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chrischambers86
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2,0
Publiée le 14 juin 2021
Ce film fait èvidemment rèfèrence au mythique "Otto e mezzo" de Federico Fellini! Peter Greenaway ne cache pas d'ailleurs que, pour lui, "8 1/2 Women" est une comèdie, certes noire, mais comèdie quand même! Faut-il encore que ça soit passionnant et divertissant ? Des chambres vides avec lits et salles de bains! Comme un hôtel dèsert (oubliez l'Overlook ^^) rapidement peuplè par des femmes dont Amanda Plummer et Toni Collette, devenue nonne autant de coeur que de corps! « Asa Nisi Masa » , c'est la formule de Fellini dans ""Otto e mezzo". Ici c'est plutôt le patchwork en manque d'èclat et la monotonie qui rèpondent prèsent! Caricatural et trop sage pour emporter l'adhèsion! Dommage car les intentions, aussi bonnes soient-elles, ètaient là! L’attention prise à l’image par exemple! Dans la filmo de Greenaway, mieux vaut choisir "The Draughtsman's Contract" ou encore "The Baby of Mâcon"...
Les acteurs jouent mal, beaucoup de moments débiles, on veut rendre hommage à Fellini, je n'aime pas la lumière du film. Et si on veut dépeindre l'idiotie des hommes de pouvoir ou de la haute (là en l'occurence un riche banquier) alors je préfère "Society" de Brian Yuzna, je préfère un final d'une orgie de 30 minutes d'effets gores à cette merde de film d'un mec qui se constitue sa cour tel un roi. On joue la carte "on fait de l'art", mais surtout à mourir de rire comme la scène nocturne du père et du fils sur le rebord de fenêtre avec tous les tableaux autour d'eux sur le mur (genre nous aussi on fait parti d'un tableau), enfin rempli d'artifices médiocres. Peut-être que seul le dialogue sur le narcissisme phallique du fils développé par lui-même est marrant. Adepte de vieux films en Dvd d'occasion, avec celui-ci je suis mal tombé mais d'autres peuvent l'apprécier.
Le problème dans ce genre de film qui se veut hommage à Fellini, c'est que l'on arrive jamais à dépasser le maître et l'on reste dans la médiocrité et le pur voyeurisme... un flop complet !
Si vous n'avez jamais vu une geisha chanter aux côtés d'une truie énorme ou une femme nue monter un cheval blanc, alors il faut découvrir ce film, dont la bizarrerie vaut le coup d'oeil, à défaut de convaincre totalement. Le titre annonce un hommage à Fellini. Et de fait, on trouve des femmes aux formes généreuses, quelques délires sexuels et une certaine dérision. Il y a aussi quelque chose de buñuelien, en matière de fétichisme, de perversion, d'amputation... Tout cela servi à la sauce Greenaway : images très graphiques (composition de tableaux), tabous levés (relation père-fils pour le moins osée), élégance et crudité, sexualité et cérébralité. Au final, cette oeuvre "monstre" éveille la curiosité... mais pour dire quoi ? Pas sûr qu'il y ait là d'autre motivation que celle de débrider les fantasmes de l'auteur. Et cela paraît un peu vain et fastidieux.
Les films de Peter Greenaway ont toujours abordé - de manière plus ou moins directe - la question de la sexualité chez l'Homme. Ici le sujet occupe la place principale de son oeuvre, constituant la matière même du scénario, sorte d'initiation sexuelle d'un père par son fils... Bien que ce 8 Femmes 1/2 ait de quoi décevoir, sa forme tient une nouvelle fois du prodige : les plans sophistiqués se succèdent, tous plus impressionnants les uns que les autres, confirmant encore et encore l'incroyable talent du peintre cinématographique qu'est Peter Greenaway. On regrettera pourtant un certain penchant pour l'onanisme intellectuel - pratique déjà présente dans ses meilleurs films, ces derniers provoquant à juste titre une authentique stimulation cérébrale, au détour d'un jeu de pistes ou d'un cadre accueillant, généreux - car ici la structure labyrinthique se trouve pratiquement réduite à l'inévitable carte de visite de son auteur. Formellement très beau, loin d'être inintéressant dans son contenu, 8 Femmes 1/2 donne malheureusement l'impression d'un Greenaway qui fait du Greenaway, d'un cinéaste qui se repose complaisamment sur ses acquis sans vraiment chercher à se réinventer. Une déception.
A la fois peintre et réalisateur, le britannique Peter Greenaway concilie brillamment ses deux arts dans 8 FEMMES 1/2, dont chaque plan constitue un tableau, superbement et minutieusement composé par l'esthète. Le scénario, en cinq actes, observe les retrouvailles d'un père et son fils suite au décès de l'épouse et mère, et se concentre sur le travail de deuil des deux hommes, qui s'opère avec la transformation de la propriété familiale en maison close dans laquelle ils laissent libre cours à leurs fantaisies sexuelles, en compagnie de leurs 8 femmes 1/2... La vulgarité que suggère ce scénario au ton audacieux et fortement irrévérencieux n'a pas lieu d'être puisqu'elle est transcendée par la totale réussite artistique de l'œuvre, qui puise son inspiration dans les œuvres de Vermeer, Rembrandt, Chagall. Et c'est en ajoutant le caractère effronté des répliques, la forte teneur de l'humour à froid, de la sexualité débridée à la limite de la perversité, et la parfaite fusion du duo formé par Matthew Delamere et John Standing, que l'on se rend compte à quel point 8 FEMMES 1/2 est une œuvre iconoclaste et culte en puissance, marquée par son élégance artistique.
Une grosse farce vulgaire sur fond culturel. Un certain intérêt mais l'ensemble donne le même résultat que certains films américains sans prétentions artistiques.
Un supplice ! Et une honte ! Un père qui couche avec son fils, c'est vraiment honteux ! J'avais acheté ce DVD, pensant que ça allait être pas mal, mais quand j'ai vu ce que c'etait ! Hop direct à la poubelle ! Un film à vomir !