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Ykarpathakis157
4 541 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 17 septembre 2020
Pour sa troisième sortie en tant que triple "menace" (scénariste-réalisatrice-actrice). Valeria Bruni Tedeschi se tourne à nouveau vers les racines de sa propre vie, racines qu'elle a explorées pour la première fois lors de ses débuts en tant que réalisatrice. Il est plus facile pour une chameau .. qui était un énorme succès populaire. Une fois de plus sa vraie mère Marisi Tedeschi est présente dans le rôle de la mère du personnage central (Valeria). Cette fois elle passe beaucoup, beaucoup trop de temps à l'écran sur la maladie de son frère (dans la vraie vie le frère de Tedeschi est décédé prématurément il y a quelques années). Pour une belle femme Tedeschi n'a pas peur de se montrer sous un mauvais jour, apparaissant à maintes reprises dans des vêtements ternes et des bottes laides et mal ajustées et une fois de plus elle affiche une main sûre derrière la caméra. Même s'il faut dire que sur les trois films qu'elle a réalisés elle a partagé le mérite de l'écriture d'écran avec Noemie Lvovsky (elle-même réalisatrice) qui est apparue dans les titres précédents. Louis Garrel, Filippo Timi, Marisa Borini et Xavier Beauvois étaient mauvais dans leurs rôles respectifs. Ce film était en lice pour la Palme d'Or à Cannes et pas à juste titre...
Je me suis sérieusement ennuyée pendant ce film. On assiste à la décadence d'une famille italienne, sans bien comprendre ce que Valeria Bruni Tedeschi souhaite nous faire partager. Les personnages ne sont pas antipathiques mais l'on n'arrive pas à s'émouvoir de leurs problèmes existentiels ni de leur "faillite" (tout est relatif ;-)). On ne peut que se ranger à l'avis du jardinier : c'est "une famille de dégénérés"… quelques scènes nous arrachent un sourire, les acteurs sont excellents mais cela ne m'a pas suffi pour passer un bon moment.
Déçue par rapport aux bonnes critiques et à toute la publicité autour de ce film. Je me suis ennuyée. Trop de folie, c'est gênant...Aucune pudeur de la part de Valéria Bruni Tedeschi. La soeur et le frère s'embrassent et ont une relation ambigue...(?!) spoiler: Je n'ai même pas été touchée par ce frère qui meurt, et dont pourtant c'est du vécu pour la famille! J'ai juste apprécié de mieux connaître la mère, qui par ailleurs joue bien. Déçue par Valeria qui fait petite fille gâtée qui ne sait pas quoi faire de sa vie. Inintéressant.
Valeria Bruni Tedeschi est incontestablement une actrice atypique et douée. Le décalé et légèreté l’attirent, en témoigne sa filmographie. Rien d’étonnant donc qu’elle ait voulu le refléter à son oeuvre en tant que réalisatrice. Ses choix d’acteurs et actrices sont également à son image. Mais le film souffre cruellement de rythme. L’ennui s’invite. Il ne reste que le sujet pour redresser la barre mais celui-ci se noie entre rires et dérision des anciens propriétaires de l’usine Sogat. Décevant.
La tout première scène du film est prometteuse mais on comprend très vite que toute cette histoire ne sera que peu divertissante. On subit la plupart des scènes, on ne s'attache pas aux personnages, certainement à cause d'un jeu d'acteurs désastreux. Louis Garrel est affligeant, il n'est pas un poil crédible, on le sent auto-satisfait de sa (non) performance, on ne voit que l'acteur et pas le personnage. Idem pour Xavier Bauvois. Seule Marisa Borini arrive à tirer (par défaut) son épingle du jeu, plutôt une bonne surprise. On a pas trop envie de se questionner pour savoir ce qu'a souhaité montrer V. Bruni à travers ce film (ce doit être plus qu'un tableau d'une famille aisée confrontée aux épreuves de la vie tout de même?). Quoiqu'il e soit, le résultat est pauvre et inintéressant. Que la famille Bruni continue de planquer son argent en Suisse sans nous importuner ! Merci !
Déliquescence du monde industriel, délitement d’une famille autrefois nantie, avilissement d’une Italie en proie à ses démons, humiliation d’une descendance en perte de repères, descente aux enfers sous l’œil amusé de Bosch, Ignominie et impudeur de la moyenne bourgeoisie désargentée… tout concourt à nous donner la nausée. Mais c’est sans compter Valéria qui apporte à cette déchéance annoncée l’humour noir du regard lucide sur soi. Dans le tableau les deux hommes défèquent par la fenêtre sur cette société dont on ne veut plus. ça ne date pas d’hier.
Le 3ème film de V.B.T. est un naufrage. Je n'aime déjà pas beaucoup l'actrice mais la réalisatrice m'agace au plus haut point. C'est mal construit, ennuyeux voire énervant. On ne va pas au ciné pour se prendre la tête mais pour avoir une réflexion sur un thème ou admirer une belle histoire. Là, il n'y a que cris et larmes sans queue ni tête, c'est irritant et très vite dérangeant.
