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    Pas son genre
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    401 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mai 2014
    Drôle de film en vérité qui nous montre l'inexorable échec de la rencontre entre Jennifer, jeune coiffeuse, (divorcée ?), mère d'un jeune fils, sympathique et pleine de joie de vivre, et Clément, professeur de philosophie et écrivain, célibataire, intellectuel sombre et semblant contempler le monde comme on regarde des poissons rouges dans leur bocal. Outre leur différence de milieu social d'origine, on sent tout de suite que ça va clocher entre eux. En fait, beaucoup de choses les séparent, bien qu'on sente que Jennifer est loin d'être idiote : elle a des raisonnements très sains sur la vie et soutient très bien la conversation avec son intellectuel de "petit ami" temporaire... De toute évidence, elle a rencontré précédemment quelques déboires et désillusions dans sa vie sentimentale, mais elle semble pourtant heureuse, pleine de vie et d'enthousiasme. Pour elle, cette rencontre, c'est -- peut-être -- le grand amour. Clément reste plutôt froid, distant et ne montre aucun signe de désir de s'engager dans un projet de vie avec Jennifer. Clément ne s'amuse pas avec Jennifer et (à part le sexe) ne semble partager aucun de ses goûts ou loisirs. Pire : il donne l'impression de s'ennuyer avec elle. Le tournant du malaise de leur relation sera (peut-être) révélé lors d'une rencontre fortuite avec une collègue de Clément et son mari lors d'un carnaval. La suite en découlera inexorablement, au grand dam de Clément qui réalise alors que l'irréparable s'est produit. Le parti pris de ce film est de nous prouver qu'il n'y a pas d'avenir pour un couple culturellement et socialement "hétérogène". Il aurait été intéressant d'explorer la proposition inverse, dont je sais qu'elle existe et qu'elle est viable. J'ai donc été un peu déçu par le pessimisme forcené de ce film. Mais Emilie Dequenne est ici totalement éblouissante dans un rôle où elle exprime magistralement une palette très large de sentiments. Les autres rôles sont davantage "de second plan" et m'ont moins impressionné. Un joli film, plein de sensibilité et d'émotion, mais à mon vis exagérément négatif...
    Ernesto D.
    Ernesto D.

    12 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2014
    Bon film , agréable et sans prétention même si on n'évite pas les clichés ( quel film de genre et à message peut se targuer de pouvoir 'éviter les clichés ? aucun évidemment . Toutefois, outre le jeu d'acteur quasi parfait ( Emilie est superbe d'innocence et d'ingénuité ) le réalisateur a su nous montrer ( à défaut de démontrer mais je ne pense que c'était le but ) que trop de différences ne résiste pas à l'amour...dans un sens comme dans l'autre. La fin est réussi mais si un tantinet trop romantique. Allez-y vous passerez un bon sans " prise de tête " même si ce n'est pas ...votre genre de cinéma
    erickeee
    erickeee

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 mai 2014
    On m'explique la fin?!
    heuuu... je suis le seul a trouver la fin insensée?! On pourrait croire qu'elle laisse a réfléchir, mais pour un film du dimanche comme celui-ci, on doit y réfléchir beaucoup trop ! Enfin, encore-faudrait-il avoir matière à penser...
    jffflo
    jffflo

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2014
    Très bien, cela parait simple et/ou simpliste , et c'est cela le vrai tour de force des acteurs qui jouent tout en nuance un scénario qui peut raconter une histoire banale.....
    Kikila
    Kikila

    4 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2014
    Voilà un beau film, émouvant, autant par sa gaité que par sa tristesse. C'est un plaidoyer pour l'engagement amoureux !
    ninilechat
    ninilechat

    73 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2014
    Dans cette figure de jeune prof de philo incapable d'imaginer la vie hors Paris, Vilain a du projeter beaucoup de lui même. Vilain, grand amoureux -et lâcheur- de femmes, souvent un peu âgées et souvent très connues, depuis Annie Ernaux ce qui est de notoriété publique puisqu'elle l'a elle même écrit, jusqu'à..... mais chut!

    J'aime énormément ce que fait Lucas Belvaux, réalisateur belge (même si on voudrait bien qu'il soit français.... hélas non, nos français se cantonnent sagement aux comédies bien grasses); j'ai été passionnée par Rapt, 38 témoins, et surtout cette épatante trilogie grenobloise qui l'avait fait connaitre en 2001, où les mêmes évènements, les mêmes gens étaient utilisés dans trois films, avec des traitements totalement différents: une comédie, un thriller, un mélo. Un des actes cinématographiques les plus intelligents, les plus créatifs et les plus réfléchis qui ait jamais été entrepris.

