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    Pas son genre
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    3,4
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    401 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 juillet 2014
    Une jolie comédie romantique, avec des idées sympathiques mais qui tombe souvent dans le cliché, notamment dans l'opposition Paris/ Province (Paris : intello riche et Province : simplette mais au fond assez pertinnente), et du cultissime thème du choc des cultures. L'histoire d'amour est décrit avec beaucoup de réalisme (encore un élément assez gênant mais cela est subjectif) et reste très fleur bleue, niaise, principale caractéristique des débuts de relation amoureuse.
    Mais malgré tout ça, le film reste bon et agréable à regarder, et constitue une belle déclaration d'amour au monde des Lettres.
    Ghighi19
    Ghighi19

    61 abonnés 1 843 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2019
    Pas vraiment ce qu' on peut appeler une comédie mais à la fois un film très bien écrit et assez cruel . Ce personnage de prof de philo donneur des leçons de vie est antipathique à souhait et parfaitement joué par Loïc Corbery acteur de théâtre qui donne ici une épaisseur pathétique à cet homme qui fuit le bonheur simple pour mieux s y perdre . Sa partenaire est lumineuse .Un film touchant.
    Craoux
    Craoux

    25 abonnés 287 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2014
    En fait de choc socio-culturel (comme je l'ai vu écrit ça et là), j'ai surtout vu l'histoire de deux êtres. L'un (la femme) était vivante, pleinement acteur de sa vie, plein d'énergie pour 2. L'autre (l'homme) était impuissant dans l'affirmation de ses goûts, de ses propres idées, voire était comme incapable de vivre en harmonie avec les autres, incapable de s'intéresser aux autres - à l'autre ... En revanche, il excellait dans l'art de parler philosophie (et incidemment de rappeler à ses élèves que la philosophie c'est la liberté ...). Même si la sincérité des intentions et des sentiments de l'homme ne peuvent être mise en cause, sa passivité désarmante, son impossibilité à manifester à l'autre son intérêt deviendront coupable aux yeux de la femme aimée (point d'orgue > scène du carnaval : comment peut-il ne pas présenter la compagne avec qui il est ?). Ce beau film met en exergue qu'aimer c'est aussi pouvoir témoigner à l'autre qu'on s'intéresse à lui. Je ne m'attendais pas à un happy-end mais j'aurais aimé une chute un peu plus crédible .. je laisse le soin aux futurs spectateurs de se faire leur propre idée..
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    51 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2014
    Après "38 témoins" qui m'avait royalement barbé, ce 9ème long-métrage de Lucas Belvaux m'attirait davantage. Pour la 1ère fois, le réalisateur belge se tourne vers le genre du film romantique.
    Il met ici en présence 2 héros que tout oppose a priori, à savoir une coiffeuse enjouée fan de karaoké (radieuse Emilie Dequenne, parfaite pour ce rôle), et un professeur de philo intellectuel et cérébral (révélation Loïc Corbery, issu de la Comédie Française).
    Elle est fleur bleue et attend le grand amour, lui ne croit pas au couple et ne souhaite pas s'engager.
    On assiste à cette collision de cultures et de valeurs, au fur et à mesure que le couple fait connaissance et s'apprivoise, ce qui s'apparente alors à une comédie romantique classique mais charmante.
    Heureusement, "Pas son genre" (2014) ne se limite pas à cette jolie amourette, et s'avère plus profond au fil des interrogations qui se font jour, jusqu'à un dénouement brillant et (plus ou moins) inattendu.
    Un film d'amour à la fois léger et intelligent, que je vous recommande.
    Andree W
    Andree W

    2 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2020
    " ne pas mélanger les serviettes et les torchons " ... voilà ce que la génération de mes parents ( ouvriers et cultivées ) nous disaient .
    Coiffeuse je l'ai été pas par choix ( il fallait avoir un métier , notre mère a choisi pour nous .... ° 19 ans plus tard , j'ai repris l'université ( bac en candidat libre , cursus lettres ...)

