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    Pas son genre
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    3,4
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    401 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 22 février 2017
    Je trouve ce film anti-féministe, voire meme misogyne.
    Certes Emilie Dequenne est resplendissante, mais ce portrait évolue vite vers une personne niaise.
    Les scènes d'amour sont clairement filmée par un homme, montrant seulement la nudité féminine et mettant en exergue le supposé talent de l'homme à provoquer l'orgasme chez sa partenaire.
    Beaucoup de dialogues et échanges sont non naturels, surtout dus aux jeux de Loïc Corbery et Anne Coesens. L'histoire est désuète avec une vision et image des femmes qui m'ont beaucoup gêné.
    willycopresto
    willycopresto

    134 abonnés 1 354 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 février 2017
    "Pas son genre" (2014) France 3 le 20.02.2017

    Lucas Belvaux ne serait-il pas mon genre ? Il n'a jamais rien fait qui suscite mon enthousiasme ! Son scénario et ses dialogues sont franchement neu-neu, et font de sa réalisation un film poussif auquel je n'ai pas adhéré un quart de seconde J'étais pourtant prêt à y croire ! Emilie Dequenne respire l'amour par tous ses pores ! Jusqu'à en être invivable voire , hystérique ! C'est la seule bonne chose de cette farce. Sans elqui devrait jouer l'amoureux. Il devrait surtout envisager de changer de métier ! Complètement à côté de son rôlle le château de cartes de Belvaux s'écroule. Son amoureux est aussi expansif qu'un zèbre en Alaska. Lui, l'amoureux transi dans le sens gelé-coincé, c'est Loïc Corbery , léthargique, antipathique, peu séduisant et sans charme ! Ilo nous casse les pieds avec sa philosophie de Monoprix. Cette pseudo histoire d'amour est pénible et ne constitue pas une référence en l'espèce, heureusement. Evidemment, ceux qui ne savent que dire se délecteront de la métaphysique et trouveront matière à être ébaudis en nous expliquant l'inexplicable ! Pour moi vulgum pecus, en un mot, tout simple ce film est tarte. Mais du genre de celles qui sont indigestes comme ce film. Comme sa fin, et les inserts musicaux interminables destinés à faire durer 110 mn comme quand on ne sait plus quoi raconter ! Payé au timing Belvaux ? Un bide : 345 000 spectateurs en salles !
    willycopresto
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 février 2017
    Mouais, on a du mal à accrocher aux personnages, un peu trop clichés. Le philosophe regarde dans le vague et la coiffeuse est tout le temps de bonne humeur. Quand une femme qui veut s'engager dit je t'aime et que l'homme lui sourit bêtement elle reste pas à essayer de s'accrocher... Surtout quand c'est pas le premier à lui faire le coup. Vraiment on y croit pas et on ne rit pas beaucoup, dommage pour une comédie romantique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 février 2017
    Un film touchant grâce à un personnage attachant et un personnel intriguant. Ce film reflète la complexité des sentiments, la difficulté à les exprimer, la difficulté à concilier de mis visions de l'amour.
    manuher
    manuher

    4 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2017
    J'ai plutôt bien apprécié ce film dont je craignais les lieux communs et poncifs du genre.
    Les choses sont finalement plus complexes qu'il n'y paraît. Ce n'est pas qu'une simple confrontation de deux milieux sociaux différents.
    Mais une vraie interrogation sur le sentiment amoureux mal exprimé ou infondé, amplifiée de surcroît par un complexe d'infériorité légitime de Jennifer. Qui ne s'est pas une seule fois reconnu dans quelques interrogations ? "Est ce elle ou lui que j'aime ou ce qu'il représente?" On dit souvent que pour aimer il faut admirer l'autre. La question est posée et la réponse ambigüe mais y a-il une réponse simple? Il a pourtant l'air vraiment sincère dans sa démarche. Est ce de la maladresse ou finalement du désintérêt ?
    Bref toutes ces questions nous traversent l'esprit.
    La fin se termine sur la chanson "I will survive" dont les paroles auraient presque dû être sous titrées. Tout est dit et annonce la fin qui pour moi est d'une logique implacable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 février 2017
    Un film qui paraît léger mais dont le tragique vient crescendo pour terminer en grande classe.
    Il nous rappelle les errements de l'amour, les difficultés de trouver l'équilibre, il exprime parfaitement la souffrance contenue et refoulée. Souffrance et bonheur sont si proches parfois.
    Certains y voient surtout une confrontation culturelle, j'y vois principalement une opposition de caractères, dans la communication. Bon acteurs, même si Loïc Corbery est agacant au possible, comme s'il traversait le film sans regarder ce qu'il s'y passe...
    Nyns
    Nyns

