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    Pas son genre
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    401 critiques spectateurs

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    alain-92
    alain-92

    321 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2014
    Voilà un film étonnant. Rien à voir avec une comédie qui vous fera rire aux larmes. Juste sourire à plusieurs reprises avec, entre autres, plusieurs scènes de karaokés, ou certaines allusions aux "stars" cent pour cent people.

    À ce côté paillettes va se heurter le monde d'Emmanuel Kant et sa pensée philosophique.

    C'est à la fois profond, douloureux aussi, mais avec des moments de légèreté savamment maîtrisés. La mise en scène est d'une belle élégance. Le scénario parfaitement écrit et les dialogues subtils servent grandement l'intérêt du film.

    "À partir du moment où on juge un personnage, on le tue." a déclaré Lucas Belvaux. Point de jugement ici. Juste le poids des mots, de la pensée aussi, qui deviennent chez certains un barrage pour laisser passer les sentiments.

    Une histoire d'amour magnifiquement interprétée par deux comédiens, jeunes et beaux, qui tiennent en haleine du début à la fin du film. Et quelle fin !

    Je ne connaissais pas Loïc Corbery. Une grande et belle découverte. À ses cotés la lumineuse Émilie Dequenne déploie toutes les facettes de son talent.

    Elle illumine le film de bout en bout.
    Christoblog
    Christoblog

    832 abonnés 1 681 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mai 2014
    Le cinéma de Lucas Belvaux (Pour rire !, Rapt, Un couple épatant, Cavale, Après la vie, La raison du plus faible) présente un peu les mêmes caractéristiques que celui d'Hirokazu Kore-Eda: leurs films, qu'ils soient bons ou moyens, sont toujours d'une grande sensibilité, sous l'apparence d'un sage classicisme.
    La suite ici :
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 mai 2014
    Ce film est un condensé de clichés ahurissant : Clément est prof de philo, il ne regarde pas la télévision et ses parents vont à l'opéra...Jennifer est coiffeuse, son fils s'appelle Dylan, elle adore les karaokés, Jennifer Aniston et Anna Gavalda...Voilà tout est dit!!

    Les dialogues sont écœurants de lieux communs, les personnages sont exécrables : lui est insignifiant et elle est énervante et il n'y a strictement aucune émotion. Les scènes de karaoké sont interminables tout comme les conversations des personnages qui frisent le ridicule.

    Quel dommage de voir la trop rare et talentueuse Emilie Dequenne dans un rôle si pauvre...

    Un film caricatural et agaçant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 mai 2014
    Pas vraiment la question de l'amour transcende t il les classes sociales mais simplement une différence de sentiments entre un homme et une femme. Sobriété, justesse et une extraordinaire Emilie Dequenne.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 mai 2014
    Très beau film. Emilie joue tellement bien. Elle est si joyeuse, émouvante ! Quand à Loic, je ne le connaissais pas mais il est super. Un très bon moment.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 mai 2014
    Intelligent , fin, subtile. Une histoire Certe banale mais qui véhicule à travers elle de nombreux messages sur la société , la différence...Lucas Belvaux a tout compris. Pas besoin d'effets spéciaux ou d'action , le film nous transporte et ces acteurs sont très convainquant.
    cinoque
    cinoque

    11 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2014
    "Les chansons disent la vérité, plus elles sont bêtes, plus elles sont vraies. D'ailleurs, elles ne sont pas bêtes, qu'est-ce qu'elles disent?: ne me quitte pas, ton absence a brisé ma vie, je suis une maison vide sans toi, laisse-moi devenir l'ombre de ton ombre ou bien, sans amour on est rien du tout..." C'est ce que dit Mathilde, l'amoureuse flouée à son ex-amant dans La Femme D'à Côté, le film de Truffaut. C'est, plus que l'opposition entre l'intellectuel et la midinette ce que semble avoir voulu développer Belvaux: selon que l'on est "savant" ou inculte, comment aime-t-on? Il le fait dans un film qui n'évite pas toujours les caricatures ou les effets trop marqués, mais avec une comédienne épatante: il faut voir Émilie Dequenne chanter, danser, sourire, aimer, détester, haïr, etc... Belvaux multiplie les gros plans, étire les scènes d'amour
    et de karaoké où elle crève l'écran pour notre plus grand plaisir. Allez voir cette comédienne rare!
    velocio
    velocio

