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    Bird People
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    2,8
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    194 critiques spectateurs

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    moreapacifique1
    moreapacifique1

    9 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 juin 2014
    Fan de cinéma et de Pascale Ferran, je me demande comment j'ai pu supporter ce film!
    Première partie: documentaire sur le RER B et Roissy.
    Deuxième partie :une fiction à laquelle on ne peut adhérer tant elle est banale.
    Qui n'a pas rêvé d’être un oiseau un jour?
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2014
    Il était une fois un prince charmant. Fatigué d'une vie qui ne lui convient plus et d'un labeur qui a trop duré, il décide de tout plaquer, du jour au lendemain, dans une chambre d'hôtel. Dans ce même endroit, Cendrillon récure, range et frotte toutes les cochonneries de son prochain. Dame de chambre le jour, elle se transforme une nuit en petit moineau virevoltant où le vent le mène.

    Malgré un côté fantastique assumé, Bird People ne s'approche pas du conte mais plutôt du récit existentialiste. Ambitieuse, cette mise en scène veut capter tout ce que l'homme ne voit pas. Les gens, leurs pensées et ce qui font d'eux des êtres contradictoires. Nous sommes à la fois tous différents, et tous identiques. Pascale Ferran s'attarde néanmoins sur deux personnages, perdus dans un lieu de transit où les individus s'arrêtent mais ne vivent pas, en attendant leur prochaine destination (l'hôtel est près d'un aéroport).

    La première partie, reposant sur Gary, est excellente de minimalisme. Presque en huit-clos, nous assistons aux heures les plus importantes de la vie d'un homme. Jouant la froideur et l'apaisement dans un mélange convainquant, l'interprétation du trop peu connu Josh Charles est très intelligente, à l'instar du traitement psychologique qu'en fait la réalisatrice de Lady Chatterley. Loin de tout et de tout le monde, cet homme peut réfléchir enfin à ce qu'il veut.

    La deuxième partie, se passant largement à l'extérieur, se situe presque à l'opposé de la précédente. Malgré ce contraste séduisant, elle n'en reste pas moins un échec. Surfant sur le même style existentialiste, on s'ennuie beaucoup à suivre cet oiseau ne sachant pas où aller, tel le scénario perdant de vue sa cohérence générale. Nous entrons en empathie avec cette jeune femme grâce au charme de Demoustier, sans réellement la comprendre.

    Il est par ailleurs heureux que la fin réussisse à remonter le niveau de la narration en mettant en point d'orgue les difficultés qu'ont les humains à se comprendre, ainsi que les paradoxes de notre langage. Existons-nous pour autrui où sommes-nous invisible dans cette société ?
    Patmarob
    Patmarob

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 juin 2014
    Bird People ne laisse pas indifférent...Les critiques de la presse m'ont incité voir ce film, si je reconnais des innovations et un réel travail dans la réalisation, je ne suis pas rentré dans le film. L 'image est soignée, les plans sur l'aéroport de Roissy et ses extérieurs sont beaux et travaillés . La première partie traite d'un cadre américain en rupture totale avec sa vie professionnelle et affective ; la seconde est plus déroutante, une employée de l'hôtel explore le monde extérieur transformée en oiseau...La vie présentée comme une fuite, un refus du quotidien et de ses contraintes, un éloge de la liberté ..Un film certainement ambitieux mais qui m'est apparu très long.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 juin 2014
    Du lever au coucher un film planant, exaltant, drôle triste et poétique, sur la terre et dans les cieux, dur comme la pierre et volatile comme l'éther, à voir sur grand écran obligatoirement. Le jeu des acteurs est exactement juste, le choix de ziggy pour le vol est une perle, la caméra est un vaisseau fantôme, une expérience cinématographique comme je n'en attendais plus, sensible, intelligente, étonnante, onirique. J'y retourne les yeux grands
    norman06
    norman06

    352 abonnés 1 677 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2014
    Inclassable, poétique, insolite : ce nouveau long métrage de Pascale Ferran est une réussite indéniable. Espérons que sa singularité ne l'empêche pas de trouver un vaste public.
    Chris Art
    Chris Art

