Derniers Avis : Renoir - Page 6

Un film tableau splendide ou les couleurs les lumières et les chaires sont mises à l'honneur! L'histoire en devient presque secondaire et on oublie que ce sont des acteurs...

Si ce n’est pas un film avec beaucoup d’action, c’est un film qui prend le temps de vivre. Il y a parfois de longue scène de peinture, de promenade. L’histoire avant lentement mais surement pendant que le spectateur flâne dans des paysages verdoyants en Provence. L’histoire nous parle autant du « vieux » peintre Renoir, que du jeune fils futur cinéaste.

De très belles images filmées dans un midi éblouissant de soleil, l'histoire vraie semble-t-il de Jean Renoir fils d'Auguste le peintre, qui tombe amoureux du dernier modèle de son père et lui promet de la faire tourner plus tard au cinéma...Un bon film donc, mais quelques maladresses dûes au montage (?) laissent perplexes et ralentissent encore le rythme de l'histoire.

Le film traîne en longueur, rien qui accroche, pas d'émotions, c'est plat... ennuyeux... j'aime pourtant beaucoup Vincent Rottiers mais là j'avoue que tout les acteurs sont bof, Renoir père caricaturé à l'extrême et Christa Theret qui n'articule pas bref grosse déception (elle est très bien dans la Brindille sur Canal en ce moment!). En 1920 on disait déjà "putain !" quand on était énervé ?

Bourdos filme la dernière période de la vie du peintre Renoir ainsi que le début de l'initiation du fils Jean au cinéma.
Le lien entre les deux: la fille Andrée, muse du peintre et future amoureuse du fils.
Film interessant sans etre exceptionnelle . Aborde aussi bien qq traits de la peinture du paternel des Renoir que le rapport difficile avec son fils qui vit un peu sous sa coupe prestigieuse et doit trouver son chemin.
Mise en scène élégante, belle photo qui fait bien usage par exemple des contrates de lumière provoqué par le soleil couchant. M Bouquet donne une interprétation du peintre assez similaire à celle de Mitterrand pour "le promeneur du Champs de Mars" (un homme au crépuscule de sa vie mais encore plein de force selon les moments et jamais avare de commentaires sur différents sujets dont surtout bien évidemment ici la peinture). J' ai retrouvé avec plaisir le jeune Vincent Rottiers (déja apercu dans le très Chabrolien "Avant l'aube") dans le rôle du futur cinéaste. Découverte de la ravissante et convaincante Christa Theret .

Beaux paysages et très belle musique. Bien sur Renoir extraordinaire , mais vraiment, film tout de même longuet et ennuyeux pour finir

Très intéressant mais ne concerne que la fin de sa vie. Bizarre car la fameuse maison est sur un terrain plutôt plat avec des oliviers récents alors que les oliviers sont très anciens. Mais ce fut bien joué et instructif. Vous qui passez près de de Cagnes allez visiter la propriété, ça vaut le détour.

Un film sans aucune prétention, avec des acteurs presque convaincants. La réalisation est très bonne et les plans très esthétiques. On met facilement en lien des scènes avec certains tableaux de Renoir. Les personnages sont très mystérieux, chaque relation est suggérée voire même implicite et difficile de lecture. Un moment agréable au cinéma, qui ne suscite pas plus que de la contemplation et quelques incompréhensions dues à la surcharge de mystique et problèmes anecdotiques des personnages qui leur semblent quasi existentiels. On aurait peut être préféré un peu plus de profondeur et de dvlp du processus de création du Patron.

Gilles Bourdos réussit l'exploit de convoquer deux figurantes captivantes d'artistes pour faire un film désespérément plat et inconsistant. C'est le niveau zéro du scénario : totale absence de dramaturgie (les rapports père/fils sont dévitalisés, le rapport à la sensualité des corps réduite à un défilé de (jolis) tétons, la réflexion sur la vieillesse ramené à deux ou trois lieux communs, l'obsession artistique à une pose ridicule et sans aucun ressenti) et dialogues caricaturaux où Bouquet débite les pires clichés sur la peinture et l'existence (la volonté de rendre Renoir père horripilant de bêtise et Renoir fils exaspérant de mollesse semble être le seul parti pris du film) . On s'ennuie à mourir, malgré la belle présence de Vincent Rottiers (qui n'a malheureusement rien à défendre) et la lumière de Ping-Bing Mark Lee - même si cette joliesse superficielle et affectée va à l'encontre de la démarche du peintre. Après l'horripilant "Inquiétudes" et le ridicule "Et après", Gilles Bourdos confirme ici sa totale absence de talent. A moins d'une carrière dans la publicité pour parfum de luxe...

En tant que parisienne, j'ai été ravie de voir ce paysage méditerranéen splendide, les arbres noueux, le vent impétueux, etc... Les couleurs sont bien rendues et les scènes champêtres nous renvoient à un passé à jamais révolu (domestiques jolies, disponibles, heureuses de vivre et se livrant par ex. à la joie de jouer dans un cours d'eau). Ce sont des tableaux vivants !

Nous voyons un RENOIR tout dédié à la recherche de ses coloris, plié de douleurs parfois, 1 an avant sa mort. Michel BOUQUET joue à la perfection !!! Rien que pour lui, il faut voir le film !

