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gimliamideselfes
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3,5
Publiée le 14 mars 2016
Vu que j'ai vu les deux films d'affilée je fais une critique pour les deux.
J'aime bien ce genre de film, quelque chose dont je ne connais rien et qui arrive à surprendre par sa vitalité, son humour et par les thème traités. Parce qu'ici on a un vrai récit initiatique, totalement bordélique dans la narration certes, mais un vrai récit initiatique malgré tout avec tous les thèmes qui y sont liés. Alors j'ai cru comprendre que c'était inspiré d'un récit très important en Chine, je tâcherai de le lire pour poursuivre l'expérience.
Ici il est donc question d'amour, d'amitié, de sacrifice, bref tout ce qui peut faire la force d'un grand chose (pas que je considère le roi Singe comme tel). Et ça marche plutôt bien, notamment grâce au mélange des genres, on peut ainsi être très sérieux, avant que ça soit très drôle et inversement, sans pour autant que l'on perde de vue les enjeux.
En fait on a une histoire très simple racontée de manière assez alambiquée (parce qu'on a du voyage temporel, des réincarnations, des noms chinois à rallonge dont on parle sans les montrer donc il faut se souvenir de qui est qui, et on a même des gens qui échangent leurs corps... et là c'est fini... si on n'a bien retenu les prénoms...), mais qui arrive à être intéressante même lorsqu'elle me perd un peu avec tous ses personnages. Mais vu que dans les grandes lignes c'est pas bien compliqué on arrive malgré tout à suivre.
Et c'est ça la force du film (et sans doute du texte de départ) raconter une histoire connue et de rajouter plein de choses autour qui la rende exceptionnelle, drôle, touchante, émouvante... bref tout ce que l'on veut.
Je pensais voir un film orienté sur les combats, mais ce n'est pas ça, c'est avant tout un film centré sur ses personnages et c'est aussi sa force. Les avoir au centre permet encore une fois d'accentuer l'empathie pour le héros, alors qu'au départ vu sa tête ce n'était pas gagné.
Le film s'autorise tout un tas de délires totalement régressifs et qui arrive à ne pas dénoter du reste du film et de moments plus sérieux, tout en venant désamorcer des moments plus tendus. Je pense à cette scène où Stephen Chow croit être invisible pour tenter de capturer deux démons et se massacrer les testicules par ses amis qui tentent d'éteindre le feu qui est a pris sur son pantalon. Du gros n'importe quoi en perspective.
Dans le n'importe quoi on a toute la fin du premier avec la pierre de Lune qui permet de remonter brièvement le temps, c'est à la fois drôle, cocasse, tout en étant assez tendu puisque c'est une question de vie ou de mort.
Bref vous l'aurez compris le mélange des genres fonctionne très bien.
Et je dois dire que j'ai trouvé la fin du diptyque très belle. On sent qu'il y a eu un réel apprentissage chez notre héros, qu'il a évolué, qu'il a appris le sacrifice. On a plein de "révélations" sur le cœur du héros que je trouve vraiment belles et justes, le genre de choses qui arrive lorsqu'on se croit amoureux.
C'est vraiment super sympa pour occuper intelligemment une soirée.
Le roi singe 1 est un film chinois hybride entre le fantastique et le comique. Les effets spéciaux sont vintages et donnent une drôle d'ambiance au film. Hélas, le film est long est interminable, les gags sont lourds et les acteurs en roue libre. 5.2/10
Je suis entrée dans le bain du folklore chinois, c’est déroutant comparé à l’histoire que je connais du théâtral et télévisuel depuis l’enfance. À la base burlesque en encore plus avec cette version dans le rôle du damné Sun Wukong, le roi singe réincarné en Stephen Chow, chef des bandits grotesques bien hilarants. On retrouve l’esprit folklorique du monde chinois, la transmission de la philosophie fantastique. Ça navigue dans le moule du ridicule humoristique, les subtilités de jeux de mots cantonais, l’intrigue finit par transpercer la mélancolie, les promesses non tenues, déceptions amoureuses et la souffrance de vie. Que de poésie d’émotion où les humains et des démons bizarres « yaoguai » se côtoient dans un brouillon magique. Beaucoup de rigolo comme le roi taureau et ses sujets qui parlent en son nom, les intrigantes femmes araignées sont tops et autres formes d’esprits squelettiques connus. Les êtres de chair et d’os à leurs risques et périls de se faire manger tout crûs par les limbes. L’humour du moine tant convoité Tang Sanzang, paix à son âme revisité par la réincarnation, l’apparition des personnages compagnons de route très populaire dont la star simiesque poilu fautif. J’adore la musique inquiétante démoniaque de ce folklore mis en scène, au prochain épisode, si possible !