    Eh bien, même si ce scénario est un peu simpliste pour Belvaux, plus à l'aise dans du plus large, même s'il conviendrait de couper un bon quart d'heure, le cinéaste a réussi à donner bien plus de vie, de profondeur et d'intérêt à cette romance entre Clément, professeur de philosophie muté à Arras -l'horreur absolue!! et Jennifer, coiffeuse arrageoise et heureuse de l'être que l'on en trouve dans le livre.

    Ces intellos parisiens sont décrits par toutes petites touches toutes en finesse, mais si juste! le père du héros (Didier Sandre) qui grogne parce qu'on l'emmène à l'Opéra voir un Dusapin alors qu'il n'aime que Debussy et Messiaen.... si c'est pas du vécu! Ca caractérise une classe sociale mieux qu'un long discours.... leur coquetterie, Arras, mais quel désert, comment peut on vivre à Arras, leur prétention... Loïc Corbery est vraiment très bien.

    Mais celle qui porte le film, c'est la merveilleuse Emilie Dequenne. Son visage bien carré de chat n'a pas perdu toutes les rondeurs de Rosetta; elle est ravissante. Elle court tout le temps, elle chante tout le temps, elle rit tout le temps, en s'occupant de son petit garçon qu'elle élève seule, en prenant le bus, en faisant le métier de coiffeuse qu'elle adore -et surtout, le samedi soir au karaoké où, avec ses deux copines du salon, elle chante du disco. Elle aime sa vie, elle aime sa ville, elle est solaire. Il lui fait la lecture, elle l'emmène au cinéma -c'est impossible qu'il ne connaisse pas Jennifer Anniston! elle l'emmène au karaoké. Il est amoureux d'elle aussi -c'est évident. Mais à condition qu'elle reste la femme d'à côté. Celle qu'on n'emmène pas à Paris, celle qu'on ne présente pas aux collègues.

    Mademoiselle Dequenne ne veut pas qu'on la dénude. Il est donc prouvé qu'un réalisateur respectueux peut faire un film qui se passe en grande partie dans une chambre et même dans un lit, sans qu'il y ait une débauche de poils pubiens; elles devraient en prendre de la graine, toutes ces jeunes actrices qui acceptent de se faire viandiser en racontant que c'est pour l'art, alors que c'est juste pour que le cinéaste fasse des entrées en plus en attirant des messieurs à l'œil salace, n'est ce pas mesdemoiselles Seydoux et Exarchopoulos.....

    Lucas Belvaux n'est il pas en train de prendre la succession de Tavernier, en assumant un cinéma de facture très classique tout en étant capable d'aborder tous les genres? Là, la subtilité avec laquelle il décrit l'incommunicabilité des classes sociales (quoiqu'en dise une certaine bienpensance...) est tout à fait admirable.
    Akira14
    Akira14

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2014
    aimé sans parler des acteurs tout aussi bons........
    joelle g
    joelle g

    91 abonnés 878 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2014
    Formidable de réalisme . Quand la jeune Jennifer pleure et souffre on souffre avec elle , quand elle rit on est heureux pour elle . Émilie Dequenne est magnifique et irradie le film de ses sourires , de sa beauté , en femme amoureuse qui se jette corps et âme dans cette histoire d'amour dont on sait déjà qu'elle n'aboutira pas puisque Jennifer tombe amoureuse d'un homme qui de son côté reste de marbre et surtout ne veut pas de cet amour non conforme à son milieu social . A voir !
    traversay1
    traversay1

    3 626 abonnés 4 872 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2014
    La coiffeuse et l'intellectuel. La provinciale (d'Arras) et le parisien. Elle lit Gavalda, lui, Kant ou Dostoïevski. Attraction des contraires. Une histoire d'amour qui se heurte à la violence des différences sociales et surtout culturelles. Il est aisé de parler de clichés quand on aborde les personnages de Pas son genre. Peut-être, sans doute. Mais Lucas Belvaux va au-delà, sonde le coeur et l'âme de ce couple a priori improbable. C'est tout l'intérêt du film qui sait se faire léger, dans un univers à la Demy, avant de devenir profond et d'aller au plus loin dans ce qui fait l'essence d'une relation amoureuse. Belvaux adopte une mise en scène plutôt neutre laissant toute place aux dialogues, extrêmement bien écrits et au jeu de ses deux comédiens. Emilie Dequenne est une fois de plus incroyable, rayonnante et d'une lucidité absolue. Loïc Corbery se révèle, bel indifférent qui vit dans la théorie. La confrontation de leurs univers est euphorisante, désenchantée et cruelle. Comme la vie. Pas son genre est une comédie romantique qui n'esquive pas la tristesse pas plus que la réalité. Et ça fait du bien. Et un peu de mal.
    lionelb30
    lionelb30

