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    Bird People
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    2,8
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    194 critiques spectateurs

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    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 juillet 2014
    Gary, ingénieur Américain est à Paris pour affaire. Dans sa chambre du Hilton de Roissy, il décide soudainement de tout laisser tomber : travail, femme et enfants. Audrey, jeune femme de chambre, dans ce même hôtel, vit une vie solitaire, sans passion.

    Pascale Ferran tourne peu mais bien. Après "Petits arrangements avec les morts" et "Lady Chatterley", ce "Bird People" était très attendu. Présenté à Cannes dans la sélection "Un certain regard", il est encensé par la critique. Une critique sans doute plus pointue lors du festival, car le film est quelque peu déconcertant de par sa forme et son récit. Un film de 2h08 dans lequel pourtant il ne se passe pas grand chose. La scène d'introduction et celles du survol de l'aéroport de nuit sont très réussies. Les interventions des animaux bluffent chaque fois par leur perfection. Josh Charles et Anaïs Demoustier sont parfaits. Si la majorité des scènes qui se succèdent sont agréables, elles sont aussi toujours trop longues. De plus, l'ensemble manque de liens. Le traitement des deux histoires est trop dissemblable, ou pas assez, comme si on visionnait deux oeuvres simultanément. Cela manque d'harmonie. Et à la fin de la projection, si on résume les événements, il y en a peu. Aussi, la façon dont la réalisatrice traite le, vu et revu, thème de la perte des contacts et des relations (Gary n'échange que par mails, téléphone ou skype, Audrey est seule à Paris et dans les aéroports les gens courent sans se voir...) est vieillote. Dernière déception, la scène finale semble tomber dans une facilité fabriquée en proposant une nouvelle définition du mot "personne". Grosse déception. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 juillet 2014
    un film extraordinaire (au vrai sens du terme) très jolie poésie qui nous transporte dans une étrange aventure. Superbe rôle pour Anais Demoustier. J'ai cherché en vain, au générique, qui joue le rôle du moineau !!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 juillet 2014
    J'ai été prise par surprise par cette histoire, comme si la réalisatrice et les acteurs étaient venus me chercher directement sur mon siège. Je ne me suis pas ennuyée, les acteurs m'ont touchée. J'ai beaucoup aimé !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 juillet 2014
    Un très beau film, servi par un excellent casting ! La réalisation est prenante, même si certaines scènes sont parfois longues... L'histoire nous berce, nous apaise, et on ressort de la salle en étant "transformés" ! Petit point négatif : la musique, beaucoup trop convenue. Mais, finalement, avec la réalisation, l'histoire et le casting exceptionnel, ce film est un petit coup de coeur ! 16/20.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 juillet 2014
    « Je m’appelle Gary Newman » voici les derniers mots du nouveau film de Pascale Ferran, Bird People. Et oui, Gary est bien un homme neuf lorsqu’il se présente à Audrey. Un homme neuf, évacué de son stress, de son activité de business man façon Bill Gates dont il vient de se soustraire en une nuit. Une nuit passée dans un hôtel international de l’aéroport de Roissy, où son muscle cardiaque se plie, se replie, l’empêchant de dormir, se réveillant en sueur et dans une angoisse extrême. Mais de quelle angoisse s’agit-il au juste ? Celle de ne pas obtenir la signature d’un ultime contrat ou bien celle de ne plus respirer ou bien seulement par saccades, le temps d’une cigarette, bol d’air au figuré de cet homme plongé dans un espace restreint, comme emprisonné malgré les grands espaces qu’il traverse sans jamais s’y arrêter et qui comporte un risque. Celui de voir passer sa vie, de la sacrifier ? A des partenaires financiers qui le réclament haut et fort et lui disent qu’il ne peut pas démissionner comme ça, à une femme qui ne lui parle plus ou bien pour l’agresser, le harceler de questions pour une organisation parfaite des jardins de leur maison devenue trop grande, pour lui. Tout arrêter, la solution devient évidente lorsque les murs de la chambre à l’espace glacé et formaté se resserrent.
    A travers le regard de Gary qui regarde le ciel à travers un bout de fenêtre, lors de la réunion d’affaires pour laquelle il est arrivé à Paris, la réalisatrice nous laisse à voir nos vies, Que sont les hommes devenus ? Les hommes aux bureaux spacieux qui grattent le ciel et les étoiles pour nourrir l’obsession de les posséder sans jamais les visiter.