J ai adoré ce film plein de tendresse et d' humour.... j ai aimé le passage ou Valéria enceinte va a Naples, pour se recommander a la vierge Marie....hilarant...... passionnant.
Une réalisation et une mise en scène éparpillées, des personnages qui vont et qui viennent sans but, sans profondeur, même ma sympathie pour Valeria BT n'a pas suffit: le film finit par être peu crédible, longuet et surtout irritant.
Bourré de lieux communs et de personnages pitoyables, ce film est désespérément nul. Le fric et les relations ne sont rien sans le talent, signora Bruni-Tedeschi!
"Un château en Italie" est une saga familiale tragi-comique de la décadence chic des industriels turinois Bruni Tedeschi, au nombriliste verbeux, pleine de morgue et le cynisme. Ce film est aussi une quête religieuse et une quête amoureuse. La quête religieuse est pleine humour et nous offre des scènes cultes (scène de l'eau bénite, messe funèbre). La quête amoureuse m’a ennuyé par le jeu décalé du couple Valéria Bruni Tedeschi, Louis Garrel. Par contre la quête de maternité m’a offert l’excellentissime scène d'insémination !! Dans le rôle de la mère, Marisa Borini est parfaite et Xavier Beauvois en alcoolique pénitent est étonnant malgré un comportement incohérent. La bande son est de qualité : chansons italiennes joyeuses mêlées d’une musique plus sombre de Malher, Lizt, Debussy.... Au final, une impression mitigée, mikado (mi cadeau) ! Merci Flo pour ce flot filmique italien.
Avec Un château en Italie, Valeria Bruni-Tedeschi poursuit la chronique plus ou moins romancée de sa vie et de ses névroses familiales, brillamment entamée en 2003 avec Il est plus facile pour un chameau... Alors disons-le tout net, Un château en Italie n'atteint malheureusement jamais l'équilibre d'humour, de dérision et de sensibilité du premier film de Valeria. Mon amie N., qui l'avait vu avant moi, m'en avait d'ailleurs parlé très durement: "Franchement, qu'elle arrête de faire des films et qu'elle aille voir un psy !" Si je ne partage pas cette opinion très tranchée, je dois reconnaître qu'elle n'est pas non plus tout-à-fait sans fondement.
Naviguant entre la France et l'Italie et peuplé de personnages excessifs, aussi séduisants qu'insupportables, l'univers de Valeria Bruni-Tedeschi n'a rien perdu de son humour et de sa fantaisie. On rit très souvent, et de bon cœur. Mais on s'agace aussi. L'argent dont l'héroïne se sent si coupable, qui coupe cette famille du reste du monde, passe mal. La réalisatrice avait parfaitement su transcender le poids des héritages familiaux dans son premier film; ici le propos se fait geignard et complaisant. Prompte à pointer les travers des autres, Bruni-Tedeschi s'incarne elle-même dans un personnage qu'elle dépeint avec beaucoup d'indulgence. Pour qui n'a pas grandi avec un Bruegel accroché dans le salon, le désintérêt est rapide et l'ennui gagne. Des problèmes de riches dont on se fout quand même pas mal... Mais l'évocation de la maladie et de la mort du frère, traitée sans doute avec beaucoup plus d'authenticité, finit par réembarquer le spectateur vers la fin du film, dans un vrai moment d'émotion, cette fois très partageable. Que reste-t-il de nous ? Continue-t-on un peu à exister dans les lieux, dans les choses, dans les mémoires de nos proches ? Ou dans un arbre, qui sait ? J'ai beaucoup aimé ces questionnements qui m'ont réellement émue et m'ont réconciliée avec ce Château en Italie.
Valeria Bruni-Tedeschi fait montre d'un réel potentiel en tant qu'auteur et que réalisatrice, avec un ton très personnel et très identifiable. Mais sans doute a-t-elle épuisé les ressources du récit plus ou moins autobiographique. J'aimerais qu'elle parte maintenant dans une autre direction, plus inattendue et plus dangereuse. Elle en a le talent, mais en aura-t-elle le courage ?
Je trouve un véritable charme à Valérie Bruni Tedeschi, et lui reconnais un certain génie artisitique. Mais ce film illustre parfaitement la décadence culturelle de la France. A défaut d'idées ou de travail de reconstitution, on se contente de filmer l'entre-soi dans un milieu qui ne sait pas ce que trimer veut dire. Ce film choquera l'ouvrier ou la femme dévote, à croire que chez les Bruni, on s'ennuie. Voir que des millions d'euros sont ainsi dilapidés pour ce genre de démarche exhibitionniste est assez malsain. La génération actuelle de nos acteurs est vraiment perdue. Seul point positif de ce film: on peut parfaire un peu son italien.