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    Furyo
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    3,7
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    112 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 janvier 2020
    Cette réalisation est d’une rareté exceptionnelle, impossible de trouver d’autres équivalents, difficile à saisir tant la barrière de la langue est incommensurable, rendant grâce à cette intrigue de soldats anglais, un chef-d’œuvre au cœur de la contrariété à l’autre bout du monde.
    Loin de chez eux, la guerre appelle à la guerre au cinéma, du jamais vu dans l’histoire du cinéma japonais, d’une telle puissance émotionnelle sur des hommes prisonniers du temps dans ce camp de rééducation, au compte du fascisme impérialiste 1942.

    Java est leur terrain, théâtre de la guerre du pacifique mené par l’armée Britannique, quelques malheureux, officiers gradés ou simples soldats sans distinction parce que retenus de force sur place, le rapport de force est japonais étant le belligérant au côté de l’Axe.
    La musique bande son originale est un thème central de la cinématographie asiatique de l’Est oriental, une harmonieuse mélodie sonorité dynastie impériale éternelle, avec en tête d’acteurs Takeshi Kitano, jeune homme apprend chez son maître réalisateur afin de mettre en scène et jouer dans ses films par la suite sur les clans samouraïs et de gang Yakusa, Zatoichi !!

    David Bowie yeux révolvers, une erreur de jeunesse blessée marqué à vie, est sa marque de fabrique glamour show-business, une coquetterie typiquement Bowienne rockstar, ayant des fans Japonais, du visuel Kei qui fait tourner en bourrique et au delà de ses émotions au tortionnaire japonais refoulé.
    Un peu d’influence T.E Lawrence lieutenant-colonel d’Arabie chez le chanteur au bel uniforme, il y a moins de sadomasochisme, le code du samouraï contradictoire refuse alors il se fera seppuku, c’est la vielle culture traditionnelle réactionnaire, magistrale clairvoyante anti-militairiste dénonçant sous une coupe obscure agissement dans l’histoire guerrière.

    Ainsi entre en scène l’armée britannique dans cette romance historique, tout bonnement un beau film, les acteurs interprètes divinement, n’oublions par le traducteur anglo-japanophone, un rôle de détenu militaire ennemi s’efforçant d’apprendre une langue qui n’est pas la sienne.
    Improvisé Japonisme européen du 19ème siècle ébahi devant l’Eden, différence tension ethnique au sein de la paroisse, puis la dure réalité descente rude en enfer au 20ème siècle déçu horrifié, la face culturelle raffinée armée devenue militariste, Empire du soleil J.G Ballard, disons haut bravo !.. Et c’est la passion du jeu d’acteur.

    La folie apocalyptique que l’on se fait de la guerre sale, il y a un commencement à tout derrière l’histoire en coulisse, tel le combat viril brute de Kendo cérémonie théâtral, 1946 s’inverse les rôles dans l’euphorie se clôture l’harmonie symphonique, une rédemption bouddhiste anglicisé qui châtie les crimes passés.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2021
    Curieux film entre le pont de la rivière kwai et Brockeback mountain. Un film sur les affrontements de cultures, les nons dits, l'homosexualité refoulée et la question de l'honneur sont les themes qui sont au centre de cette œuvre. DAVID Bowie en ange blond bouffe littéralement l'écran et rayonne à chaque plan. Certains passages sont néanmoins de trop (les flashbacks de Bowie assez inutiles et barbants finalement). Mais le film reste intéressant et est accompagné de sa fameuse musique qui hante longtemps après visionage.
    Shawn777
    Shawn777