    Le deuxième personnage du film est lui, bien rattaché au sol. Audrey est femme de ménage. Plus près du sol pour se plier et se casser le dos en faisant des lits aux formes king size, en ramassant les plateaux-repas au pied des portes des chambres. Elle est en transit comme Gary mais à une échelle sociale très inférieure et quand elle passe et dit « Bonjour ! » dans les couloirs de l’hôtel, c’est un fantôme. Alors les journées et les mois de 40 heures de transport en RER se succèdent depuis qu’elle a quitté la fac et fait croire à son père que « ça va Papa, mais oui tout va bien, ne t’inquiète pas ». Des journées où peu de mots sont échangées, quelques phrases avec une collègue en prenant son service ou bien pour refuser de travailler six jours sur sept quand une responsable stressée, stéréotypée vous le demande sévèrement.
    Un homme, une gamine de chambre ? Comment se rencontrer ? A coût de pancarte « Don’t Disturb » ? Non, à travers le regard d’un oiseau dans lequel Audrey se réincarne le temps d’un évanouissement. Le temps d’une panne de courant qui va au contraire faire toute la lumière. Elle s’envole et récupère ainsi l’air qui lui a fait tant défaut jusqu’à présent. Prenant son envol de nuit « to lose control » sur des plans fabuleux escortés par le « Space Oddity » de David Bowie. Voler pour visiter les chambres, celle de Gary bien sûr mais aussi celle d’un artiste-dessinateur japonais (et vrai !), capable de faire apparaître de deux traits de gouache enchanteurs, toute la beauté et la poésie de la vie, cette seule séquence du film est à tomber.
    Voler pour prendre conscience de ces naufragés dormant dans un aéroport abandonné, touristes qui ont ratés leur vol bien sûr mais aussi tous ces hommes sans nid. Voler encore, pour suivre Simon qui après son service, roule longtemps pour atterrir à l’orée d’un bois où quelques voitures planquées se tiennent chaud pour la nuit.
    Le film de Pascale Ferran nous parle de solitude et de misère sociale et affective à travers le prisme paradoxal d’un aéroport et d’une chambre d’hôtel de luxe. Elle nous parle d’humanité qui a perdue sa place près de ces monuments business/loisirs qui nous font voyager loin mais nous éloignent de plus en plus des besoins essentiels de notre véritable nature. Elle nous parle aussi d’envol et d’envie de résister. C’est beau et cela fait du bien.
    guifed
    guifed

    67 abonnés 286 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2014
    Un film mémorable, et extrêmement intelligent. Bird People va vous faire réfléchir si c'est ce que vous cherchiez, amis cinéphiles! Bon, c'est vrai, le déroulement du film nous pousse souvent dangereusement vers l'abysse de l'ennui, tant les lenteurs s'accumulent. C'est le parti pris par la réalisatrice. Cependant, et même s'il est contestable, ce parti sert finalement plutôt justement le but du film: installer le spectateur dans le rôle du réalisateur. Oui, ce sera à vous d'interpréter les images, excessivement belles par ailleurs, assemblées ici. Deux personnages, des silences à gogo, un scénario a priori tiré par les cheveux mais au final pas si couillon que ça: autant d'interprétations possibles pour nous, spectateurs patients et curieux que nous sommes. Et à la fin, une fois que, pour ma part, j'ai senti où elle voulait en venir (du moins, c'est ce que je pense), l'impression fut sublime, les souvenirs encore plus, avec le recul. Préparez-vous à voler, à vous échapper, à vivre; comme cet homme d'affaires fatigué d'avoir à "se battre avec lui même" tous les jours; comme cette jeune femme de ménage qui regarde les avions et les oiseaux avec envie, à tel point qu'elle se sent pousser des ailes...
    JEANRENE43
    JEANRENE43

