Mon compte
    Bird People
    Note moyenne
    2,8
    1175 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Bird People ?

    194 critiques spectateurs

    5
    17 critiques
    4
    42 critiques
    3
    46 critiques
    2
    41 critiques
    1
    26 critiques
    0
    22 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Film cliché ! PUB marlboro et hsbc ! + doc sur les moineaux
    Christophe L
    Christophe L

    8 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Curieux film que propose la réalisatrice Pascale Ferran, à qui on doit également l'étrange Lady Chatterley (plusieurs prix prestigieux dont César du Meilleur film français en 2007). De la partie intéressante (quoique très longue à se mettre en place) sur le Burn-out d'un américain (interprété par l'acteur américain Josh Charles, inconnu mais très convainquant) à l'hôtel Hilton de l'aéroport de Charles de Gaulle, on passe à celle de la transformation en un moineau (séquence "vie des animaux" complètement insensée) d'une femme de ménage du même hôtel. Le lien sur la liberté (Bird People "hommes-oiseau") est vraiment tiré par les cheveux. L'idée est à la base originale mais totalement mal exploitée. Que font les acteurs Anaïs Demoustier et Roschdy Zem dans ce projet scabreux ?...
    poet75
    poet75

    277 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juin 2014
    En songeant à ce beau et étrange film de Pascale Ferran, ce qui me vient irrésistiblement à l'esprit, ce sont les romans du grand écrivain japonais Haruki Murakami. Comme l'auteur de "La Fin des Temps" ou de "1Q84", toujours prompt à faire surgir l'inattendu et le poétique du sein même de la banalité du quotidien et des vies les plus mornes, Pascale Ferran, dans son "Bird People", entraîne malicieusement et judicieusement le spectateur dans des contrées et sur des hauteurs qu'il ne prévoyait pas d'explorer.
    Rien de moins poétique, en effet, semble-t-il, que le cadre et que les personnages choisis par la réalisatrice. Après s'être attardé sur les foules et sur quelques visages d'anonymes préoccupés, rêvant, se distrayant, allant à leurs occupations, la caméra se concentre sur deux d'entre eux: Gary (Josh Charles), un Américain en transit à Roissy et devant rapidement s'envoler pour Dubaï afin d'y conclure un important contrat, et Audrey (Anaïs Demoustier), étudiante travaillant comme femme de chambre dans l'hôtel même où réside Gary afin de financer ses études.
    Banalité, disais-je, vies mornes, sans éclat... Sauf que survient l'inattendu, sauf que surgit un je ne sais quoi qui provoque de grands changements et de grandes prises de décision. Pour Gary, c'est en pleine nuit, alors que, dans sa chambre d'hôtel, il est assailli par de terribles crises d'angoisse, que vient inopinément la décision irrévocable: tout laisser, tout changer, tout abandonner de sa vie antérieure, donner sa démission, rompre avec sa compagne, tout recommencer! Par téléphones et par écrans interposés, il lâche tout, il abandonne le navire de sa vie puisque, il en est sûr, c'est un navire en perdition.