    584 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2020
    Ce film, réalisé par Nagisa Ōshima et sorti en 1983, n'est pas mal du tout ! C'est l'histoire d'un prisonnier de guerre anglais qui se révolte contre le capitaine du camp. Voilà, rien d'extraordinaire sur le papier mais c'est dans la poésie que tout le film va se jouer. Je dois par ailleurs avouer que, même si je reconnais les qualités évidentes du film, j'ai eu du mal à pleinement rentrer dedans. Déjà, je ne suis pas totalement fan des films de guerre que je trouve en général plutôt long et puis ici, je n'ai tout simplement pas réussi à pleinement rentrer dans l'histoire et à m'attacher aux personnages. Toute l’intrigue repose donc sur cette relation qui devient de plus en plus ambiguë entre jack Celliers et le capitaine Yonoi et malgré toute la poésie et la finesse dont le film fait preuve, je trouve que le filon n'est pas assez exploité ! Après, peut-être aussi que je n'ai pas été assez réceptif aux éléments qu'on me présentait mais j'aurais aimé avoir un peu plus de détails sur cette relation. Le film s'étend évidemment sur d'autres relations, notamment celle, très belle, entre John Lawrence et le sergent Hara et s'étend aussi sur l'opposition entre deux cultures, la culture européenne et la culture nippone. Notamment en ce qui concerne le rapport à la mort, au suicide, à la religion et au dévouement de son pays qui diffèrent complètement entre les deux pays. Sur ce point, le film est très intéressant. La mise en scène est également très bonne et d'ailleurs, malgré toute la poésie dont le film fait preuve, nous avons également une violence psychologique et physique très présente et inhérente à la guerre. Comment également ne pas oublier l'excellente B.O. de Ryūichi Sakamoto qui donne des frissons à chaque fois qu'on l'écoute. Du côté des acteurs, nous avons principalement Sakamoto, David Bowie, Tom Conti et Takeshi Kitano qui jouent très bien. "Furyo" possède donc ce nombreux points intéressants mais il est parfois difficile de rentrer pleinement dans le complexité de l'histoire.
    videoman29
    videoman29

    244 abonnés 1 832 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2019
    « Furyo » est un film étrange qui calque son scénario sur celui du « Pont de la rivière Kwai » à qui il emprunte les décors et le contexte historiques d'un camp de prisonniers japonais. Ceci dit, la comparaison s'arrête là tant le style et la qualité des deux films sont différents. En effet le réalisateur Nagisa Oshima (« L'empire des sens ») s'attarde bien plus sur les relations entre geôliers et prisonniers que sur les conditions de détention elles-même. Le résultat est un peu perturbant, d'autant qu'il n'hésite pas à suggérer des relations homosexuelles, bousculant au passage quelques tabous du film de guerre. Le choc de culture entre orient et occident est aussi abordé avec finesse, même si tous ces grands thèmes mis bout à bout donnent un résultat un peu « fourre-tout ». Le manque de rythme et d'action aurait également pu devenir un problème sans l'évidente bonne volonté des acteurs emmenés par un David Bowie, surprenant de naturel. Au final, on obtient une œuvre atypique, qui peut se révéler déstabilisante mais qui pourrait bien devenir culte avec le temps.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    273 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2020
    Un drame brillant à la réalisation hypnotique (impression encore renforcée par la bande-son aussi obsédante que mythique). Furyo fait vraiment figure d'OVNI dans le genre du film de guerre, par son angle d'attaque très osé, ses effets de mise en scène minimalistes et sa finesse d'écriture. Se jouant tout autant dans les silences que dans les paroles, avec un casting bien pensé et dans un style de jeu difficilement envisageable aujourd'hui, le film imprime la mémoire avec son étrangeté malsaine.
    Jérôme H
    Jérôme H

    169 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 avril 2008
    Superbe film de prisonnier, avec un David Bowie excellent en rebelle surtout en ce début d'année 80, lui seul pouvait interpréter ce rôle.
    Très belle maitrise également dans la relation prisonnier - gardien.
    kray
    kray

    50 abonnés 1 266 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2010
    Un grand classique d'oshima , au scénario particulièrement audacieux voire provocant pour l'époque.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2024
    Titre original Merry Christmas Mr Lawrence ( ?) ... le thème du film surfe sur le choc de cultures Occident/Japon. Je n’ai pas vraiment réussi à rentrer dedans : commercialement très violent (hara-kiri en direct avec avalement de la langue), montage confus, j’ai surtout retenu les relations ambiguës David Bowie/le capitaine japonais et les scènes en flash-back très pénibles autour du bizutage du petit frère. Je pense que la présence de David Bowie a fortement contribué à la notation flatteuse de l’œuvre.
    CH1218
    CH1218