    11 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2014
    Film à voir pour l'originalité de son scénario. Les acteurs sont très bons. Un bon moment cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juillet 2014
    Un film beau et sensible, qui explore des destins a priori anonymes, parfois de manière surprenante. La perspective inédite qui apparaît en seconde partie permet de mettre en lumière la face cachée de Monsieur et Madame-tout-le-monde, des emplois précaires aux passions discrètes. Une réserve toutefois dans cette seconde partie: des longueurs qui ennuient légèrement. Certains plans assez contemplatifs ne plairont pas à tous...
    En quelques mots, une belle plongée dans des sensibilités individuelles et forcément subjectives, à regarder parfois avec patience.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 juillet 2014
    Tellement ennuyeux que j ai du partir de la salle. Et puis en plus des cigarettes sur toutes les scenes, c est du grand n importe quoi.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 juillet 2014
    Battre de l'aile, ce n'est pas encore tout à fait voler.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juillet 2014
    Un film magnifique, poétique, tendre, beaucoup plus que quelques grammes de tendresse dans un monde de brutes, c'est ça aussi la magie du cinéma. faire un film en sachant que l'on ne touchera pas obligatoirement un maximum de spectateurs, mais que ceux qui ressortiront de la salle auront la sensation d'avoir vécu un moment magique. à consommer sans modération.
    Flore A.
    Flore A.

    35 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2014
    Quelques longueurs mais de très belles images et beaucoup de poésie dans ce film original et qui mérite le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 2 juillet 2014
    Bird People est de ces films qui nous mettent dans un état de contemplation vide. La réalisatrice a dû pondre une page de texte en tant que scénario pour ensuite filmer tantôt des tapis roulant, des gens qui marchent, des bouteilles de javel et j'en passe. Dire que le film est totalement vide serait malhonnête car il y a vraiment du fond dans ce qui est montré, mais il nous fait parvenir un message en 2h là où 1h20 aurait largement suffi. Et encore il resterait des séquences planplan pour montrer combien on est un grand artiste...
    La réalisation est finalement de celle qu'on voit beaucoup trop, quelque chose d'extrêmement conditionné et uniformisé, de codifié pour se sentir grand cinéaste, alors qu'il ne fait qu'ennuyer le grand public, moins habitué à se prendre la tête pour analyser et comprendre où se trouve la quintessence de la subtilité artistique dans l'élément de la vie de tous les jours, le banal, le monotone. Cette bouteille de javel filmé en coin, c'est la monotonie de la vie de la jeune fille, pardi ! c'est sa vie de tous les jours, son rôle dans l’hôtel, résumés en une image ! Ouais, enfin si on avait encore besoin de ça pour comprendre.
    Reste que le film aura au moins une légère touche fantaisiste appréciable - dont la survenue restera une énigme vis à vis du reste du scénario - mais qui traînera malheureusement en longueur au travers de toujours autant de contemplation vide..
    Roger O.
    Roger O.

    13 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2014
    Chacun dans sa case, chacun dans ses problèmes: même dans le RER bondé, pas la moindre solidarité, pas la moindre communauté humaine, tant les voyageurs sont englués dans leurs soucis individuels de travail, de famille.

    Chacun fuit ses responsabilités: pour rompre, l'Américain choisit la visio-conférence. Il n'a jamais eu le courage de s'expliquer clairement avec sa femme et il ne peut le faire que par l'intermédiaire d'un écran d'ordinateur à des milliers de kilomètres de chez lui. Il n'a que faire de la vie de son épouse totalement anéantie par sa décision soudaine et égoïste

    Chacun ment: le concierge du luxueux hôtel, dont les fenêtres donnent sur l'aéroport Charles-de-Gaulle, fait croire à sa collègue de travail qu'il dort chez un copain, en attendant de trouver un logement décent. En réalité, il couche dans sa voiture. Même la vieille cliente bien mise et si respectable raconte au téléphone qu'elle est dans le couloir de son immeuble alors qu'elle regagne sa chambre.

