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    Bird People
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    2,8
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    194 critiques spectateurs

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    soulman
    soulman

    93 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Quel film étonnant ! Et quelle mouche aura piqué Pascale Ferran, si longtemps après la somptueuse "Lady Chatterley" ? J'avoue avoir mis du temps à m'intéresser au sujet et à ne pas avoir totalement réussi... En effet, le personnage du type de la Silicon Valley en plein "burn out" ne m'a pas passionné ; encore moins le tête à tête avec son épouse, via webcam, le moment le plus faible du film. Par contre, lorsqu'Anaïs Demoustier est à l'écran, tout devient gracieux et léger. Un film un peu long mais à voir, assurément.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 juin 2014
    Un court-métrage étalé sur 2 heures. On retiendra surtout la performance du moineau qui méritait la palme du meilleur acteur...
    platycodon
    platycodon

    13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juin 2014
    une réussite à mes yeux ce film de la trop rare Pascale Ferran mais il peut déranger, par son rythme et par son coté tantôt réaliste, tantôt fantastique mais il faut se laisser porter .... En sortant de là vous aurez peut être un autre regard sur vos contemporains et sur les petits bonheurs de la vie...

    Le propos n'est pas moraliste, c'est juste un regard réaliste sur la vie actuelle menée tambour battant, chacun dans sa bulle. Toute cette technologie admirable qui ne devrait que nous rapprocher, raccourcir les distances entre les hommes, permettre une ouverture sur tous les pays du monde, ne fait que contribuer à enchaîner les hommes dans une addiction (toujours branchés, toujours connectés) et les empêche de prendre du temps pour établir de vrais rapports humains. Ceux qui ont du travail sont entrainés dans un toujours plus jusqu'au burn-out, ceux qui ont des petits boulots pour survivre, sont exploités à fond par leurs employeurs. Pouvoir casser cette spirale infernale suppose d'avoir une certaine capacité à r^^ever, à avoir un imaginaire riche... je n'en dis pas plus, laisser vous emporter à votre tour !
    Christoblog
    Christoblog

    837 abonnés 1 685 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juin 2014
    Si la magie existe au cinéma, elle est dans Bird People.

    Le dernier film de Pascale Ferran pourra sembler n'être rien, un cadre américain en transit à Roissy, une jeune fille qui finance ses études en faisant le ménage dans un hôtel. Deux destinées qui ne se croiseront que par le biais du plus improbable hasard : un évènement dont je tairai volontairement la nature, tellement l'effet de saisissement est impressionnant (je vous conjure d'aller voir le film en en sachant le moins possible à son sujet).

    Il semble n'être rien, et il est tout.

    Il est la cassure dans une vie, le moment où une destinée bascule, il est le maelstrom des vies humaines, la dignité, la nature, l'espace et le temps. Bird people propose un chemin subtilement orginal, il nous entraîne avec lui dans des contrées qu'on n'imaginait pas accessibles via le cinéma, par la grâce d'un casting idéal et d'une mise en scène affolante de simplicité et de complexité mêlée.

    Poétique, intrigant, flattant à la fois l'intelligence et le coeur, un des plus beaux films de l'année, sans contestation possible.

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    momo M.
    momo M.

    41 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2014
    Enfin un film français original !! Peinture de l'époque actuelle, la vie de dingue, les transports, chacun avec son téléphone, écouteurs dans les oreilles. Un cadre américain en burn-out toujours entre 2 avions et qui finit par craquer. Surprenante scène de rupture avec webcam. Une étudiante, salariée qui fuit cette vie de merde en s'envolant. C'est à la fois poétique et réaliste et c'est un vrai moment de bonheur malgré quelques longueurs dans la seconde partie. On croit toujours voir venir la fin mais ça continue...
    Jmartine
    Jmartine

    171 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2014
    Télérama a aimé passionnément ce film...une invitation à le voir même si je ne suis pas toujours d'accord avec eux...Finalement un film étrange, inclassable, déconcertant mais prenant...assez long ( 2h 07) avec quelques longueurs ( dans les vues de Roissy, mais un Roissy comme vous n'avez jamais eu le temps de le voir) et la photographie est d'une telle qualité, que ces longueurs sont supportables. Deux histoires parallèles, Gary, cadre supérieur de San José, toujours sous pression, entre deux avions, deux contrats, deux réunions...qui fait escale au Hilton de Roissy pour une réunion avant de prendre un avion pour Dubai...pris dans la nuit d'une profonde crise d'angoisse, il décide alors de tout plaquer, boulot, associés, et même femme et enfants. La séparation d'avec sa femme par Skype et webcam interposés est d'une réelle violence et pleine de force, Audrey, elle, est une jeune étudiante provinciale, au visage rieur et lumineux, venue à Paris poursuivre ses études, et occasionnellement femme de chambre au Hilton pour payer les dites études...elle est transparente pour les clients de l'hôtel, mais son regard vagabonde ici et là...quand la gouvernante d'étage lui impose deux chambres supplémentaires pour pallier une absence, elle sature, elle aussi. On se dit, entre ces deux là une histoire d'amour va se nouer, après tout , les histoire entre client et femme de chambre ne sont pas nécessairement sordides ( suivez mon regard) ...et bien non, on bascule dans le merveilleux, et la suite est irracontable à celui qui voudrait voir le film, ce que je conseille... une mention spéciale au moineau, qui parait-il a été difficile à trouver et à dresser...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 juin 2014
    ce "film" est un documentaire sur Marlboro. En tout état de cause , au moins financé en partie par la marque.2h08 de cigarettes allumées,de paquets vides ou pleins, de cendriers . On sort de la salle intoxiqué mais soulagé en se demandant pourquoi l'on s'est infligé la punition de rester jusqu'à la voyant ces deux excellents comédiens Molière aurait pu dire " Mais qu'allaient-ils faire dans cette galère?"
    Pauline_R
    Pauline_R