    Pour Audrey, cela survient insidieusement, mais sans angoisse... Certes, il y a les questions que lui pose son père au téléphone et qui ont le don de l'agacer, certes il y a les exigences de ses employeurs qu'elle a bien envie d'envoyer paître... Certes, il y a eu aussi ce moineau qu'elle a aperçu, posé sur un rebord de fenêtre, et à qui elle a souri... Mais de là à tout quitter dans un envol, dans une escapade, dans une métamorphose comme celle qui s'empare d'elle, comme celle qui la fait s'élever à tire-d'aile, voilà bien ce à quoi personne ne pouvait s'attendre! Etonnant voyage qui lui fait rencontrer un cousin d'Haruki Murakami, mais peintre celui-là et qui s'empresse d'immortaliser la scène à coups d'encre de Chine.
    Le voyage d'Audrey prend fin subitement alors que commence celui de Gary. Les deux personnages se croisent fugitivement. L'un a retrouvé son triste quotidien, l'autre s'en va, mais ont-ils vraiment pu se libérer durablement de l'aliénation du capitalisme contemporain? Rien n'est moins sûr...
    Ce qui est sûr, par contre, c'est que Pascale Ferran, cinéaste rare (son film précédent date d'il y a huit ans!), a parfaitement réussi son retour avec ce film mêlant intelligemment le réalisme et le fantastique. 8,5/10
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Je mets 4 étoiles pour ce film étonnant bien qu'il n'en mériterait que 3 à cause de ses quelques défauts et faiblesses. Je dis avant tout bravo et merci à Pascale Ferran pour ce scénario si original, pour la poésie et les très belles idées visuelles du film. Enfin on nous raconte quelque chose de différent avec pour seul mode d'expression possible le cinéma pour l'exprimer. Ce qu'il raconte est irracontable, ce qu'il exprime est inexprimable avec seulement les mots. Cette magie, cette touche d'irrationnel dans l'existence qui donne parfois aussi sens à la vie. Cet homme d'affaire américain, cette jeune étudiante-femme de ménage, ces lieux si quotidiens, aussi communs que la gare du Nord, le RER B, l'aéroport CDG qui peuvent être à la fois si laids et si sublimes, c'est tout cela Bird People. Quant aux faiblesses, il faut tout de même les relever : longueurs de la première partie (avant l'oiseau) et de certains plans (une bonne vingtaine de minutes de trop au total), inutilité de la voix off de l'homme d'affaire (trop littéraire, on n'en a pas besoin), le zapping de la préoccupation des enfants de Gary (inexpliqué et inexplicable dans la conversation avec sa femme). Mais pour autant je préfère voir un vrai film de cinéma avec des défauts qui me raconte une histoire originale qu'un film parfait qui raconte toujours la même chose.
    Jean L.
    Jean L.