    79 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2014
    (...) Pascale Ferran, revient après 8 ans d’absence, avec ce film très poétique qui nous fait réfléchir sur notre problème de communication et nous amène à profiter de l’instant présent à travers la métaphore filée de l’oiseau. On commence dès la première scène, dans le quotidien des transports, qui nous est tous familier. La foule du lundi matin qui se presse aux machines à tickets, les escalators qui se croisent, les gens qui se bousculent, les horaires qui nous dictent notre vitesse, la sonnerie des portes qui se ferment. Bref, on nous représente déjà les cages qui nous rendent solitaires et coupent nos ailes.
    (...) Réalisé en chapitre séparé, Bird People parle de ces deux personnages, qui ont chacun une soif secrète de liberté. Tous deux veulent vivre différemment du quotidien construit qui les a emmurés et privés de connaitre réellement ceux qui les entourent. Le seul moyen pour eux est alors de briser les habitudes. Audrey, plongé dans le noir, est contrainte de s’élever sur le toit de l’Hôtel. L’histoire brise alors les conventions mais devient d’autant plus intéressante (...)
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 juin 2014
    Toutes ces heures de transport sont soudainement convoquées. Ces heures que l'on s'applique souvent à "tuer" s'imposent, magnifiées, à travers deux personnages qui rêvent de ne plus les subir pour enfin les vivre. S'évader du pragmatisme, décoller littéralement comme métaphoriquement, devient un besoin vital ... Un bel hommage à tous ceux qu'on croise sans avoir le temps de les regarder. Un bel hommage, finalement, à ce qui fait, s'il en est une, la grandeur de l'humanité.

    PS ) Mention spéciale pour la première scène qui est vraiment remarquable, ainsi que pour la scène de mise au point et de séparation.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 juillet 2014
    Ce film est très très bon, très original. J'ai très apprécier la tournure que ça a pris.
    BabsyDriver
    BabsyDriver

    84 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2014
    "Bird People" est un très beau conte sur l'émencipation, racontant avec apaisement et légèreté la coupure de deux personnes d'un monde hyperconnecté. Quel bonheur de voir ainsi un film si proche de ma propre vision du monde. Merci Pascale Ferran !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juin 2014
    Chef d'oeuvre ! Merci ! Je crois pouvoir dire avec certitude que ce film est un hymne au spectateur. J'accepte la métaphore du moineau, mais c'est bien parce que dans The tree of life le nuage de moineaux est associé à dieu. Enfin, j'aurais accepter de toute manière puisque cela ne manque pas de charme et de naïveté. Bird people : personne ou tout le monde, n'ayant pas de casquette mais une identité propre, à cela près que tous nous nous ressemblons, égaux face au film en tant que spectateur ou face au monde. Sommes nous des moineaux ? Que sommes nous en tant que spectateur ? Le cinéma comme tour de contrôle. Le spectateur entre décollages et atterrissages. Je pourrais, probablement sans trop d'erreurs, filer une métaphore sur le spectateur et sa place dans le cinéma et dans le monde en relevant chaque élément du film pouvant s'y rattacher. Cela serait probablement intéressant, mais laborieux, alors je laisse, qui veut, le faire pour lui même. Mots clés : miettes(petit poucet?)-fenêtre-image-mouvement-envol-atterrissage-identité-double-communauté-communions-(chez-soi)-passage-sommeil-rêve-humain-(en-transit)-réalité-lien-impersonnel-nuit-intérieur-soi... Les principaux sont là.
    -L'image clé, c'est le piano qui joue une partition sans personne pour la jouer-
    Je m'attendais en allant voir le film à une réalisation beaucoup plus enlever et vibrante. J'ai eu beaucoup mieux que ça. Sans gâcher la fête, je dirais que c'est grâce à cette minutie appliquée que la magie peut prendre autant ensuite.
    Ce que dit ce film, entre autres, sur notre monde et qui me semble crucial, c'est qu'aujourd'hui un homme qui décolle, c'est d'abord une histoire d'atterrissage. Et puisque ce film encre sa fantaisie dans le monde du quotidien, si je n'avais pas été déjà sur le sol il m'y aurait attiré. Mais c'est bien parce que je suis au sol que je peux rêver, grâce au film, à ce que la terre, un jour, devienne un ciel à notre portée. Grâce au cinéma, dans la terre des hommes, enraciné. De l'humain dans l'humanité.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    187 abonnés 2 277 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2014
    Beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît de prime abord, ce film nous montre la vie des hommes et des femmes en France, de nos jours, avec beaucoup de justesse. La mise en scène est souvent originale spoiler: (les trajets dans le RER avec les pensées et petites habitudes de chacun et, bien sûr, tout ce qui touche aux moineaux)
    . Le film est souvent étonnant et donne matière à réfléchir, en particulier sur le « Burn Out ». La fin du film est simplement magnifique. Un film qui sort vraiment des sentiers battus…
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 juin 2014
    Long et pénible. J'ignore vraiment pourquoi je suis allé voir ce film. Le film a sûrement été sponsorisé par Toblerone, Oasis et Coca-Cola, en tout cas je ne compte plus les placements de produit.