    La petite bonne du Hilton de Roissy, à qui personne ne parle, dont le travail n'est reconnu par personne, en a assez de nettoyer la saleté des autres, ces autres qui restent dans leurs cases toutes identiques. Elle décide de fuir, elle aussi: elle devient oiseau, comme dans un conte de fées, un simple moineau qui survole l'aéroport, de nuit, pendant que David Bowie chante Space oddity. C'est beau un aéroport vu d'oiseau, mais quand on est un petit oiseau, on court le risque d'être dévoré par un chat ou un hibou. Humain ou animal, on n'est jamais tranquille...sauf quand un artiste vous prend pour modèle, et qu'on devient tout fier qu'il vous dessine. Vous êtes enfin devenu quelqu'un.

    Quelqu'un, une personne, pourtant identique à d'autres personnes. Une parmi d'autres, avec un nom et un prénom. Et non plus personne, le néant. Nobody.

    Pascale Ferran sait filmer, nous amuser et même philosopher.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 30 juin 2014
    Pour me consoler de la Vie d'Adèle, vu tout récemment et détesté, j'ai couru voir Bird People afin de retrouver la profondeur, la vitalité frémissante et la sensualité de Lady Chatterley.
    Le sujet semblait en promettre beaucoup. Hélas hélas hélas, après un début hommage à Wenders, cela commence comme les Ailes du désir: on entend les pensées de personnes dans le RER, ce film, où il est question d'ailes aussi (de désir beaucoup moins par contre!) ne décolle, ,au propre comme au figuré, qu'après une heure et demi interminables, avec le portrait raz du plancher du personnage masculin, totalement insipide et cliché: le success boy américain qui rompt brutalement avec sa vie futile et frustrante après une crise d'angoisse dans un hotel de l'aéroport de Roissy ou il est venu pour affaire. Par malheur, l'acteur, a, en prime, à l'instar de son personnage falot, un charisme d’huître, une expressivité proche de zéro, pas un seul un instant on est touché par son histoire: pire, on s'en fout des problèmes existentiels de ce pur produit de l'Amérique libérale ( quels problèmes exsistentiel d'ailleurs? on ne saura jamais ce qui a été le déclic de sa rupture, qui en plus ne lui coûte pas grand chose sur le plan matériel). Filmé à plat, pas une once de la poésie annoncée par la critique n’effleure ce pauvre pantin au regard vide, au court de cette heure et demi ou on le voit fumer à la fenêtre,téléphoner( avec des dialogues tous plus clichés et attendus les uns que les autres), boire à son bureau, téléphoner, puis fumer à la fenêtre, téléphoner, boire à son bureau...puis rompre enfin sur Skype, avec sa belle femme blonde (forcément) et insipide autant que lui, le cliché de l'américaine dans les séries, via une scène interminable elle aussi. Deux têtes à claques dont les états d'âme nous agacent plutôt que de nous émouvoir. Quand enfin arrive l'inattendu, le merveilleux et la poésie, il est bien trop tard pour se réveiller de l'engourdissement pesant dans le lequel on a été pris au piège les 3/4 du film en se demandant tous les quart d'heure, si on ne va finir par sortir sans attendre ce merveilleux tant promis. Qui aurait peut-être pu fonctionner avec 3/4 d'heure de moins dans cette première partie et surtout un autre comédien, c'est fort dommage pour le moineau et Anaïs Demoustier qui parviennent malgré tout à nous arracher quelques sourires mais surtout une grosse nostalgie de ce qu'aurait pu être ce film au joli sujet...Gros gâchis!
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