    1 317 abonnés 3 144 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 mai 2014
    Jusqu'à présent, c'est quasiment "les yeux fermés", si l'on peut dire, qu'on se dirigeait vers tout nouveau film de Lucas Belvaux. "Pas son genre" va peut-être modifier un peu la donne. Non pas que ce film soit mauvais, mais il est quand même un peu trop mollasson dans sa réalisation, avec des scènes souvent trop longues et d'autres, celles de karaoké, BEAUCOUP trop longues. Dommage, car le sujet du film, adaptation du roman homonyme de Philippe Vilain, est très intéressant : que peut donner une histoire d'amour entre un intello, prof de philo et écrivain, spécialiste de philosophie germanique et une coiffeuse d'Arras, fan de karaoké, de Jennifer Aniston et des romans d'Anna Gavalda ? Pour traiter ce sujet, il y avait un grand nombre de choix possibles : l'homme pouvait être quelqu'un de sincère dans ses relations amoureuses, ou ne pas l'être ; la femme pouvait être une véritable bécasse ou bien quelqu'un d'intelligent tout n'ayant pas fait de grandes études, tout en n'ayant pas une grande culture. Si l'on met de côté le choix inverse d'une histoire d'amour entre une femme intello et un homme "brut de décoffrage" ou le choix d'une histoire d'amour homosexuelle, cela nous donne quand même déjà 4 possibilités, toutes aussi intéressantes à traiter l'une que l'autre. Le choix de "Pas son genre" : dès le début, on sait que Clément, l'intello, ne croit pas à l'amour et qu'il manque donc de sincérité dans ses relations amoureuses. En plus, c'est un de ces parisiens indécrottables pour qui il ne se passe rien d'intéressant dès que le périphérique est franchi. Voilà qui ne peut que compliquer l'histoire d'amour ! Quant à Jennifer, sa culture est limitée mais, finalement, elle s'avère aussi philosophe que Clément, sauf que sa philosophie à elle n'a rien de théorique : elle vient du ressenti, elle vient du cœur et non de ses lectures. Voilà qui, au contraire, pourrait faciliter l'histoire d'amour ! A condition, bien sûr, que Clément soit capable de s'en apercevoir ! Vous voyez : il y a de quoi faire sur un tel sujet, d'autant plus qu'Emilie Dequenne excelle d'un bout à l'autre du film à traduire tous les états d'âme de Jennifer. A côté d'elle, Loïc Corbery apparait bien fade, mais le comédien n'y est pour rien, c'est le rôle qui veut ça ! Résultat : on regrette d'autant plus que la réalisation du film ne soit pas à la hauteur du sujet. Sinon, il y a une question que j'aimerais poser à Lucas Belvaux : pourquoi, lorsque la mère de Clément demande à son mari, à propos du musicien contemporain Pascal Dusapin, de donner la liste de ses compositeurs préférés, la réponse ne contient que des musiciens français ou "culturellement" français (Honegger) ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 mai 2014
    Clément, philosophe parisien, va être envoyé faire ses classes à Arras 3 jours par semaine. Mais c'est trop pour lui. Afin d'occuper ses soirées dans cette ville si loin du St-Germain des prés, il décide instinctivement de draguer sa coiffeuse Jennifer (prononcez Djennifer), jolie et radieuse.

