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Aymeric P.
3 abonnés
57 critiques
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5,0
Publiée le 12 mai 2014
Excellente histoire d'amour où l'univers de l'aimant(e) est différent de celui de l'aimé(e). Les acteurs sont fusionnels. Chacun dans son univers. Chacun cherche à séduire l'autre, à sa façon. L'un des messages est de tordre le coup aux un concepts et aux clichés...
Quelle déception! Le début laissait augurer une belle histoire. Mais on tourne vite en rond dans l'histoire d'amour des personnages, ça devient lassant. Puis la fin. Et quelle fin! Ah oui pour être surprenante elle l'est!
Une très belle comédie romantique française qui se passe dans la région du réalisateur. Nordiste de naissance, il fait se dérouler son film à Arras, on y voit la grand place très souvent. Emilie Dequenne est sublime, rayonnante et extrêmement touchante. Loic est un homme qui est droit dans sa philosophie de vie. Peut-il aimer cette douche coiffeuse si loin de sa pensée ou n'est qu'une aventure nordiste en attendant de revenir à Paris ? En tout cas il est trop rude pour elle, elle qui ne demande qu'à être rassurée et lui qui n'est qu'un homme de pensées. On peut y retrouver bon nombre d'analogie avec sa propre vie. On est très ému par ce couple bancale si on a un tant soit peu connu ce genre de situation...
Je me suis ennuyée pendant deux heures, pas de suspense, pas vraiment de moments drôles, à peine quelques sourires. Une histoire plate, une fin bâclée. On sait en lisant le résumé qu'ils vont avoir une histoire, ensuite on la vit, en passant beaucoup de moments avec eux, mais c'est une histoire banale. Les acteurs sont bons, mais l'histoire sans plus. J'avais vu certaines bonnes critiques, c'est pourquoi je suis allée le voir, mais je préfère prévenir, passez votre chemin.
Nos beaux films actuels profonds et graves sont si peu nombreux que lorsque on en découvre un il s'agit de le saluer. Lucas Belvaux autant Belge que français n'est pas n'importe qui, il a 53 ans et connait la vie. Il le montre ici, c'est son film le plus abouti. C'est avant tout du superbe cinéma à la mise en scène classique des années 70 accompagné d'une actrice, inoubliable dans le rôle de Jennifer, Emilie Dequenne 33 ans que l'on aura plaisir à revoir. Ce film développe plus une thèse qu'il ne décrit une réalité mais on prend un plaisir extrême à écouter parler Clément et à partager la joie de vivre de l'héroîne. On ne sait pas comment le film va se terminer, on redoute sa fin qui, pour ma part,a 3 minutes de trop mais reste dans sa logique. Le rythme est parfait, Belvaux à le cinéma en lui, la joie éclate souvent sous forme de couleurs et de comédie musicale. il se livre pleinement et nous montre ce en quoi il croit et ce qu'il déteste. Comme tout grand film psychologique, la philosophie se cachant derrière chaque mot enseigne Clement, chacun peut en tirer des leçons de vie et sortir avec des opinions différentes. Pour moi, le sujet est magnifique mais le titre du film est stupide. La jalousie et les questions encombrantes que se pose Jennifer sont délicieusement absentes chez Clément. L'éloge des vertus de l’éducation scolaire est sans équivoque, Belvaux nous tire vers le haut : Proust, Zola, Baudelaire, Giono sont ses idoles, kant étant présent pour justifier la spécialité de son enseignant. Une question demeure : à voir comment il traite les 3 femmes de cette histoire, Belvaux serait- il misogyne ?
Pas son genre est un film qui nous prend, qui nous donne envie de savoir le dénouement, cette histoire peut elle marcher ? La ou le film tire sa force, c'est qu'il s'éloigne des standards de ce genre de film, on échappe aux scènes clichées des comédies romantiques de base. L'histoire n'est pas tracée, les sentiments incertains. On se questionne ainsi tout au long de l'histoire en attendant le dénouement final. le réalisateur aborde ainsi des questions de sociétés plus actuelles que jamais. L'intellectuel parisien incapable d'aimer d'un coté et la coiffeuse d'Arras fan de karaoké de l'autre, les différences culturelles et sociales sont parfois à la limite du caricatural, mais on comprend d'ou le film veut en venir, c'est un film qui parle. Les acteurs sont authentiques et portent incroyablement bien ce film. On peut même se surprendre à sourire dans un film qui n'est pourtant pas vraiment comique. spoiler: La fin offre un dénouement pessimiste, mais réaliste, et finalement dans la continuité du récit.