    218 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2017
    Comme quoi une bonne comédie romantique, ça ne tient à pas grand chose. C'est même un peu au delà de ça ici, avec de vraies questions sur le déterminisme du milieu social face au couple, le désir et les sentiments face aux divergences en terme de centre d’intérêt et de connaissance. Clément et Jennifer (prononcé à l'américaine) n'ont rien en commun, lui est prof de philo bobo parisien célibataire convaincu et elle correspond au stéréotype de la coiffeuse, simple et généreuse, mère célibataire qui plus est. Mais elle a su capter son attention par sa pétillante présence, elle lui apporte une vision d’instinct qu'il n’imaginait pas si parlante et une chaleur de vivre. Quant à elle, elle l'admire et trouve dans sa maturité et son intellect face à ses anciennes conquêtes masculines un point d’attache, il la respecte d'une façon qu'elle ne connaissait pas. Et pourtant leur différence leur revient incessamment… À quel point peut-elle les éloigner l'un de l'autre ? Je trouve ça beau de voir deux personnes apprendrent et se nourrir de l'autre. Certes c'est assez classique comme thème, le film est sans prétention et souffre de certaines longueurs, pourtant on est dedans car c'est très parlant et les deux acteurs incarnent leur personnages à la perfection. Une tragédie touchante dont les dialogues sont plutôt éloquents, sans aller non plus trop loin. De quoi donner envie de se remettre sérieusement à la philosophie ou… D’aller chez le coiffeur !
    David B.
    David B.

    44 abonnés 565 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 décembre 2016
    Une jolie rencontre entre un professeur de philo et une jeune coiffeuse que tout oppose surtout les centres d'intérêt. Elle est radieuse, joyeuse, lumineuse, Lui calme tout en réflexion. La rencontre entre ces deux mondes est délicatement filmée, mais la fin décevante !
    Cécile A
    Cécile A

    26 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 octobre 2016
    Un scénario faisant espérer tellement mieux! On pouvait s'attendre à une une critique sociale d'une grande délicatesse. Les acteurs pourtant très bons n'arrivent pas à faire sortir cette histoire d'une banalité triste et poisseuse. Déprimant et finalement caricatural.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 382 abonnés 4 198 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2016
    Telle une Catherine Deneuve dans les années soixante, Emilie Dequenne s’emporte entre chants et sourires comme si elle était dirigée par Jacques Demy. L’influence est d’ailleurs très forte. La femme est placée en point central et les costumes sont gais et enchantées. Lucas Belvaux continue le mouvement en mettant en valeur une commune avant celle de notre capitale. Donc si Pas son Genre fait parfois récité et décalé de notre espace temps, il a le mérite de nous faire sentir bien. Récompensé du Magritte 2015 de la Meilleure Actrice, Emilie Dequenne nous a effectivement surpris en proposant une performance plus extravagante qu’habituellement.
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    Ewen Blake
    Ewen Blake