    181 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2014
    Un film vraiment à part, audacieux et souvent brillant, une sorte d'hymne à la liberté. Certaines scènes sont sublimes, nous emportent et nous font décoller dans tous les sens du terme. Josh Charles que je ne connaissais pas est épatant, Demoustier réussit à rendre son personnage très attachant. Dommage qu'il comporte des longueurs qui m'ont un peu fait décrocher du film à certains moments.
    Robert L.
    Robert L.

    4 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2014
    "Bird People" est un film très audacieux qui risque un peu de dérouter, avec sa narration assez libre, composée de deux grands blocs, enchâssés l'un dans l'autre. L'un est consacré à Gary, un ingénieur américain en transit international, qui décide brusquement de changer de vie, et l'autre à Audrey, une jeune femme de chambre, qui travaille dans un hôtel de Roissy, où Gary séjourne. Il y est d'abord question du monde contemporain, de télécommunications, de déplacements et de stress. Au fond, à quoi riment ces modes de vie ? Gary sent qu'il perd pied et Audrey rêve les vies de ces "oiseaux de passage" qu'elle ne rencontre pas, jouant d'une soupape imaginaire pour mieux endurer son labeur de nettoyage. L'un et l'autre se sentent engoncés et c'est le lien, tacite, qui relie ces deux destins, en dehors de leurs nomadismes, plus ou moins imagés : l'un vole de capitale en capitale via des hôtels aéroportuaires, l'autre furète de chambre en chambre, pour y picorer des traces de vie. Il faudra donc se laisser aller à cette narration croisée, un peu insaisissable, jusqu'à ce que le film prenne des détours imprévisibles et bascule dans la métaphore, le fantastique... Pas de crainte pour autant, ce n'est pas quelque chose d'abstrait ou de conceptuel. Au contraire, "Bird People" est d'une narration très ludique, très accessible, c'est une sorte de conte pour adultes, plein d'enchantement malgré son point de départ, malaisé et existentiel. Pas de grand discours à l'horizon sur l'hyperactivité contemporaine (le propos du film est à ce titre assez attendu) mais davantage, un fascinant travail de mise en scène, qui tisse du rêve et de l'échappée, ou quelques issues de secours.
    Miltiade
    Miltiade

    41 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2014
    C'est sans conteste l’idée de scénario la plus folle du cinéma français depuis bien longtemps qui intervient au mitan du film… Mais il ne faut pas attendre la deuxième moitié du film pour être surpris par « Bird people ». L’ouverture du film – un voyage dans le RER B –, presque un film dans le film, expérimente déjà beaucoup.
    Pour raconter cette histoire dont on ne peut deviner le propos que dans les dernières minutes du film, Pascale Ferran multiplie les innovations. Sa mise en scène ose sans cesse, et convoque toutes les techniques narratives dans un grand ensemble (très ordonné) qui répond à la nature chorale de cette oeuvre qui souhaite s’inscrire dans la contemporanéité absolue. « Bird people » se déroule en effet dans un hôtel à proximité de l’aéroport de Roissy, dans cet aéroport, dans les transports en commun,… : toujours dans des lieux de transit où est perceptible l’abolition de la notion de frontière de notre société moderne et mondialisée, mais où les individus ne se sont pas rapprochés pour autant.
    Blog Be French
    Blog Be French

    42 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2014
    Bird People est une réussite dans le sens qu’il offre un véritable regard poétique sur le monde, mis en valeur par la superbe réalisation de Pascale Ferran. Dommage que le premier portrait soit aussi plat et que certaines autres séquences du film soient victimes du rythme imposé par la lenteur de cette histoire. Un film proche de la réussite mais dont le déséquilibre entre les deux parties casse toute dynamique globale.