La réalisation est un peu statique. Le film dure 2 heures. 2 heures de contemplation.. Ce n'est pas un film d'action (très réduite).

A voir pour la beauté des scènes, de la vie de cette époque, son lyrisme, sa musique, etc....

la bande son du film est douce, basse presque inexistante, c’est peut être d’ailleurs la faiblesse de ce film qui a tout basé sur la lumière et les couleurs et oublié de les accompagner de belles valses, ou de nocturnes, ou de balades… pour ce film le prix de la meilleure image ou photo ou lumière, je ne sais pas comment c’est classé est attendu ; mais pas celui de la musique ni du scénario. Andrée (Christa Theret) est magnifique de naturel et sa chevelure rousse illumine l'écran. Jean (Vincent Rottiers) est touchant, un bel acteur à connaître. Quand au patron Renoir (Michel Bouquet), il est parfait comme d’habitude. Les acteurs sont magnifiques : toutes (car il y a beaucoup de femmes chez Renoir) et tous. J'aurai pu rester des heures à regarder ce film comme on regarde une peinture...de Renoir.

Un beau film bien réalisé mais on tourne un peu en boucle à la fin malgré. A voir malgré tout, sauf si vous êtes dans des délires un peu moins poétiques styles "Tarantino". Mais si vous avez une âme un minimum poétique, ce film peut vous intéresser : de belles couleurs, de beaux plans, ...

Très déçu par ce film. Cela a été un calvaire pour tenir jusqu'au bout et ne pas partir avant la fin.
Pour moi ce film est une suite de belles images, le cadre magnifique de sa demeure et certains jeux de lumière, avec plein de scènes qui ne servent à rien et avec un jeu d'acteur horrible à mon goût...
Les images sont très belles mais ce n'est pas le sujet du film. Il y avait pas mal de pistes à exploiter pour faire de film quelque chose d'intéressant (la relation de Renoir avec une des anciennes servantes/muses, la relation avec le plus jeune fils "Coco" et quelques autres aussi je pense) mais la seule piste suivie est très mal exploitée.
Les bons points :
- certains plans très beaux (paysages et jeux de lumières) mais des plans ne faisant pas intervenir les acteurs...
- le jeu de Michel Bouquet (pas exceptionnel) mais qui est quand même à souligner.
Les mauvais points :
- les très nombreuses scènes inutiles (toutes presque)
- le scénario ou le manque de scénario plutôt
- le jeu des acteurs
De belles images ne suffisent pas à faire un film...

Renoir. Jean? Respect... La grande illusion, la régle du jeu.... Respect.

Auguste? Je le hais. Sa peinture me fait gerber. Il aime la chair, dit-il. Mais la chair de Renoir, blanchâtre et rosâtre, me dégoute. Tout juste bonne à illustrer les boites de Noël de chocolats à bon marché..... Je le hais!

Mais il y a Michel Bouquet. Admirable dans ce rôle de vieillard souffrant, rongé de rhumatismes, qu'on doit porter en fauteuil de la maison à l'atelier, dont on attache le pinceau à une main déformée qui serait bien incapable de le tenir et de le serrer. Michel Bouquet est renversant.

Et il y a l'été vu par le réalisateur Gilles Bourdos. Dès les premières images d'une nature luxuriante et sublime, on sent la chaleur de ce soleil d'août qui a déjà brûlé les premières feuilles. On sent le vent, ce vent chaud qui vient de la mer, qui soulève les rideaux, bruisse dans les branches d'olivier, frissonne dans l'herbe, palpite dans les feuilles.... La photographie de ce film est, en soi, une oeuvre d'art.

Renoir vit entouré d'un harem de servantes totalement dévouées au "patron". Elles le baignent, le portent, le massent, préparent ses pinceaux. C'est que, chez les Renoir, on commence modèle, on continue maîtresse, et on finit domestique.... ou dans un autre ordre.... Il y a bien eu Gabrielle, que madame Renoir (qui vient de mourir prématurément) a chassée, parce qu'elle prenait trop d'importance, en tant que modèle /maîtresse. Celle qui se présente pour la remplacer, Andrée, rousse éblouissante, est vaguement actrice, insolente, différente. Mais son corps (le corps de la ravissante Christa Theret- est une merveille, rond, ferme, lisse.... Il y a aussi dans la maison Coco, ado mal dans sa peau. Les frères ainés sont partis à la guerre. Mais Jean (Vincent Rottiers) revient en convalescence. Et va s'intéresser à Andrée.

Jean Renoir a sans doute été un bon père, mais à la façon des artistes: à côté, parce que devant, il y avait toujours la peinture. Cela, Bouquet le fait admirablement comprendre. Cet amour forcené de la nature, de la création, de la vie...

Tout est beauté dans ce film. Un pique nique au bord d'un torrent, une cascade, l'eau qui miroîte, les filles qui rient en marchant dans la rivière, portant le fauteuil du grand homme, un coup de vent, les jupons colorés qui s'envolent. Et le corps de la jeune fille quand elle pose.... Très beau. A ne pas rater.

De très belles images et Michel Bouquet y est parfait. Mais sinon, pas grand chose...