    158 abonnés 1 201 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2016
    Même s'il s'agit d'une histoire d'amour, qualifier le film de Lucas Belvaux de comédie romantique semble bien saugrenue quand tout son propos (et le simple fait d'en avoir un le distingue de biens d'autres comrom) l'oppose aux modèle du genre, Pretty woman et autres contes Disney qui nous font croire que l'amour est plus fort que tout. Dans Pas son genre, l'amour est un jeu qui se joue à deux et à la fin c'est le déterminisme social qui gagne.
    Je n'avais pas vu un aussi bon film sur les couples séparés par leur milieux depuis La Vie d'Adèle. Mais l'incompatibilité socioculturelle se double ici d'un décalage sentimental car ce couple est différent jusque dans sa façon d'aimer. Clément d'abord est difficile à cerner : son amour de la littérature est tel qu'il vit autant sa vie dans ses lectures que dans la vie réelle. Il est prisonnier de son éducation et de ce qu’il est mais il a également de vrais lacunes affectives, des difficultés à sociabiliser et au-delà de son indéniable lâcheté, est incapable de verbaliser ses sentiments et de s’engager car aimant uniquement dans le présent. Pour autant il s’intéresse sincèrement à Jennifer, l'écoute sans la mépriser. Il serait injuste de n'en faire qu'un salop profitant de Jennifer mais pour autant il n'envisage jamais faire sa vie avec elle, à aucun moment il ne lui dit je t'aime, ou n'accepte de rencontrer son fils ce qui serait une étape supplémentaire dans son engagement. Son refus de la présenter devant sa collègue est symptomatique de l'ambivalence de son comportement et de sa lâcheté. Et c'est sa tragédie car il a tout de l'homme bien.
    Si pendant la séance je me suis davantage reconnu dans Clément, de façon surprenante, je développais plus d'empathie pour Jennifer. Car Jennifer incarne une vraie, belle femme. Normale mais tellement positive : elle aime son job, sort avec ses amis, sait aimer. La bonne idée de Philippe Vilain c'est qu'elle est à la fois simple avec pour principale ambition d’être heureuse mais qu'elle n'est pas conne pour autant (en témoigne son choix final). Elle est de plus entière et s’offre totalement dans sa relation même si celle-ci semble vouée à l’échec dès le départ. Elle n'attend pas le bonheur, elle le construit. Bien davantage que Clément (qui est presque spectateur / analyste de son propre couple) elle est moteur dans la relation et s'efforce de fixer leur amour par exemple en essayant de lui faire rencontrer son fils. Elle tente également de se faire désirer, de susciter une réaction chez ce philosophe dont les ailes de géant l'empêche d'éprouver des sentiments, d'aimer tout simplement. Elle est généreuse et aime les choses pleinement, entièrement et c'est cet engagement qui confère une certaine noblesse à ses choix. De la même façon sa façon de toujours se montrer maquillée, coiffée, jolie. Cela pourrait paraître de la coquetterie, une perte de temps voir une marque de superficialité ou de narcissisme mais pas chez elle. C’est plutôt une forme de respect d’autrui, par politesse, pour donner une belle image d’elle-même. Si on veut aller plus loin on peut aussi se dire que se teindre en blonde décolorée c'est une volonté de plaire, de fabriquer une image destinée à plaire aux désirs supposés des hommes.