Emilie Dequenne est éblouissante de naturel, elle est pétillante, pleine de vie ! Il faut absolument voir ce film rien que pour elle.Hélas combien de femmes se sont retrouvées dans ce merveilleux rôle.
Pas son genre : ON Y VA parce que une simple histoire d’amour, ça peut aussi faire un bon film. Dans « Pas son genre », un professeur de philo muté à Arras rencontre une charmante coiffeuse, interprétée de manière pétillante et naturelle par la très mignonne Emilie Dequenne. Une histoire d’amour nait presque fortuitement entre ces deux personnages que tout semble éloigner. Elle, y croit avec légèreté et enthousiasme, lui, bien que moins expansif, s’implique vraiment. Cependant, il doute, leur relation lui semble merveilleuse, mais désespérément provisoire. Il se protège, s’enferme dans une fausse indifférence. Le scénario a l’intelligence de se concentrer sur les personnages, de ne pas chercher à dessiner une fresque sociale sur fond de remake raté de Roméo et Juliette. Lucas Belvaux nous épargne ainsi la rencontre entre les parents bourgeois et la coiffeuse provinciale ; il n’ira pas non plus à jouer le rôle d’un beau-père de rencontre. Au long de cette romance filmée avec délicatesse sans violons ni tambours, se sont les sentiments qui triomphent, pas nécessairement pour le meilleur, et on comprendra qu’en amour il faut savoir prendre des risques, déposer son armure et être prêt à l’impensable.
Clément est un intellectuel parisien pur souche, écrivain et professeur de philosophie. Quel n'est pas son désarroi lorsqu'il apprend qu'il est muté à Arras ! Pour tuer le temps, il flirte avec une coiffeuse locale, relation qui va déboucher sur quelque chose de bien plus sérieux que prévu... "Pas son Genre" aurait pu être très niais ou cliché, mais il n'en est rien. Il s'agit d'une histoire d'amour touchante sur deux personnes séparés à première vue par un fossé social et intellectuel. Cette composante sociale aurait pu être davantage développée, mais à défaut Lucas Belvaux prend le temps de s'intéresser à ses personnages. Il est un peu difficile de s'attacher au protagoniste incarné par Loïc Corbery, celui-ci jouant un professeur froid, qui intériorise ses sentiments. Émilie Dequenne fait davantage briller l'écran, avec son rôle de femme pétillante qui pense trouver l'homme de sa vie. Globalement la mise en scène est très classique mais professionnelle, et l'intrigue a le mérite d'éviter les sentiers battus. Intéressant.
La confrontation de deux personnages que les origines et conditions sociales opposent. Et malgré leur rencontre et leur désir d'apprendre l'un de l'autre, spoiler: nos tourtereaux ne réussiront pas à regarder ensemble dans la même direction . Il y a de l'Eric Rohmer dans cette narration sociale et amoureuse, mis à part l'absence relative de hasard et d'élément perturbateur. Dit comme ça, ça peut sembler assez plat comme scénario mais pourtant c'est la froideur du tableau qui donne tout son relief et son intérêt à ce film. Une démonstrationspoiler: implacable .
La notion de société de classe imprègne totalement l'histoire d'amour entre Clément et Jennifer. Et ça, c'est original dans un film francophone. Les "sachants" se frottent aux "mal-comprenants", les premiers se montrant arrogants et imbus de leur personne alors que les deuxièmes sont plus intuitifs et passionnés. Puis la relation se transforme, l'histoire d'amour évolue. Encore plus rare dans un film ! L'on se dit alors que Jennifer prendra sa revanche (amoureuse, sociale). Eh bien le spectateur va être surpris ! Les spectateurs sensibles regarderont l'histoire d'amour, les analytiques le point de vue social, et les psy l'insondable noirceur du personnage masculin.
un film plus profond qu'il n'y parait à première vue. Cette histoire d'amour entre deux personnes de milieux opposés (un normalien agrégé de philio , parisien dans l'âme, détaché prof dans un Lycée d'arras et une coiffeuse) montre la difficulté de ce type de relation, voire son impossibilité dans la durée. Et pourtant, et c'est là tout l'art du film, la relation est beaucoup plus équilibrée qu'on ne pourrait le croire a priori, chacun y apportant sa vision de la vie qui enrichit l'autre en l'ouvrant sur la diversité du monde. Le vrai danger, c'est le regard des autres, de ceux, bourgeois qui désapprouvent. Les acteurs principaux et notamment Emilie Duquesnes sont excellents. Les images simples mais efficaces et parfois poétiques (scènes de plage ou de rue) et la musique, discrète, juste au bon niveau pour souligner les temps longs et les pauses, accompagnet magnifiquement ce joli film.