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cinono1
301 abonnés
2 055 critiques
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1,5
Publiée le 24 mars 2022
Prise de tête au disco club. Que c'est bavard. Pour deux ou trois réflexions intéressante, on a film inutilement cérébral, et pas assez incarné, avec des personnages plus beaux si beaux qu'on a peine à y croire. Leurs attitudes ne sonnent pas juste. On sent la volonté de réflechir sur une jeunesse et un époque au tournant des années 80, mais l'écriture a pris le pas sur tout le reste.
Whit Stillman dresse le portrait d’une jeunesse américaine en manque de repère, à travers cette chronique de mœurs inégale mais pleine de charme, un peu bavarde mais avec pas mal de dialogues savoureux, la présence de Chloë Sevigny et Kate Beckinsale, et une BO folle. Et c'est déjà pas mal ! 3,25
Colocation, disputes de copines de collège, flirts, verbiages interminables, le tout sur fond de disco. Décousu et sans intérêt. Mieux vaut Travolta pour le disco.
J'ai adoré : l'ambiance, la subtilité des dialogues et la finesse des caractères des personnages, le disco est évidemment éternel, ces derniers jours se perpétuant encore et encore pour peu que nous y mettions un peu du nôtre : sortons de chez nous pour goûter d'y revenir ! Restons chez nous pour avoir envie de sortir ! Le plaisir qu'il procure est grand, film à voir absolument pour ceux dont l'esprit et le corps ne sont pas encore définitivement sociologisés ; mais si vous êtes amis des idéologies démagogues, amoureux des discours efficaces prêts à l'emploi, des films à messages faciles à comprendre, fuyez, cette œuvre n'est pas pour vous !
Premier film américain de Kate Beckinsale (déjà toute mignonne). Premier film avec Chloë Sevigny. Premier film dirigée par Whit Stillman. Grosse catastrophe. Aucune histoire. Enchaînement de scènes sans intérêts. Y a que la musique disco qui est attirante. Kate a beau y mettre du sien, mais la mayonnaise ne prend pas. C'est peut-être pour ça qu'ils se sont retrouvés 18 ans plus tard avec Love & Friendship pour enfin apprécier le travail de Whit Stillman.
Tout est tellement ridicule ou ridiculisé dans ce film que je me suis franchement demandé si ce n'était pas finalement un film vaguement comique, qui ne m'a d'ailleurs pas fait rire du tout. Les personnages, surtout les garçons, sortis de nulle part, sont tellement inconsistants qu'on ne sait plus qui est qui ( ni avec qui )..... Les 'dialogues' ne veulent souvent rien dire et la scène de fin couronne le tout en la matière... Non mais franchement, ce film n'est pas sérieux.... Quant au rapport avec les 'années disco', il faut bien chercher, sans rien trouver....
J’avais déjà vu Love and Friendship et ce film m’a fait le même effet. Il y a un charme très particulier, presque hypnotique dans le cinéma de Stillman. Certes, tout est un peu trop lent, dépourvu d’enjeux, la réalisation et la photographie paraissent fades, le montage est parfois chaotique, etc. Mais il y a un rythme singulier, une façon d’utiliser l’ellipse et surtout un talent de dialoguiste qui m’ont vraiment emporté (la façon dont Kate Beckinsale débite ses répliques y est aussi pour beaucoup). Deux choses m’ont quand même gêné : d’abord cette pénible sous-intrigue de corruption qui rallonge inutilement le film, ensuite cette façon de prétendre à un regard surplombant sur le mouvement disco tout en se concentrant sur des personnages de yuppies dans un club new-yorkais ultra-sélect.
Ce film m'a donné l'impression d'une pièce rempli de brouhaha où tous les sons se mélangent tellement que plus rien de ce qu'on entend n'a de sens. Les dialogues de ce films m'ont vraiment donné mal à la tête à force de diatribes pompeuses, pseudo-philosophiques, sorties de nulle part; à l'image des personnages qui y prennent part. Ce film est censé être une comédie et les moments où il tentent d'en être une sont assez voyants et vulgaires, notamment les effets de décalage et les répliques ironiques. Globalement le film est mal construit, banal au niveau de la réalisation, les personnages ne sont pas intéressants et il n'y a que le carton de début pour indiquer que l'histoire se déroule dans les années 80. Quitte à regarder des personnages de 20 ans et quelques parler de manière intelligente et évoluer, autant regarder Dawson's Creek !