    Ce que Jennifer vit , je l'ai douloureusement vécu , d'un mari technicien batiment devenu " ingenieur maison " qd un " vous faites quoi dans la vie , pédant ? je répondais " coiffeuse " s'ensuivait une " ha bon ? puis un silence pesant .....
    Clément considère t'il Jennifer comme une jolie poupée ? de peu de culture ? oui de peu d'intelligence , de finesse non ! elle en possède . C'est une jeune femme responsable ( son enfant ) solaire . Elle n'a pas envie de jouer
    qd clément lit " Cavana " ton moqueur et méprisant , qui méprise t 'il ?
    Puis il y a ce prof " de philo " qui reste tres theorique et n'applique pas . ses cours d'ailleurs sont ennuyeux .
    Puis ses amis , amies ( coincées dans ce que l'on étale qui ne suscitent aucun désir )
    Clement est lache . Qui aime t'il ? une femme ou un diplome , une situation , des manières .... mais Jennifer en a des manières , elle s'efforce de comprendre ce qu'il lit , il la méprise et se moque d'elle . encore et tjrs les apprences .
    Clement disserte sur l'amour , tire des plans , parisien bon ton , il croit encore que rien n'existe en dehors de paris .
    Mais sa vie est étriquée et il se traine un poids familial ou les prejugés ont le vie dure .

    Et l'on en revient tjrs à " les intellectuels , les manuels , à classer dans des tiroirs définitivement .
    C'est Jennifer qui décidera de partir ( doloureusement et discrètement ) parce que Clément qui ne s'engage pas plus en amour que dans sa vie professionnelle a choisi les apparences .

    Qd en france cesseront nous de metrre dans des cases , de se croire " au dessus " la majorité des " philosophes " tres médiatisés " actuels , ne sont pas philosophes , ont étudiés puis enseignés la " philo " ( c'est mieux ce mot ) et s'auto proclame " philosophe " mais rien de bien nouveau à l'horizon , de personnel et dissertent ici ou là .d'un media , l'autre .

    Jennifer est une caricature de coiffeuse Jennifer Aniston .... Karaoké .... Clichés . Dans ces salons à qui vous confiez vos cheveux , les discussions enrobent , politiques , retraites , gilets jaunes , les discussions plus personnelles .... Et jeune coiffeuse ( j'ai peu exercé ) nous ne coiffions pas un commercial , une prof , une" catégorie de classe " mais des gens tt court .
    Pour avoir pu vivre dans les pays nordiques ( suède notamment ) il n'y a pas ce fossé , cet entre soi . A une meme table une gynécologue obstétricienne , un avocat , un paysan et son épouse chercheuse , une infirmière et son époux coiffeur ....

    Il est temps , largement temps que l'on cesse en france de se la " péter " que les mentalitées évoluent . Il n'y a pas d'Ena ,
    ni de " petits napoléon " qui chaque élection sont gonflés par un pouvoir bien fragille
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    107 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2014
    une jolie surprise, car contrairement à bon nombre de romances cinématographiques, dans celle-ci beaucoup de monde peut s'identifier à l'un ou l'autre des personnages, voire éventuellement aux deux. Je sais que çà n'a aucune valeur, mais c'est un gémeau macho revendiquant néanmoins son "côté blonde" qui l'affirme...
    3,5/5
    Alexis D.
    Alexis D.

