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Un visiteur
1,5
Publiée le 6 janvier 2013
Très déçu par ce film qui paraissait bien pourtant. Manque de pertinence dans la retranscription de la vie de ce fabuleux peintre qu'est Renoir, assez ennuyeux. Cependant, les acteurs sont bons et les paysages ainsi que les jeux de lumière sont très beaux.
Beau film. De superbes couleurs dignes d'un tableau, des émotions, de la sensibilité et beaucoup de poésie. Belles prestations des acteurs dans ce magnifique décor
Pas d'agréable surprise dans ce film linéaire sur Renoir: on s'attend à voir un vieillard affaibli aux mains bloquées par l'arthrose, on s'attend à le voir peindre des paysages et des nus: tout est prévisible, on prendra un peu de plaisir, évidemment, à voir une beau modèle féminin nu. Jean Renoir apparaît pour agrémenter l'historiette d'amour indispensable avec un nouvel acteur masculin dont on ne connait pas l'avenir dans le brouillard actuel des acteurs à relief limité. A noter de belles images, sans doute le point fort du metteur en scène dans ce film et on se doit de saluer la performance de Michel Bouquet qui tient le film à bout de bras.
Au milieu de décors magnifiés par des lumières ensorcelantes et de subtils effets de caméra, le face à face entre les deux Renoir (Auguste, le peintre vieillissant, et Jean, le futur cinéaste) devant les yeux de belle Andrée, tous trois interprétés avec une réelle sincérité, manque d’intérêt biographique (les fans du réalisateur de "La grande illusion" pourront dénombrer les erreurs historiques) et de piquant dans son écriture. Les relations père-fils et leurs débats autour de leur art respectif auraient mérité d’être mieux traiter pour éviter au film dénué de rythme de n’être finalement qu’une belle peinture de la campagne provençale.
Un vrai chef- d'oeuvre ! Un film reposant, des couleurs dignes d'un tableau, un festival pour les yeux ! Des acteurs très convaincants. J'ai passé un très bon moment. Film a voir et à revoir :)
Lent, manque de rythme, manque d'originalité, peu de choses à retenir. Qu'est-ce qu'il y a de bons? De beaux paysages, un casting pas mauvais, mais c'est tout. Un scénario extrêmement léger, lent, une musique mal exploitée, des mouvements de caméras inutiles. Le corps de Christa Théret est bien joli mais le film manque de rythme et on s'ennuie très vite, à tel point que le spectateur s'attarde sur des détails qu'on ne peut voir si l'intrigue est prenante. Déception!!!
Parler de peinture au cinéma n’est pas chose facile. Gilles Bourdos signe pourtant une œuvre admirable à tous points de vue. Baignée d’une lumière méditerranéenne d’une subtilité qui répond totalement au chromatisme de Renoir, sa réalisation n’est pas seulement un aboutissement esthétique mais aussi une réussite émotionnelle de chaque instant. Cet hymne au corps féminin et au processus de la création artistique prend tout son sens avec l’incarnation sobre et profonde de Michel Bouquet et la sensualité de Christa Theret. Les ébats des personnages, la relation difficile entre le Maître et son fils Jean, le futur cinéaste, sont emprunts de gravité avec la Grande Guerre invisible et omniprésente. Ce film est à montrer à tous les apprentis réalisateurs pour sa science des cadrages, des éclairages et des mouvements naturels de la caméra. Voici la preuve évidente que l’on peut produire un cinéma contemplatif tout en gardant l’éveil constant du spectateur.
"La chair, il n'y a que ça", s'exclame Renoir dans le film éponyme de Gilles Bourdos. Justement, de chair il n'y en a point dans ce téléfilm de luxe, aussi beau que stérile. Pourtant, Andrée, cette femme entre deux hommes, dernière muse du père, le peintre, et première du fils, cinéaste, aussi flamboyante que sa chevelure, aurait dû enflammer la pellicule (même en numérique). Las, malgré la pétulance et la, hum, plastique, de Christa Theret (excellente déjà dans Voie rapide et L'homme qui rit), tout est bien terne et dénué d'émotions. Bouquet (pâle) et Rottiers (fade) n'en peuvent mais, leurs rôles manquent de substance, ou de chair, si vous préférez. Qu'a voulu montrer Bourdos ? Le mystère de la création ? La symbolique de la transmission entre deux "patrons" dans leur arts respectifs ? On se perd en conjectures et puis on cesse de se poser des questions tant on s'ennuie à mourir. Un bien piètre hommage aux Renoir, en vérité.
