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BeatJunky
155 abonnés
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3,5
Publiée le 1 août 2015
Il y a quelque chose qui m a captive dans ce film mais quoi : ??? Peut être cette ambiance de couloirs d hôtel, ou son scénario original avec sa mise en scène de deux histoires bien différentes ou encore l interprétation des personnages de ces deux histoires justement. Malheureusement, je n ai pas vraiment saisi la relation entre ces deux histoires: Celle de cet homme au bord du burn-out dont la confrontation très moderne avec sa femme m marque car très actuelle ! On règle ses soucis par Skype aujourd'hui! L autre histoire, celle d' Anaïs Démoustier est également touchante mais plus difficile à analyser... Je n ai pas bien saisi ce que la "transformation" de cette innocente femme de chambre voulait dénoncer. La liberté ??? Plusieurs façons d interpréter et je n en ai trouvé aucune vraiment convaincante en lisant les critiques de spectateurs ici,.. Peut être est-ce justement le but du metteur en scène: Faire que le spectateur laisse libre court à son interprétation de cette envolée.... Toujours est il que le film m aura laissé une bonne impression malgré cette partie pas vraiment claire sur les intentions de Pascal Ferran.
J'ai trouvé ce film très beau, très mélancolique. J'aime beaucoup ce perso (l'américain) qui se défait de ses chaines du jour au lendemain. Quant à Anais demousiter, elle est magnifique. LA scène de l'oiseau est certe un peu longue mais la musique de Bowie en survol de l'aeroport claque bien. La scène du dessinateur chinois aussi est classe. Bien qu'un peu longuet, je me suis laissé emporter par cette brise fraiche et apaisante.
Mieux qu'une bonne surprise, un grand film hors normes. On voit finalement peu de projet sortant des sentiers battus dans le cinéma contemporain ces derniers temps, on est donc d'autant plus ravi de tomber par hasard sur une perle de folie. Prise de risque constante ; le film part sans cesse dans des directions inattendues. Après une splendide séquence d'ouverture très "Wim Wendersienne", le film bifurque sur une redite de Lost in translation, mais en y apportant sa touche personnelle. Fabuleux épisode de la rupture sur Skype, très risquée par sa longueur mais qui emporte totalement l'adhésion (excellent Josh Charles au passage). Et cette idée folle au mitan du film ! La réalisatrice n'a pas eu peur du ridicule, et tant mieux. Le plantage aurait pu être considérable, il n'en est rien ; à l'arrivée un bijou de poésie naïve au charme indéniable. On peut ne pas aimer Bird People bien entendu, mais le mépriser à renfort de point bobo, c'est pathétique. A moins bien entendu de ne pas aimer le cinéma, du moins le cinéma d'auteur.
Après avoir lu les dithyrambiques critiques de le presse, j'ai commencé à regarder le film avec gourmandise et passé sur certaines longueurs. Mais j'ai fini par perdre patience; car si la première partie est assez intéressante, la fin s'apparente à un documentaire animalier sur fond de métaphore très lourdingue, Encore une fois je ne dis pas merci à télérama and c° pour m'avoir incitée à regarder ce film!
Un film fin et délicat qui prend son temps et ose la poésie et la réflexion. Pascale Ferran écrit une double histoire ravissante au travers de deux personnages qui traversent la vie sans vraiment être maître de leur destin. Ceux-ci choisissent donc de prendre leur envol et leur liberté, l'un en plaquant tout, l'autre en profitant d'une opportunité magnifique et dangereuse qui lui est offerte. La première histoire est peut-être moins passionnante que la deuxième, mais le tout se tient parfaitement, avec des scènes superbes et très originales. La cinéaste fait preuve d'une grande créativité et nous amène dans un monde dont elle éclate les parois grâce à des plans de toute beauté,parfois grandioses, parfois intimistes et très touchants. Les acteurs sont au diapason : touchants et justes.
pendant la première moitié du film, il ne se passe pas grand chose, des gens qui prennent des moyens de locomotion , des gens qui voyagent, vont et viennent, presque pas de dialogues cohérents, on s'intèresse plus particulièrement à un américain en transit et à une jeune femme qui travaille dans un hôtel comme femme d'entretien; rien de plus banal; la réalisatrice se focalise sur ces deux personnages, l'un refuse de continuer cette vie, quant à l'autre,elle rêve d'évasion, sortir de cet hôtel en ayant des ailes, comme un oiseau aller partout et nulle part en même temps, s'évader à tout prix de cette vie, soit par le rêve, soit par le refus, on se demande pendant toute la durée du film "que va-t-il se passer? " en fait rien ou presque, ce n'est ni une romance, ni un drame et encore moins une comédie, un genre nouveau? bird people ou les peuple des oiseaux,comme ces volatiles qui se déplacent tout le temps et dans tous les sens, ivres de liberté que n'ont pas tous ces gens qui voyagent ou sont attachés à leur vie quotidienne
Je ne parle pas de la nullité du scénario...fatiguant, long sans ni tête ni queue. Le pire c'est que cela est financé par télévision publique!! Quel gâchis!