    103 abonnés 877 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2023
    Une très bonne comédie romantique très bien écrite et très bien réalisée, pleine de fraîcheur et très intelligente. Le scénario est assez classique mais se laisse suivre très facilement. Clément, spoiler: professeur de philosophie parisien, se retrouve nommé à Arras ! La catastrophe ! Comment un intellectuel tel que lui, connaissant Kant et Proust comme sa poche, hantant les soirées branchées de la capitale, va-t-il survivre à cet horrible exil ? C'est simple, son instinct de mâle va le porter à draguer une sympathique et accorte coiffeuse jusqu'à la fourrer dans son lit. Jennifer (prononcé "Jennifeur") est littéralement emballée, amoureuse et un peu étonnée qu'un homme aussi cultivé s'intéresse à elle
    . Comme la relation s'installe, chacun va découvrir spoiler: le monde et surtout les goûts de l'autre. Dostoievski, Kant et Giono seront lus par amour par la jeune femme, tandis que le karaoké et un nanar avec Jennifer Aniston seront appréciés du bout des lèvres par Clément. La relation dure mais les corps ne suffisent plus à asseoir une relation satisfaisante
    . Lucas Belvaux aborde dans ce film un thème bien insidieux, brutal : la violence de classe et son creuset qu'est la culture. On sait bien que toute bonne comédie romantique va essayer d'associer deux personnalités antagonistes dans le secret espoir de les voir s'aimer malgré tout. Le thème de la différence de classe a été souvent exploité. "Pas son genre" en possède au départ tous les codes mais va très vite nous intéresser réellement en déviant un peu de la route habituelle. Tout d'abord, le réalisateur va laisser tomber le rythme trépidant de la comédie pour prendre son temps à installer la situation. Pendant presque deux heures, il va observer ce couple, sans jugement (les critiques sont réservées à cette pauvre ville d'Arras). Le spectateur aura l'opportunité de s'attacher aux deux amoureux et sûrement plus à Jennifer, dont le caractère solaire est évidemment plus séduisant que l'air plus ou moins emprunté de Clément. Mais surtout le film fonctionne très bien grâce à ses interprètes. Si Loïc Corbery est parfait en professeur de philo spécialiste de l'amour, plus attaché aux mots qu'aux êtres, Emilie Dequenne est tout simplement époustouflante d'abattage et de charme. L'étude des sentiments et des attentes respectives de chacun est fort bien démontrée avec tout ce décalage qui les accompagne : l'attente du Prince Charmant, du partage et bien sûr de l'amour pour Jennifer et le refus de se prononcer et de s'engager pour Clément qui s'interdit tout projet, par peur, par lâcheté, par crainte de casser son image de marque ! Que de moments révélateurs d'un malaise, d'une incompréhension totale entre Jennifer qui a soif d'être reconnue et aimée pour ce qu'elle est, pour ce qu'elle représente, et Clément qui lui s'enferme, se contient et accumule erreur sur erreur... Et pourtant l'amour est bien là des deux côtés et ne demande qu'à vibrer chez tous les deux ! On sourit, on rit, on s'émeut de la naissance de cette liaison dont l'étude est d'une justesse et d'une finesse incroyable tant le caractère, les idées de nos deux amoureux forment apparemment un obstacle, sans en être réellement un sur le fond ! On suit donc avec bonheur ce couple à travers les difficultés, les doutes, les différences qui les attirent et les séparent à la fois ! Le film se finit sur une note assez triste mais il reste une comédie romantique touchante et juste !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 mai 2014
    « Dire que j’ai eu mon plus grand amour avec une femme (…) qui n’était pas mon genre ». Clément n’aurait pas pu mieux dire que le héros de « Du côté de chez Swann ». Jeune et brillant prof de philo et écrivain parisien, il est envoyé un an en « pénitence » chez les Cht’is. Et pour tromper le temps à Arras - chef-lieu du Pas de Calais – il ne trouve rien de mieux que tomber amoureux de la pulpeuse Jennifer, coiffeuse sans chichis.

    Entre le philosophe et la shampouineuse, on devine la fable possible. Et l’amour triomphant des barrières socio-culturelles. Clément et Jennifer font des efforts pour échanger : lectures de Kant, Dostoïevski et Proust contre Jennifer Allison, presse people et séances de karaoké. Même si elle assure que « littérature et coiffure c’est pareil, ça vous change !», la « coiffeuse kantienne » est décoiffée de voir son « chaton de philosophe » garder son engagement à distance. Le doute du philosophe probablement.