Portrait de Renoir à la fin de sa vie alors qu'un nouveau modèle entre dans sa vie. Cette histoire est l'occasion d'explorer l'oeuvre du peintre et les débuts de son fils, Jean Renoir. Les acteurs sont plutôt bon mais les personnages ne sont pas assez creusés pour vraiment s'attacher à eux. La réalisation est assez propre même si elle est très convenue et déjà vu. Malheureusement le rythme du film, de son coté, est assez lent et les situations tirent parfois en longueur. Malgré tout, le film est un bon divertissement et on passe du bon temps.
Renoir est un beau film, les couleurs sont magnifiques, la musique brillante. Le casting est parfait, Michel Bouquet interprète l’illustre peintre, il est incroyable. A ses côtés, le jeune acteur Vincent Rottiers dans le rôle de Jean Renoir est excellent. L’actrice Christa Theret est lumineuse dans le rôle d’Andrée, ultime modèle du peintre et bientôt femme du cinéaste. « Une fille de nulle part envoyée par une morte » Auguste Renoir.
Dans le film, il y a Auguste Renoir, peintre attristé par le décès de son épouse, malade, en mal d’inspiration jusqu’à l’arrivée de la flamboyante Andrée. Et son fils Jean, soldat blessé à la guerre qui se demande quoi faire de sa jeunesse. Le jeune homme convalescent rentre dans la propriété familiale, il va être happé par la beauté sensuelle de la jeune femme. Le film est un joli contraste entre le début de vie du couple Jean Renoir et Andrée et la fin de vie, très créative grâce à la jeune femme, de Auguste Renoir. Et auprès d’eux, quelques femmes dévouées l’artiste et à sa famille, toujours présentes auprès du « patron ». Le film est immobile, le long métrage se passe dans une superbe propriété ensoleillée, lumineuse et les seuls mouvements sont les caresses du vent sur les personnages ou dans les rideaux.
Il manque toutefois du rythme et de la profondeur (les dialogues notament de Andrée ne sont pas inoubliables…) pour en faire un chef d’oeuvre
L’art, l’amour, la vie, la vieillesse….. La vie de la famille Renoir est filmé avec élégance. Il serait dommage de manquer un tel trio d’acteurs. Lumineux
1915 : quelques mois de la fin de la vie du grand peintre, sur la Côte d'Azur, alors que la guerre sévit partout ailleurs.
ARTE en aurait fait un docu. ou une docu-fiction impeccable mais sans âme.
Avec un scénar. de grande pointure, des acteurs de premier ordre au service de dialogues vrais, avec sa propre sensibilité (sans doute) et son sens du respect du aux Grands (le peintre et Michel BOUQUET), G. BOURDOS en fait une merveille de couleurs, d'enseignement sur la psychologie du peintre, et sur la relation existant entre lui et son fils, le future cinéaste Jean RENOIR.
C'aurait été un total chef d'oeuvre s'il n'y avait pas cruellement manqué une des composantes essentielles du charme de la Provence, en sus de ses couleurs et de ses parfums (ici, pas encore de solution ciné.), la MUSIQUE des bestioles (et pas seulement des cigales) et vent.
Encore une fois, Michel BOUQUET rutile loin au-dessus des petits interprètes des tièdes films actuels.
Quelle chance j'ai eu d'avoir vu RENOIR comme mon premier film de 2013, après avoir terminé 2012 sur les BETES DU SUD SAUVAGE.
Des images magnifiques , certes c'est un peu lent , mais c'est du bon film. Christa Theret a beaucoup de talent et dans cette histoire elle montre beaucoup de sensualité.