Et ben, le cinéma chinois est bien différent du cinéma occidental, c'est le moins qu'on puisse dire. Il a ses codes (d'humour, d'action, …) qui sont à des années-lumières des nôtres et au final, j'ai été très peu séduit par cet OVNI abracadabrantesque. Dire que ce film est bizarre est un euphémisme. C'est vachement space. L'humour est pour le moins particulier à bases de gags bizarroïdes, de grimaces et de coups de pieds dans les testicules (véridique, et à de multiples reprises en plus). J'admet y avoir été totalement insensible. Idem pour les scènes d'action ; à défaut d'être spectaculaires, le côté irréaliste de certaines cascades m'a laissé de marbre. L'histoire est complètement détricotée, elle part un peu dans tous les sens. À tel point que lorsque j'ai temporairement perdu les sous-titres en français, ça ne m'a pas plus perturbé pour comprendre l'intrigue. Les costumiers se sont vraiment fait plaisir sur les accessoires, maquillages et costumes complètement WTF ; malheureusement, ça fait beaucoup plus artisanal que crédible. Les acteurs en font des tonnes. Après, avec du second degré, le film peut être fun à regarder. Mais, ça ne m'a clairement pas donné envie de voir la suite.
C'est une de film d'action / aventure sur un léger fond de fantaisy d'extrême-orient. Sans être totalement hilarant, ce film fait rire, autant par ses gags et ses répliques que par l'imaginaire des scènes. Pas mal du tout.
Waou… il y a tellement à dire sur Le Roi singe de Jeffrey Lau… Tout d'abord, il s'agit d'une histoire en deux films : La boîte de Pandore, suivi de Cendrillon. Ce film est le premier volet. Il est impératif de voir les deux pour comprendre toute l'histoire. C'est donc 3 heures de bonheur.
Ensuite, le film se base sur l'une des légendes les plus connues de la tradition chinoise : Un petit moine, afin de récupérer les écritures sacrées effectue un voyage qui le mène jusqu'en Inde, accompagné deux deux personnages semi-divins, Petit Cochon et le Roi des Singe.
Au-delà de cette légende ancienne, Lau imagine l'histoire de Joker, un voleur de grands chemins qui devra découvrir sa véritable nature. Bien sûr, comme toutes les nombreuses réalisation mettant en scène le duo d'acteurs Stephen Chow / Man Tat Ng, cela devient désopilant. Encore faut-il apprécier l'humour chinois qui n'est parfois pas celui de l'occident.
Ces deux films contiennent à peu près tout ce que vous pouvez avoir envie de trouver dans un film : Humour (beaucoup), action, scènes de combats (On est au Pays du Kung Fu...), costumes splendides, effets spéciaux, romantisme et, une caractéristique de nombreuses productions asiatiques, philosophie, abnégation, sens du devoir. La musique est également très belle.
A noter que le film a recu les récompenses de Meilleur acteur principal et meilleure mise en scène aux Hong Kong Film Critics Society Awards. Depuis 2005, il est également classé 19ième au classement des 100 meilleurs films chinois par le Hong Kong Film Awards.
Je ne sais pas si vous l'aurez compris, ce film fait partie de mon Top 5 ;-)