie.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    175 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juin 2014
    QUEL ENNUI !!! Où donc Pascale Ferran souhaite nous emmener dans ce tunnel interminable et immobile ?!? Le problème est que ladite cinéaste "a la carte" et que toute la presse encourage les spectateurs à aller en salle. Et effectivement, ça fonctionne : la salle était comble. Tout cela pour voir une interminable séquence pendant laquelle un Américain décide d'abandonner job et épouse (quelle atroce scène de dispute) puis une phase fantastique où une femme de chambre se transforme, on ne sait pourquoi, en... (voilà un vain mystère mais je le respecte). Le souci est que, oui, on ne sait pas où on va et qu'on découvre finalement qu'on ne va strictement nulle part...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Très poétique dans sa partie "oiseau", trés réaliste quand il s'agit de nous faire vivre le quotidien des passagers du RER, ce film assez déroutant nous entraine malgré nous dans un voyage presque immobile d'où l'on a du mal à revenir...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Enfin du cinéma, du vrai. Celui qui n'a pas besoin de mots pour dégager du sens, celui qui sait être poétique aussi. Quel beau moment. Je plane encore à l'heure où j'écris ce commentaire. Je le recommande à tous ceux qui sont las de trop de blablas, de trop d'images qui s'enchaînent à vitesse grand V sans laisser de temps pour la contemplation. Une très belle mise en scène, des acteurs qui font vrai. De l'émotion et des sourires. Une ambiance. Superbe!
    David R
    David R

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Ne vous laissez pas duper par le titre, c'est un film français, 100% navet français. Une vacuité qui procure une douleur presque insurmontable.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 juin 2014
    Torpeur... On passe du drame social au documentaire animalier. Au secours...
    islander29
    islander29

    879 abonnés 2 381 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Il y a des films à part, des films dont vous vous souvenez longtemps, ce peut être de grands films ou de petits films, mais ce sont des films qui ont une âme......Celui ci en est un......
    En premier lieu s'exerce la fascination d'un grand aéroport (Roissy), avec une photographie qui capture les avions comme certains chassent les papillons, les photos de nuit sont exigeantes et magnifiques.....
    Voilà pour le cadre en rajoutant un hôtel de luxe, si si on peut le dire où la maintenance demande de réelles qualités, autant morales que physiques.....
    Les aéroports sont des lieux anonymes et fascinants, mais aussi des lieux parfois de rencontre qui peuvent être brèves et intenses, comme la conclusion du film le laisse entendre, deux être qui ne se sont jamais vus, se reconnaissent.....
    Mais l'art du film est bien autre chose ici, ils nous montrent deux personnes qui à leur façon s'enfuient.....
    L'une Josh Charles, de façon archiclasssique, étouffé par le stress, l'autre Anaïs desmoustiers (femme de chambre) de façon bien plus emblématique, spoiler: en se transformant en moineau,
    ........
    Cela nous vaut des scènes absolument prodigieuses en terme de cinéma, hautement poétiques et libératrices pour le spectateur s'il s'abandonne au vœu de la réalisatrice, chose faute pour moi...,
    On notera la bande son, qui utilise comme un fil rouge la javanaise de Gainsbourg, et Space oddity de David Bowie, deux chansons à la logique impitoyable......
    Roshdy Zem en groom a un très beau second rôle, discret mais important au décentrage du scénario.....
    Clin d'œil évident au cinéma japonais, une subtilité du discours et du scénario, le film et c'est rare pour un film français à une réelle affinité avec la culture asiatique (contemplation, rêverie, importance du non dit)....
    Au final on passe deux heures dans un voyage poétique délicat et qui laisse de ce film une impression ineffaçable en sortant.......Un coup de cœur vraiment....
    crachou94
    crachou94

    25 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Que c'est long, des plans sur l'aéroport Charles de Gaulle à n'en plus finir et la dernière partie, 30 millions d'amis, spéciale sur les moineaux, que vient faire Josh Charles ( excellent dans the good wife) dans cette galère !
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