    C'est là que cet amour par défaut oscille entre passion des corps et désillusion sociale. Au début chacun explore le monde de l'autre, mais la réalité les rattrape, surtout pour Jennifer.
    La photographie est plutôt bonne, les acteurs jouent impeccablement, mention aux 2 acteurs principaux.
    Les scènes de la vie courante sont posées, on peut apprécier profondément ce qu'ils ressentent, même la certaine distance que met Clément sur tout le féminin. Le dernier Karaoké est magistral.

    spoiler: la fin est plus heureuse qu'on ne le pense


    Un conte de fées pour adulte, à voir.
    ISAO12
    ISAO12

    47 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2014
    J'adore lucas Belvaux qui nous emmène dans une histoire simple et impossible et avec beaucoup d'intelligence.
    Loïck G.
    Loïck G.

    339 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2014
    Un petit coup de griffes sans conséquence au monde des intellectuels, quelques piques ici et là aux ronflettes de la province, Belvaux ne s’attarde pas trop sur l’environnement de ses personnages pour aborder très rapidement et très longuement (mais c’est un plaisir) le sentiment amoureux et ses variations, sociales. Un prof de philo amoureux d’une coiffeuse, cela peut donc paraître étrange, mais Belvaux dépasse heureusement l’anecdote pour jouer sur les codes de la comédie romantique et les détourner au profit d’une joute verbale, exquise et enjouée .Les dialogues participent bien évidemment au bonheur de cette fantaisie relayée par un casting de rêve : Emilie Dequenne plus pétillante que jamais – et pertinente aussi – face à Loïc Corbery que je pense ne jamais avoir vu jouer. Il était temps, il est super !
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 mai 2014
    Tendre, frais, émouvant, admirablement interprété par notamment Emilie Dequesne. Une belle histoire d'amour, qui se termine de façon abrupte!
    norman06
    norman06

    350 abonnés 1 669 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2014
    Un changement de registre réussi pour Lucas Belvaux, malgré des clichés. Belle rupture de ton au dénouement. Loïc Corbery est un délicieux chaton et Émilie Dequenne une fois de plus grandiose.
    vincenzobino
    vincenzobino

    118 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2014
    N'ayant pas lu le livre, c'est essentiellement pour cette magnifique actrice qu'est Emilie Dequenne que je me suis rendu à la séance.
    Et effectivement, elle crève l'écran par une force de transmissions émotionnelles multiples, et ce quelle que soit la situation, gaie, triste, euphorique ou... musicale (séquences magnifiques si vous avez déjà pris part à un karaoké).

    J'ai par contre été un peu moins convaincu par la mise en scène banale spoiler: hormis la magnifique scène du carnaval tout en silence
    et par le personnage de Clément (parfait Loic Corbery) qui pour moi, manquait de "passion philosophique". Le film s'adresse avant tout à vous Mesdames romantiques (4/5ème de l'assistance) mais vaut tout de même la peine d'être vu
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 mai 2014
    « Dire que j’ai eu mon plus grand amour avec une femme (…) qui n’était pas mon genre ». Clément n’aurait pas pu mieux dire que le héros de « Du côté de chez Swann ». Jeune et brillant prof de philo et écrivain parisien, il est envoyé un an en « pénitence » chez les Cht’is. Et pour tromper le temps à Arras - chef-lieu du Pas de Calais – il ne trouve rien de mieux que tomber amoureux de la pulpeuse Jennifer, coiffeuse sans chichis.

    Entre le philosophe et la shampouineuse, on devine la fable possible. Et l’amour triomphant des barrières socio-culturelles. Clément et Jennifer font des efforts pour échanger : lectures de Kant, Dostoïevski et Proust contre Jennifer Allison, presse people et séances de karaoké. Même si elle assure que « littérature et coiffure c’est pareil, ça vous change !», la « coiffeuse kantienne » est décoiffée de voir son « chaton de philosophe » garder son engagement à distance. Le doute du philosophe probablement.

    Lucas Belvaux n’est pas tombé dans le piège de l’impossible love story pour traiter ces amours contrariées. Il garde même « un regard équilibré » entre ses deux héros. Il faut dire qu’Emilie Duquenne, vivante, indépendante et qui va de l’avant ne laisse pas sa part d’initiative au beau ténébreux Loïc Cobery. Leur couple est sympa, le film l’est aussi.
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