    199 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2016
    Apathique, lent et rappelant fatalement «le Pont de la Rivière Kwai», ce choc des cultures dans un camp de prisonniers japonnais durant la Seconde Guerre mondiale, réalisé par Nagasi Oshima, ne m'a guère séduit. Vu à l’époque que pour la présence de David Bowie à son générique, « Furyo » peut compter sur les bonnes performances de Tom Conti et de Takeshi Kitano mais aussi sur celle incolore de Ryuichi Sakamoto, plus inspiré pour composer la belle musique du film que pour interpréter cette tête à claques de chef de camp sadique.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 octobre 2020
    Le film, qui se déroule à Java dans un camp Japonais de prisonniers Britanniques, repose sur les différentes relations liant les officiers des deux camps. Il montre assez bien la différence de conceptions de la vie et le choc des cultures, mais aussi l'humanité qui existe dans chacun. Sur un fond d'homosexualité et de sadisme (les scènes de hara-kiri complaisantes), il comporte une succession de morceaux de bravoure plus racoleurs qu'émouvants, frisant parfois le ridicule (la scène où Jake / Bowie s'avance, à travers les gardes Japonais -qui contrôlent tout le monde, sauf lui !- pour embrasser le capitaine Nippon). Les prestations grimaçantes et excessives des acteurs (la palme de la médiocrité revenant à Bowie) et les flash-backs aussi léchés qu'inutiles plombent aussi ce film qui manque cruellement de cohérence.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2016
    Porté par une musique sublime signée Ryuichi Sakamoto (qui interprète aussi l'un des rôles principaux), Furyo dépeint le quotidien de prisonniers britanniques dans un camp indonésien tenu par les Japonais pendant la Seconde Guerre Mondiale. Nagisa Oshima porte ainsi une réflexion sur les incompréhensions nées des fortes différences culturelles entre les deux peuples, sur des notions telles que la honte, le remord, le sens de l'honneur et du devoir, la mort... Ce long-métrage devenu culte repose aussi sur un face-à-face psychologique et équivoque entre un officier anglais – interprété par un David Bowie resté dans les mémoires – et un capitaine nippon. Furyo est enfin une œuvre sur l'absurdité de la guerre, où le camp en situation de force tyrannise celui d'en face à tour de rôle. Envoûtant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juillet 2010
    dans mon top 10 :))
    un pur joyau qui m'a donné envie de lire une des nouvelles dont il s'inspire ("la graine & le semeur" de sir Laurens van der Post).
    Bien que Sakamoto & Bowie trustent l'affiche, ce sont surtout les rôles de Kitano et Tom Conti que j'ai adoré.
    une bande son superbe, la patte d'Oshima et un choc de culture orient/occident durant la seconde guerre mondiale: une oeuvre dont je ne me lasse pas :)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 octobre 2006
    Un film qui ne se voit malheureusement qu'une fois à cause de son rythme pas très soutenu et de sa longueur un peu abusive. Mais le film en lui-même reste bon, avec un bon casting, certaines scènes choquantes, et une vision de la guerre dans les camps japonais très ardue, même très violente parfois.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 546 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 avril 2021
    J'ai eu beaucoup de mal à dépasser le côté brut des années 80 de Furyo. Je dois être honnête et dire que je l'ai trouvé un peu ennuyeux peut-être que j'ai raté quelque chose mais l'histoire me semblait fade et lente. Je sais que tous les films n'ont pas besoin d'avoir beaucoup d'action mais je n'ai pas ressenti de conflit et rien ne s'est passé pour que je m'intéresse à un personnage. Il y a aussi l'étrange flashback qui m'a rendu encore plus confus. Je n'arrivais pas à comprendre ce que cela signifiait qu'il n'était pas un saint peut-être, Cela ne semblait pas avoir de rapport avec le personnage de Bowie. En dehors de mon indifférence à l'égard du film j'ai vraiment trouvé que David Bowie et le reste de la distribution avaient livré de grandes performances et aussi que la musique de Ryūichi Sakamoto est absolument sublime...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 octobre 2007
    En pleine seconde guerre mondiale, dans le Pacifique, la vie est rude pour ces prisonniers Anglo-saxons dans ce camp Japonais. Entre coups de bâtons, tortures et Hara-Kiri, le capitaine Yonoi est un homme intransigeant, limite sadique. Or, une rencontre fortuite avec un prisonnier Anglais va le bouleverser dès le premier regard, éprouvant dès lors une admiration homosexuelle qu'il refoulera. L'Anglais, le major Jack Celliers, en profitera alors pour désaprouver les méthodes Japonaises en refusant toute autorité. Avec "Furyo" (1983) Nagisa Oshima traite des rapports étranges entre hommes dont la situation ne permet l'attirance, des différences de cultures, d'amitiés, de passés douloureux, de tristesse nostalgique, et tout cela sans oublier le brin d'humour car Kitano est déjà en pleine forme! Outre ce beau casting qui inclue David Bowie, Ryuichi Sakamoto, Takeshi Kitano ou Tom Conti - on aurait par ailleurs préférés des personnages plus étoffés pour les deux derniers tant le potentiel est immense - Oshima réalise une oeuvre sensible ponctuée d'une mise en scène admirable faites de zooms intelligents et de longues séquences fièvreuses.
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