    445 abonnés 2 601 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mai 2014
    Un professeur de philosophie et ecrivain peut il vivre avec une coiffeuse fan de karaoke. La reponse est evidente. Le film n'est pas une romance a l'americaine niaise et comporte parfois de tres belles scènes mais aussi pas mal de moment un peu pompeux typique du cinema intello parisien. Parfois chiant , parfois beau. Reste une belle composition d'Emilie Dequenne.
    jpam1
    jpam1

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2014
    Adoré. J'ai adoré cette belle histoire avec une Émilie extraordinaire de simplicité. Une belle leçon de comportement et d'humanité.
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2014
    C'est drôle la plupart des critiques du film parle de l'impossible amour dû aux différences de classe sociale. Or si j'ai bien écouté les dialogues, Clément évoque très clairement son non désir d'enfant , de couple. Et il me semble son impossibilité à s'engager.. J'ai cru qu'il allait tomber amoureux réellement de Jennifer.. Donc l'amour serait possible au delà des différences de classe.
    Lors de la scène du carnaval lorsqu'il rencontre sa collège, il semblerait que plus qu'un problème de classe sociale, ce soit un problème d'engagement qui le retient de Présenter Jennifer comme son amie, fiancée ou compagne. Les deux autres brunes (celle de la rupture du début, et Amira Casar paraissent être de la même classe sociale et pour autant Clément ne s'est pas plus engagé avec elles.
    C'est pourquoi cet aspect du film est intéressant, le thème est pour moi " cet homme va t-il s'engager?
    Cet homme va t-il apprendre enfin à aimer? Quitter un peu la plateforme du "philosophe" (enfin du prof philosophe qui donne des leçons de vie) mais qui ne vit pas entièrement . Il est tellement coincé.
    Solostaran
    Solostaran

    2 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2014
    Je n'ai pas plus accroché que ça à l'histoire (ou la manière dont elle est mise en scène) mais par contre l'interprétation est excellente. Émilie Desquesne notamment est magistrale.
    Jonathan M
    Jonathan M

    134 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2014
    Pas son genre n'est pas une comédie romantique lambda. Pourtant, le scénario était fait pour. Cette histoire d'"amour impossible", on la connait, surtout en France. Mais voilà, là où la narration aurait pu être banale, basique, il y a un vrai travail de mise en scène. 2-3 plans longs (5 minutes) qui cloisonnent les deux tourtereaux dans leurs jeux. Un petit test chez Dequenne, qui après sa belle prestation chez Téchiné et sa perf' dans le dernier Lafosse, montre qu'elle a quelque chose. Découverte du sociétaire Loïc Corbery, brillant. Lucas Belvaux s'applique. Après le semi-polar "38 témoins" que j'avais particulièrement appréciait, il excelle dans un genre qui surprend. C'est très agréable, surtout la fin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 mai 2014
    48 heures après, le film trotte encore et toujours dans ma tête. Au départ, quoi de plus banal, un homme, une femme, des classes différentes. Repérage, approche, rencontre, conclusion, bonheur, nuages ... bref, déjà vu.
    SAUF que ce n'est justement pas "déjà vu". Il y a une FEMME extraordinaire de simplicité et d'intelligence, de charme (elle ne se dit pas belle), de féminité et de maternité, de lucidité et de décision. Pas trop impressionnée par le prof de philo, puisqu'elle est coiffeuse kantienne.
    Emilie DEQUENNE transcende et illumine ce film, en particulier à travers les chansons ... eh oui, elle chante (plutôt remarquablement) avec ses copines. Je crois qu'une clé très importante du film passe par ces chansons, en particulier la dernière, magistralement interprétée en solo par Emilie, à la fois annonciatrice du dénouement et résumé du film (je ne cite pas le titre, ALLEZ VOIR LE FILM).
    Bref, j'ai beaucoup aimé et été touché profondément par ce jeu d'actrice, qui atteint profondément notre nature humaine.
    Merci Mademoiselle Emilie, merci Lucas Belvaux.
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