    Retrouvez l'intégralité de cette critique sur Be French !
    velocio
    velocio

    1 324 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juin 2014
    Que "Bird People" n'ait pas sélectionné pour participer à la compétition cannoise est assez incompréhensible. Ce film de Pascale Ferran, présent dans la sélection Un Certain Regard, est en effet un des tout meilleurs films d'une cuvée 2014 par ailleurs très réussie en moyenne. Ce film qui se focalise sur 2 personnages principaux, Gary Newman, un américain qui, lors d'un voyage de travail en France, décide de quitter l'ensemble de sa vie antérieure, et Audrey, une étudiante qui travaille dans un hôtel de Roissy pour payer ses études, est une charge féroce contre le monde déshumanisé dans lequel vivent une grande partie de nos concitoyens. Dès le début du film, Pascale Ferran nous montre les passagers d'un RER, pendus à leur portable ou à leur MP3, des êtres humains qui ont complètement perdu le sens et la valeur des rapports humains authentiques. Un peu plus tard, elle se permet de nous offrir une scène a priori casse-cou mais parfaitement réussie : une longue scène de rupture via Skype entre 2 personnes qui sont à 9000 km l'une de l'autre : Gary est à Roissy, sa femme à San Jose, dans la grande banlieue de San Francisco. Gary quitte tout : femme, enfants, travail, les actions qu'il a dans la société qui l'emploie. Sa seule ambition : changer de vie. Après 1 heure 20 minutes de cinéma très réaliste (et très réussi !), axé surtout sur Gary, le film change complètement de ton: c'est Audrey qui devient le personnage principal, une Audrey qui s'est transformée en moineau, ce qui lui permet de visiter diverses chambres de l'hôtel qui l'emploie, de rencontrer des personnes, de survoler les pistes d'atterrissage et le hall de l'aéroport. Là aussi, ce choix était très casse cou. Là aussi, la réussite est totale, d'autant plus qu'on ne comprend absolument pas comment ces scènes d'un oiseau en totale liberté ont pu être filmées ! Que le film se termine par un rapport humain à l'ancienne, en l'occurrence une bonne et franche poignée de main entre Audrey redevenue elle-même et Gary, n'est bien sûr pas le fait du hasard.
    C'est un excellent Josh Charles qui interprète le rôle de Gary. Quant à Audrey, le rôle est tenu par Anaïs Demoustier, toute aussi excellente, qu'on retrouvera très bientôt dans le dernier Guédiguian, "Au Fil d'Ariane". Dans un petit rôle de réceptionniste d'hôtel, Roschdy Zem nous permet de nous rappeler qu'on peut avoir un travail et pourtant coucher dans sa voiture, le salaire n'étant pas suffisant pour se loger décemment. Béatrice Thiriet a signé la musique de "Bird People", une musique qui a le bon goût de rester très discrète. On entend aussi régulièrement des petits bouts de "La javanaise", la chanson de Gainsbourg, interprétée par Julien Doré et, une demi-heure avant la fin du film, un gros bout de "Space Oddity" de David Bowie. Méfiez vous : à Cannes, de nombreux spectateurs ont cru que c'était la fin du film et se sont précipités vers la sortie !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mai 2014
    C’est une histoire qui laisse un peu perplexe, le réalisateur a attaché beaucoup d’importance aux « non-lieux » ces endroits qui ne sont que des lieux de passages, comme ici à l’aéroport de Roissy. La caméra est souvent posée dans les grands terminaux à l'aéroport, dans le RER, à la Gare Saint Lazare, comme si on était là, assis, comme un oiseau qui regarde passer la foule, qui regarde les gens se presser et se battre contre le temps en assayent d’imaginer ce qu’ils pensent. L’histoire est centrée sur deux personnage un peu comme un roman, des chapitres différents s’enchaine pour pouvoir découvrir d’un coté la vie de la jeune Audrey, étudiante en situation bancale, qui a un métier à mi-temps, qui est devenu plein-temps dans un hotel proche de Roissy et d’un autre coté la vie de l’Américain Gary, stressé par son métier d’ingénieur qui ne le passionne plus et agacé par la vie avec sa femme qui lui déplaît de jour en jour.
    Les deux sont dans un changement de vie, dans un endroit de transit ! C’est vraiment une idée originale dans le scénario, certains moments sont un peu long, et d’autres très fantastiques, voir surréaliste tout ça sur une narration de Mathieu Amalric. Il faut rentrer dedans sans trop se poser de question et se laisser porter par le cours du film, c’est comme ça qu’on peut l’apprécier.
    RGciné1895
    RGciné1895

    18 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    De très jolies séquences à retenir, cependant un rythme un peu lent spoiler: (surtout la partie où l'on voit en détail la conversation de l'ingénieur et de sa femme qui selon moi casse vraiment l'élan du film). On prend vraiment plaisir lors de la rencontre des deux personnages centraux qui est trop courte à mon goût et nous laisse sur notre fin.
    Un film qui reste respectable et intéressant.
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