Si vous aimez les grands discours sur la vie, savoir ce que pensent les hommes des femmes et réciproquement, la finesse de l'humour New-Yorkais alors vous ne serez pas déçu. L'Histoire ? Plusieurs rencontres dans un pseudo Club 54 où se réunissent un jeune groupe de cadres ou yuppies sur fond de soirée Disco avec danse et conversation profonde et intime sur l'évolution des mentalités des 80's et l'impact du Disco sur le monde futur. Une phrase : Le discours ne mourra jamais, c'est plus qu'une musique, c'est un état d'esprit ! Bon film
J’avoue que c’est avant tout le titre qui m’a donné envie de voir le film, car j’aime la musique disco et je caressais l’idée de me retrouver absorbé par un contexte un peu fou pour ensuite ressentir le désenchantement de la chute du mouvement avec évidemment un parallèle narratif pour donner de la consistance au contenu. Et je suis déçu, parce que déjà je trouve la mise en scène très/trop classique (cette façon fadasse de filmer les discothèques … on pourrait être dans les années 90 c'est pareil), la crise de la jeune bourgeoisie new-yorkaise qui chine l’amour pour se trouver un enchantement il y avait tout de même moyen de faire un truc sympa mais les personnages n’ont malheureusement pas grand chose à raconter, sauf peut être celui de Chloë Sevigny, ça manque trop de caractère et de déraison pour créer des situations intéressantes (Beckinsale en snobe BCBG on a juste envie de lui casser la mâchoire, rien de plus). Je ne peux m’empêcher de faire un comparatif avec "Eden" de Mia Hansen-Love qui parlait de la période french touch au milieu des années 90 où on avait un vrai contexte pour nous embarquer, et même si les persos étaient moyens la nostalgie naissante et cette sensation d’écroulement de l’espoir et des rêves les rendaient attachants, là on a rien de ça, juste des yuppies dépressifs (dont on ne sait pas vraiment pourquoi) qui vivent d’amourettes et d’amitiés fragiles. Reste quelques fulgurances au niveau des dialogues comme l’analogie de "La Belle et le Clochard" ou des scènes assez drôles avec par exemple celle de la nana qui gueule sur le gars dans l’escalier pour lui faire avouer devant tout le monde qu’il a couché avec des hommes, et bien évidemment la musique est cool, même si je connaissais déjà tous les morceaux. Par contre le discours de la mort du disco qui tombe de nulle part à la fin est ridicule, comme si le film voulait enfin légitimer son titre, un peu tard.
Si c'est une fresque racontant la fin des années disco et la prise de pouvoir des yuppies au début des années 80, c'est bien planté : manque de souffle, personnages inintéressants, aucun effort de reconstitution ou de look d'époque, "studio 54" complètement toc avec ses figurants figés... Si c'est juste une comédie prétentieuse et vaguement intello-décalé, c'est pas beaucoup plus réussi, à part un dialogue très drôle et surréaliste sur la Belle et le Clochard. C'est à peu près tout ce qu'on peut sauver, avec, disons, la silhouette élégante et le regard vaporeux de Chloë Sevigny.
Nul doute que cela est très bavard et que certains auront du mal à se reconnaître à travers certains personnages manquant « légèrement » de modestie. Reste que ce portrait d'une jeunesse américaine en manque de repères, constamment entre espoirs et désillusions sait se montrer souvent juste et pertinente, certes très écrite, mais suffisamment ancré dans un contexte précis pour que l'on s'y attache un minimum. L'occasion pour Whit Stillman de nous offrir quelques échanges pour le moins surprenants (le débat sur « La Belle et le Clochard » : épique!) et un constat assez amer sur la fin d'une époque : le disco, l'occasion de nous offrir une bande-originale forcément très plaisante. Ce n'est pas l'enthousiasme, mais voilà une œuvre ayant des choses à dire et le faisant plutôt bien, la présence de la talentueuse Chloë Sevigny étant toujours un atout supplémentaire. Intéressant.
Le Disco sert de toile de fond et de prétexte à une histoire d'intrigue où la romance et l'enquête policière le dispute à la vacuité de l'existence terne d'une petite bande de jeunes persuadés que le monde tourne autour d'eux...... en clair, si vous aimez le disco vous serez servi, la BO est géniale. Hormis cela le reste est hallucinant.... les dialogues se veulent psychologiques et profonds alors qu'ils sont d'une débilité à toutes épreuves. Sans parler de la relation entre une Kate Beckinsale manipulatrice à gros sabots et une Chloë Sevigny transparente et légèrement débile, qui ne voit pas la relation toxique pourtant évidente.... Rien ne sauve du naufrage ce film........
Sous des apparats de comédie de mœurs inoffensive ancrée au début des années 80, Les derniers jours du disco ne réussit jamais à rendre émouvantes ou amusantes les relations entre ses personnages, et ce à cause d’un profond manque d’empathie pour eux. C’est d’ailleurs l’antipathie des individus qu’il nous fait suivre qui donne son sens au film de Whit Stillman. Son scénario s’apparente en effet davantage à une chronique sociale, qui analyse la façon dont les baby-boomers fans de discos de cette génération ayant atteint l’âge adulte après la révolution sexuelle des années 60-70 et dépourvu de l’esprit de rébellion de leurs ainés, deviennent des êtres superficiels et même les piliers de l’ultralibéralisme de l’ère Reagan. Stillman, en ne cherchant pas à donner une tonalité trop satirique ou dénonciatrice à son récit, semble s’interdire de porter un jugement moral dans le regard qu’il pose sur cette communauté qui s’auto-surnomme les « yuppies ». SI cette absence de point de vue tranchée sur le sujet et le mauvais développement de la sous-intrigue judiciaire rendent l’ensemble bancal, le long-métrage se laisse regarder grâce au charme de ses deux actrices, à la qualité de certains de ses dialogues et surtout sa bande-originale entrainante.
C'est le troisième film de Whit Stillman que j'ai vu après Manhattan puis Damsels in distress. Bien sûr, on rapprochera beaucoup plus Les derniers jours du disco de Manhattan. En effet, on est là dans une sorte d'étude sociologique d'un groupe donné. Dans Manhattan, Whit Stillman filmait la jeunesse dorée de l'Upper East Side New-Yorkais. Là, on est dans les yuppies, c'est à dire les "Young Urban Professional". Le début est vraiment accrocheur, lorsqu'on découvre les différents personnages, quand on voit un peu où veut en venir Whit Stillman, c'est vraiment cette première partie que j'ai préféré. Le problème c'est que plus le film avançait, moins il m'intéressait, c'est difficile il faut dire de parvenir à maintenir l'intérêt tout du long sur ce genre de film, mais il faut reconnaître à Whit Stillman qu'il est un des rares à s'être essayé à ce genre d'exercice.