    Ce que j'ai aimé dans ce film sur les différences sociales c'est que je n'ai pas eu l'impression de regarder des clichés même si les marqueurs sociaux sont nombreux. Les noms des personnages (Jennifer vs Clément), leurs villes respectives (Paris vs Arras), leurs goûts musicaux (Opera vs karaoke), leurs vêtements ou leurs lectures sont des stéréotypes certes mais finalement assez fidèle à leurs réalités respectives. Ils correspondent à leur milieu sans être caricaturaux. J'ai également beaucoup aimé le traitement de la culture dans ce film. Aujourd'hui (et c'est à mon avis nouveau et inquiétant) on affiche fièrement son inculture, pire on la revendique si bien qu'elle devient une source de célébrité (cf. la chroniqueuse au shampoing). Ce qui était un des rares moyens de transcender les classes sociales (avec le sport) devient un autre moyen de cliver les gens, les diviser. Certaines classes sociales s'auto excluent ainsi de certains loisirs (Opéra, musée, roman...) parce que cela n'est "pas pour eux". Les films d'auteurs, les intellos ou les Bobo sont maintenant des termes péjoratifs pour une partie de la population. Et c'est affreux parce que de facto cela signifie que les classes sociales supérieures se sont appropriées tout un pan de l'art qui par définition devrait être accessible à tous. Je crois que l'on peut s'élever par l'art, la culture et pas seulement par le pognon car c'est ce qui célèbre la vie nous fait vibrer et finalement nous rend humain. Je m'égare et avec un niveau littéraire qui ne fait pas honneur au thème que je défend mais toujours est il que Jen, elle, sans avoir honte de son inculture (et c'est tant mieux) s'intéresse aux goûts de Clément aux nouveaux horizons et possibilités qu'il lui rend accessible et desquels elle s'approprie certains éléments. Les barrières sont néanmoins hautes et l'on voit qu'elle n'a tout simplement pas les bases suffisantes, les clefs de lecture nécessaires à la pleine compréhension (mais qui peut s'en prévaloir ?) de certaines œuvres. Ainsi sur Zola où elle ne s’intéresse qu'à la qualité de l'histoire et non à ce que l'histoire raconte de l'époque, des personnages. (Le réalisateur fait d'ailleurs une habile mise en abîme puisque Zola raconte dans Le Bonheur des Dames l'amour du Directeur pour une... de ses vendeuse sans le sou). C'est cette volonté d'apprendre qui la rend si touchante et cette scène au bar, si cruelle. L'autre élément qui ne peut que susciter l'empathie c'est qu'on sent qu'elle prend du recul sur sa vie et ses choix passés. Elle s'aperçoit que ce qui rend leur amour impossible c'est qu'ils n'arriveront jamais à se rencontrer intellectuellement. Tous deux sont pourtant intelligents, amoureux, libres de contraintes extérieures et indépendants financièrement. Mais une fois encore le fossé culturel, la fracture sociale est trop haute. J'ai donc trouvé ce film très intelligent dans la construction des ses personnages mais aussi lors de certaines scènes particulièrement astucieuses. Ainsi les scènes d'amour ne sont tournés que sur les visages. J'ai trouvé cela intéressant car éviter de filmer les corps et se focaliser sur les têtes c'est traduire par la mise en scène, le choix de caméra, le rapport sexuel comme un choix réfléchit plutôt qu'une pulsion hormonale. Et c'est brillant car là encore c'est montrer la maturité de Jennifer qui d'ailleurs préviens Clément que "les aventures" ne l’intéresse plus. J'ai aussi aimé l'idée de traduire (même si c'est peu subtile) l'état émotionnel du moment de Jennifer à travers ses interprétations au karaoké. Les scènes sont d'autant plus réussis que les performances sont convaincantes. En bref, un film qui traite très bien son sujet et est tout aussi réussi (et c'est rare) que le livre dont il est tiré.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 avril 2016
    Histoire de désir originale entre 2 individus issus de mondes assez éloignés, mais beaucoup plus crédible que les comédies américaine du même genre. Même si le rythme s'épuise un peu au bout d'une heure, je suis resté attentif jusqu'au bout. Une Emilie Dequenne très convaincante, et Loîc Corbery (que je ne connaissais pas) par contre très monotone.
    Bon petit film classique français, rafraichissant. (par contre Emilie Dequenne qui chante ... hmm 10 secondes auraient suffit)
    Cappal
    Cappal

    7 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2016
    Et bien voilà encore un film qu'il ne fallait pas rater ! Et, qui plus est, un film belge ! Pourtant je ne suis (vraiment) pas fan des comédies à l'eau de rose, mais c'est justement parce que ce n'en est pas une qu'il est intéressant. Et en plus, on a droit à Emilie Dequenne, actrice que je n'ai pas souvent vue hormis dans son premier film Rosetta, des frères Dardenne. Bien dommage d'ailleurs, car elle mérite amplement la vision du film en jeune femme pétillante et enjouée. Et en plus elle sait chanter !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    Histoire de désir originale entre 2 individus issus de mondes assez éloignés, mais beaucoup plus crédible que les comédies américaine du même genre.
    Même si le rythme s'épuise un peu au bout d'une heure, je suis resté attentif jusqu'au bout.
    Une Emilie Dequenne très convaincante, et Loîc Corbery (que je ne connaissais pas) par contre très monotone.
    Bon petit film classique français, rafraichissant. (par contre Emilie Dequenne qui chante ... hmm 10 secondes auraient suffit)
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Une histoire d'amour avec en toile de fond les différences socio-culturelles et deux très bons comédiens : voici un cocktail qui avait tout pour me plaire. Malheureusement, le film souffre de longueurs et le questions qu'il pose au départ ne sont pas - à mon sens - suffisamment exploitées. Lucas Belvaux survole les différences qui rapprochent et éloignent ses personnages. Du coup, malgré de très belles scènes, je suis restée sur ma faim.
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