    11 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2014
    une bien jolie intention en somme, mais que de clichés bien pensants, que de longueurs étirées, de moralisme étriqué, que de banalités, que de pseudo poésie à deux balles...mais enfin puisque tout le monde trouve ça très bien, j'ai du loupé quelque chose, c'est sûr c'est un film qui ne risque de choquer personne , ça plait à Télérama = méfiance...!. Dans la salle, beaucoup de retraitées, de jeunes filles célibataires en fleurs (fanées), un bon somnifère pour vivacités endormies.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 juin 2014
    J'avais beaucoup aimé le film précédent de P Ferran mais je n'ai pas été séduit par ce long poème : si les trajectoires de Gary et d'Audrey sont intéressantes, j'ai été moins sensible à la métaphore aviaire; bref tout cela m'a paru un peu longuet. L'unanimité des critiques professionnels m'a paru un peu suspecte. J'espère néanmoins que ce film trouvera d'autres spectateurs enthousiastes.
    Autre point : un complaisance gênante vis-à-vis du tabac; on fume même par Skype! et on a l'impression qu'on ne peut pas méditer sans fumer.
    Georges Salines
    Georges Salines

    20 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Marre du cinéma français qui pue la clope ! 100% des personnages de Bird People ayant plus de trois répliques fument. Ceux pour lesquels le tabagisme est plausible (les femmes de ménages/étudiantes, le veilleur de nuit) fument. Ceux pour lesquels le tabagisme est hautement improbable (un couple de californiens éduqués et friqués) fument aussi. Ils fument avec délectation, pour se détendre, lorsqu'ils sont énervés, et même lorsqu'ils ne se sentent pas bien et qu'ils ont envie de prendre l'air. On nous précise qu'ils fument des Marlboro lights. On filme le paquet sous divers prétexte (un moineau qui s'en approche..) en prenant soin toutefois de ne pas montrer l'avertissement sanitaire qui doit y figurer. Bref, ça s'appelle du placement produit, en termes publicitaires. Le film nous fourgue d'ailleurs aussi au passage une banque (HSBC), du chocolat (Toblerone), des chips (Pringles), une chaîne d’hôtels (Hilton) et j'en passe. J'ai lu les propos de Pascale Ferrand sur les difficultés de financement de son film mais flûte ! Ce n'est pas une raison pour dealer un produit addictif cancérigène, avec une telle lourdeur. Bird people n'est sans doute pas un mauvais film (pas un chef d'oeuvre non plus : il faudrait dire aux réalisateurs d'arrêter de mettre Space Oddity en fond sonore sur toute séquence d'envol physique ou spirituel. J'aime beaucoup cette chanson, mais c'est devenu un cliché) et j'aurais pu pousser mon coup de gueule à propos de bien d'autres qui l'ont précédé, mais désolé, c'est en voyant celui-là que j'ai atteint les limites de ma patience.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Voici un film où les critiques presses donnaient envie de le voirl. Je n' ai pas ressenti de longueurs, le film prend le temps d'assoir les sentiments et les émotions. Cela évite le piège d'une orientation trop marquée des sentiments que l'on voudrait faire épouser au public. Je préfère la première partie, même si on gagne en onirisme dans la deuxième. Et même si la réalisatrice veut filmer une certaine réalité de notre monde, le lieu (l'aeroport et surtout l'hotel) est le liant de deux histoires, différentes, où les protagonistes n'auront au final que peu d'intérêt à se rencontrer ou non. Donc pas de similitudes avec Lost in Translation, styleauxquelles je m'attendais au départ et où la vie des personnages s'imbriquent. Mais ce n'est probablement pas ce que voulais la réalisatrice. A voir pour se faire sa propre opinion, tellement les avis divergent !!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Entre un film de présentation du Sheraton ou d'Adp, il y a une démonstration d'animation 3D avec un moineau et des histoires multiples qui n'ont pas de fin, comme la fin du film qui tarde à venir ! Un exercice de style technique mais certainement pas un film !
    Payer 14 € pour cela c'est de l'arnaque...
    Sébastien T
    Sébastien T

    17 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 juin 2014
    Le héros a visiblement pris toute la capacité de décision qui devait rester à Pascale Ferran. Lui sait faire un choix là où elle, la réalisatrice, hésite entre ce qui aurait pu être une superbe introspection apte à nous faire tous réfléchir et un naif et assoupissant documentaire sur un moineau.
    Je suis déçu par la dernière et bien trop longue partie du film, totalement en trop mais qui, visiblement, a été la partie la plus apprécié des quelques bobos présents dans la salle...
    Film à voir malgré tout, mais pas trop tard en soirée où ça va ronfler!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 juin 2014
    Ayant comme d'habitude pris le parti de ne pas trop me renseigner sur le film en dehors de sa bande-annonce, j'attendais de Bird People toute autre chose que ce qu'il est. Quoi exactement je ne suis pas sûr, sans doute une forme de fresque contemplative sur la solitude etc etc, mais sûrement pas ça.

    Véritable OVNI, Bird People ne ressemble en effet à rien de ce que vous avez pu voir cette année, reste à savoir si c'est une bonne chose. Formidablement incohérent et inégal, le film de Pascale Ferran tente de tirer parti d'une vague méditation sur la liberté, où la figure de l'oiseau sert évidemment de métaphore, un peu facile. Sacrifiant ainsi l'unité de son film, mais pourquoi pas après tout, Pascale Ferran accouche d'une œuvre complètement éclatée, se décomposant grosse modo en quatre parties, tellement différentes tant sur le fond que sur la forme que l'on a un peu de mal à juger tout cela comme un film à part entière. Dans l'ordre chronologique (désolé d'être aussi banal) :