Deux étoiles peut-être parce que je n'ai pas l'esprit assez poétique pour comprendre l'intérêt de ce film... Ennuyeux la plupart du temps, il ne se passe pratiquement rien. Quand je lis les critiques presse, je ne vois pas où est-ce qu'ils arrivent à trouver un si grand nombre de qualificatifs... Sûrement trop spirituel pour moi. Il y a de belles images par-ci par-là (spoiler: lorsque l'on vole avec l'oiseau ça peut être grisant, même si à force l'ennui revient... ), mais sinon c'est plat. Ce n'est pas un film pour les terre-à-terre !
Le film de Pascale Ferran est assez désarçonnant, pas désagréable, mais plutôt étrange. En fait, le film se concentre essentiellement sur deux personnages principaux : un ingénieur américain logeant dans un hôtel près de l’aéroport de Roissy et venu en France pour une réunion business et une étudiante travaillant à mi-temps dans ce même hôtel pour payer ses études. Mais, si on excepte cette localisation géographique commune, les deux personnages n’ont que peut de moments en commun et le film semble se scinder en deux en suivant quelques jours de la vie de ces deux êtres. Cela ne gêne pas et on prend autant plaisir au drame intimiste, et presque en huis-clos, de cet ingénieur qui en une soirée et dans l’intimité (donc) de sa chambre va bouleverser totalement sa vie qu’aux aventures surnaturelles de cette jeune fille qui dans la peau d’un (... je vous laisse le découvrir) va voir le monde sous d’autres perspectives. Le premier offre de beaux moments d’incompréhension entre cet homme qui renonce à tout et ces collègues, avocat et femme (l’affrontement entre cette dernière et son mari via Skype est d’ailleurs très fort) et le deuxième des plans spectaculaires et parfois poétiques qui chassent les dialogues, si présents dans le premier, pour du cinéma très visuel. Le film est un peu décevant dans sa conclusion et n’échappe pas à quelques coups de mou au long de ces deux heures, mais le spectacle qu’il offre est assez envoûtant. À voir.
Ah franchement, comment se faire avoir en 1 leçon? Il suffit d'aller voir ce navet; Un début très prometteur, des personnages qui nous laissent supposer une bonne histoire et puis plus rien. On les verra plus. On se retrouve avec un américain qui décide de tout plaquer depuis sa chambre d'hôtel Ibis et qui reste une plombe à l'expliquer sur skipe et au téléphone et une fille dont on suit pendant plus de la moitié du film son boulot de femme de chambre, j'ouvre la porte, je coince la porte, j'ouvre la fenêtre, je jette les vieux papiers sales dans la poubelle, je fais le lit...et enfin pour couronner le tout, qui se transforme en moineau jusqu'à la fin du film où retrouvant enfin son corps de femme, sert la main de l'américain. Voilà. Long, interminable, sans aucun sens, du vent. Je ne vois pas où est la poésie, cette incursion du surnaturel est sans fondement, grotesque. Nul.
J'ai presque honte d'être resté à la porte de ce film, sur le palier. Je n'ai pas réussi à prendre sa poésie au vol (humour facile, ok). J'ai pourtant une furieuse envie de le défendre. Défendre le risque qu'à pris la réalisatrice _ Pascale Ferran_ d'inciter le spectateur (à l'instar de ses personnages) à décrocher du réel et du quotidien glauque, à laisser divaguer ses sentiments, sensibilité, mélancolie... Sans fard ni effets spéciaux, mais à force de longs plans simples, fiction et poésie n'arrivent qu'en seconde partie du film, d'où peut-être une certaine surprise. Les personnages abandonnent la réalité pour s'évader mentalement, et peut-être ne s'attend-on pas à devoir prendre en charge soi-même cette part de rêve, de spiritualité, de liberté. Ce fut du moins mon cas ... ça demande une deuxième vision.
Un film intelligent, moderne, Demoustier assure...mais dont le montage est raté !!! trop de longueurs, mauvaises coupes, scènes inutiles, argghhh quel dommage, y avait le moyen de faire du très bon ici. Le montage, montage ....