    Les transitions sont brutales, une voix de narrateur qui se fait entendre au bout de quarante minutes (et qui semble sortir de nulle part sur le coup on pourrait se dire "hein?! qui parle?!") et qui disparaît purement et simplement du film comme elle est venue. Cela se veut certainement artistique,
    dénonciateur, poétique et/ou je ne sais quoi, en attendant c'est long.
    C'est pénible.
    On voudrait se crever les yeux et sortir, se faire rembourser. Même l'artiste -parlant japonais (Pourquoi d'ailleurs? il n'est même pas japonais, il aurait pu parler sa propre langue, cela aurait été plus naturel? ou s'il ne parle rien, pourquoi ne pas engager quelqu'un ayant une autre langue?)- est en carton et a un accent bizarre.
    La bande annonce ne reflète pas le contenu et fait miroiter un film plutôt mouvementé, vivant alors que la séance est morne, entre trente vues panoramique, quelqu'un daigne bouger un petit doigt. Ou se met à piquer une colère pendant plus de 30 minutes. Peut-être qu'il y avait un stock d'images panoramiques et un dompteur très fier de ses moineaux apprivoisés? Si ce n'est que pour montrer des moineaux savants et du vide je préfère ouvrir la fenêtre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 juin 2014
    Effrayant de lenteur, absence de dialogue, nombres de plans inutiles monstrueux... À éviter, sauf pour bénéficier de la clim et pour faire une sieste....
    nikolazh
    nikolazh

    63 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 juin 2014
    Si, malgré un démarrage un peu longuet et de nombreux plan à rallonge qui auraient mérités un coup de ciseaux, le film est relativement prenant dans sa première partie (le portrait d'un homme qui décide de remettre en question sa vie dans l'endroit le plus vide et le plus impersonnel du monde - un hôtel d'aéroport), il se transforme en grand n'importe quoi dans sa deuxième partie (le portrait d'une jeune fille qui travaille dans cet hôtel) en prenant le pari - raté - de surprendre le spectateur en choisissant un virage pseudo métaphysico-fantastique qui, loin d'amener de la légèreté, alourdit considérablement l'intrigue (ou plutôt met en relief cruellement le manque d'intrigue). Introduire un élément quelque peu surnaturel (qu'il soit fantasmé ou réel) dans une histoire banale n'est pas une mauvaise idée en soi, mais c'est fait ici avec une telle maladresse que ça rend juste la dernière demie heure insupportable et gâche tous ces petits moments de poésie... D'autant plus dommage qu'avec un peu d'effort le film aurait pu être scénaristiquement plus aboutit et efficace, en se servant de l'oiseau comme fil rouge pour rebondir d'un personnage à l'autre (rôle qu'il est plus ou moins censé joué - on suppose - mais qui dans l'était actuel du film ne sert pas à grand chose). Bref, un film complètement raté ! A éviter.
    Bernard L
    Bernard L

    8 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 juin 2014
    Quelques instants de grâce perdus au milieu d'un océan d'ennui !

    Les critiques enthousiastes de la plupart des journaux me laissent perplexe. En ce qui me concerne, j'ai passé la première heure du film à me demander ce que je faisais là. D'ailleurs, la salle était loin d'être pleine et au moins trois spectateurs sont sortis pendant la projection.

    Les deux premières parties du film sont une succession de scènes banales, marquées de rares dialogues sans intérêt et dont je n'ai cessé de me demander où cela pouvait bien nous mener . . . On aurait presque dit du Tati, mais sans le talent ! En outre, j'ai trouvé les références appuyées aux différents sponsors - Lucky Strike, Marloboro, Hilton, Air France, Evian . . . et bien évidemment ADP, qui fournit le cadre de l'intrigue, si ce mot a un sens dans ce film ! - particulièrement exaspérantes.

    La troisième partie du film le fait brusquement basculer dans une direction inattendue qui offre quelques pépites. Des perles de grâce et d'humour. La récompense de la persévérance du spectateur qui a tenu bon jusque là !

    Le charme d'Anais Demoustier n'y est pas pour rien. Lorsqu'elle sourit et que ses yeux pétillent, c'est tout son visage qui s'illumine . . . Et celui du spectateur aussi !
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