    Une introduction assez élégante où la contemplation n'empêche pas la mise en place des personnages et des lieux. A noter une première scène très réussie, et qui rétrospectivement est peut-être au final le sommet du film.
    Une seconde plus longue partie construite sur une histoire certes pas complètement inintéressante mais pas passionnante non plus, et qui n'est en plus pas aidée par la performance très anodine de Josh Charles, loin de nous transporter.
    Une troisième partie cette fois totalement surprenante et très originale, mais pas loin du grand n'importe quoi, selon que l'on aime le surnaturel ou pas. Joliment loufoque diront les amateurs, absurde et un peu conne diront les autres, dont j'ai peur d'être un peu plus proche. Mieux vaut en tout cas savoir s'abandonner à ce genre de bizarreries, parce que c'est sinon c'est un peu long et pénible.
    Un court et plus attendu final, qui essaie laborieusement de recoller les morceaux et de donner une cohérence à tout ça. Pas évident.

    Quelques autres idées en l'air, pour rester dans le ton du film :

    Ça fait un moment que je n'avais pas vu autant de personnes partir avant la fin d'un film. On n'aime, on n'aime pas, mais ça ne laisse pas indifférent, pas de doutes là-dessus.
    Quelle drôle d'idée que cette voix-off qui débarque au bout d'une demi-heure pour être abandonnée 10 minutes plus tard (je ne parle pas des pensées à voix haute utilisées pendant le reste du film. Ça pourquoi pas). Passablement inutile puisqu'elle se contente d'énoncer ce qu'on comprend très bien soi-même, elle est en plus servie par Mathieu Amalric lui-même, ce qui rajoute encore 5 couches d'étrangeté à l'affaire, pas forcément indispensables. La voix-off au cinéma, à n'utiliser qu'en cas d'extrême urgence.
    Anaïs Demoustier ressemble vraiment à un moineau, c'est criant. Sûrement pour ça qu'elle a eu le rôle.
    Je ne me serais jamais douté que Titi et Grosminet avaient eu une telle influence sur le cinéma d'auteur.
    Le Ministère de la Santé n'utilisera probablement pas Bird People dans sa prochaine campagne contre le tabac. Pascale Ferran a du prendre un sacré chèque de Marlboro par contre, chapeau le placement produit.
    Rocshdy Zem, le seul mec à faire des premiers rôles dans les grosses productions et des seconds rôles dans des films d'auteur. L'anti Anaïs Demoustier en quelque sorte.

    Bref, un film qui essaie et ose indéniablement beaucoup, mais pas forcément toujours à bon escient.
    Emanuel D.
    Emanuel D.

    3 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juin 2014
    franchement, on ne peut pas appeler ça du cinéma ! on dirait une pub pour Novotel ou Air France des années 80 sous lsd éventé...terne, faussement poétique, se voulant lyriquement proche d'un film contemplatif asiatique mais au final digne d'un film de CM2 d'une école de Poitou-Charente...les comédiens sont vraiment pas terribles et on a du mal à croire à cette resucée de Lost In Translation...la partie "oiseau" est risquée mais ne prend pas, ne faisant qu'appuyer maladroitement la carence scénaristique...pour dormir quand il fait chaud dehors et pour savourer la clim d'une salle obscure...sinon, autant voir Les Bronzés ou Les Chtis (au moins il y a de l'action)...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 juin 2014
    Non seulement c'est long mais c'est surtout très très chiant/ennuyant . Les 10 premières minutes sont pourtant très prometteuses mais des que l'on s'attarde sur l'américain ça se gâte. Quant à la partie "Audrey" no comment. Je n'y ai pas vu une once de poésie . Bref je n'ai rien compris à ce film. Je suis passé complètement au dessus comme un oiseau....dommage car Anais Demoustier Camélia Jordana et Roschdy Zem sont très bons .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 juin 2014
    Très étrange, original, poétique, lent. Une réflexion sur ce qui fait l'essentiel de notre existence, bien à propos dans notre monde actuel. Un bémol : une surconsommation de cigarettes qui m'a personnellement réellement incommodée.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 juin 2014
    Autant la 1ère partie était intéressante avec notamment les regards et les silences des 2 acteurs principaux, autant la 2nde m'a paru trop longue avec les survols de l'aéroport et une fin qui nous laisse perplexe.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top