    Lucas Belvaux n’est pas tombé dans le piège de l’impossible love story pour traiter ces amours contrariées. Il garde même « un regard équilibré » entre ses deux héros. Il faut dire qu’Emilie Duquenne, vivante, indépendante et qui va de l’avant ne laisse pas sa part d’initiative au beau ténébreux Loïc Cobery. Leur couple est sympa, le film l’est aussi.
    Stephanie T
    Stephanie T

    18 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 mai 2014
    Quand je lis certaine critique j'ai l'impression de ne pas avoir vu le même film... ce film est insupportable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 octobre 2014
    fabuleux ce film! Il faut du temps pour se mettre dedans car le personnage principal n'est pas très attachant: un professeur de philo inexpressif et hautain. tout change lorsqu'il rencontre Jennifer. les deux personnages sont tellement différents que ça en est fascinant. C'est cette opposition de style qui nous permet d'apprivoiser les personnages. Dès le début, on a les clés de l'intrigue amoureuse en main: elle croit au prince charmant et lui ne croit en rien. Sa chaleureuse simplicité contraste avec sa froideur. Et pourtant, comme on a de la peine autant pour lui que pour elle! Comme les émotions sont bien amenées! Certaines scènes sont absolument stupéfiantes. Lorsqu'elle lui dit je t'aime et qu'il la regarde avec un sourire mystérieux. Ce film met en scène des personnages formidablement humain, avec tout ce qu'ils ont de complexe et de dérangé. Le réalisateur ne nous donne pas la clé. il nous laisse, spectateurs, devant ce terrible tableau de la fragilité des sentiments.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 11 mai 2014
    Empilement de clichés et de caricatures sur les blondes et les coiffeuses d'une part, sur les intellos parisiens d'autre part...
    Mais qui se prend au sérieux, sans humour.
    Avec un intrigue complètement plate
    Bref film très ennuyeux (et long)
    P.  de Melun
    P. de Melun

    51 abonnés 1 113 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 février 2018
    Très joli film, porté par deux superbes acteurs que sont Emilie Dequenne, lumineuse et touchante à souhait et Loic Corbery, ténébreux pygmalion, souvent déroutant. Lucas Belvaux transcende cette histoire d'amour sur fond de fracture sociale et culturelle. Le scénario est intelligent, quoiqu’un peu long, et joue sur la subtilité de la passion. C’est de l’art à ce niveau et non pas une banale comédie amoureuse. Je vous le recommande.
    cinoque
    cinoque

    11 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2014
    "Les chansons disent la vérité, plus elles sont bêtes, plus elles sont vraies. D'ailleurs, elles ne sont pas bêtes, qu'est-ce qu'elles disent?: ne me quitte pas, ton absence a brisé ma vie, je suis une maison vide sans toi, laisse-moi devenir l'ombre de ton ombre ou bien, sans amour on est rien du tout..." C'est ce que dit Mathilde, l'amoureuse flouée à son ex-amant dans La Femme D'à Côté, le film de Truffaut. C'est, plus que l'opposition entre l'intellectuel et la midinette ce que semble avoir voulu développer Belvaux: selon que l'on est "savant" ou inculte, comment aime-t-on? Il le fait dans un film qui n'évite pas toujours les caricatures ou les effets trop marqués, mais avec une comédienne épatante: il faut voir Émilie Dequenne chanter, danser, sourire, aimer, détester, haïr, etc... Belvaux multiplie les gros plans, étire les scènes d'amour
    et de karaoké où elle crève l'écran pour notre plus grand plaisir. Allez voir cette comédienne rare!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juin 2014
    C'est un joli film. Le scénario est très bien servi par de bons acteurs, qui jouent très simplement leurs rôles. Lui, prof de philo légèrement coincé, elle débordant d'énergie et de joie de vivre. Ils auraient pu être heureux...Mais est-ce possible? A voir absolument
    Aymeric P.
    Aymeric P.

    3 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mai 2014
    Excellente histoire d'amour où l'univers de l'aimant(e) est différent de celui de l'aimé(e). Les acteurs sont fusionnels. Chacun dans son univers. Chacun cherche à séduire l'autre, à sa façon. L'un des messages est de tordre le coup aux un concepts et aux clichés...
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