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Laurent C.
255 abonnés
1 133 critiques
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4,0
Publiée le 17 novembre 2013
Je ne regrette pas du tout d'avoir vu ce film. Malgré l'aspect auto fiction, le film nous emporte avec gravité et légèreté à la fois dans les cavités intérieurs de ces personnages jamais ridicules et très beaux.
"Un château en Italie" (2013) Arte le 09.03.2016 Tedeschi réalisatrice, la même scénariste, toujours la même actrice. Bon sang mais quelle prétention ! Et elle échoue dans toutes les partitions et pitoyablement ! C'était chronique d'un bide annoncé, et non des moindres ! Et à tout vouloir faire, ce château de cartes s'écroule lamentablement : ce n'est plus un château en Italie mais un en Espagne ! Tout est mauvais dans cette histoire de bric et de broc, et ce n'est même pas la musique qui viendra y sauver quelque chose ! Lamentable : je ne me suis jamais aussi mortellement ennuyé. Et dire que la meneuse de jeu a l'air toute contente d'elle !
J'ai vu un film...sur la base des critiques de la presse dans Allociné, en ayant constaté un décalage avec celles des spectateurs... On peut dire que pendant la séance, je me suis posé beaucoup de questions sur mon attitude à avoir par rapport à ce qui se déroulait devant mes yeux... J'ai parfois été en distance, mais au fur et à mesure j'y ai trouvé une vraie cohérence et une véritable humanité "normale" dans ces personnages... Et en terme de densité, j'ai trouvé que les personnages étaient vraiment denses et forts... Et malgré l'antipathie que certains génèrent, on ne peut s'empêcher de ressentir leurs émotions.. Valeria Bruni Tedeschi aime beaucoup les comédiens, et ça se voit... On ne trouve pas toujours le même goût pour la réalisation, selon moi... Cela dit, le film recèle des véritables ressorts émotionnelles (rire, larmes, dérision, ridicule...)...
Un Château En Italie est un film sympa. Une comédie dramatique un peu perturbante parfois où l’on a le ressenti que ça part un peu dans tous les sens. Sur l'air de l'autofiction, Valeria Bruni Tedeschi signe une troublante chronique franco-italienne tout à la fois tragique et drolatique dans laquelle elle évoque sans complexe l'histoire tumultueuse de sa propre famille. Avec en filigrane, l'attachant portrait de Louise, son alter-ego, qu'elle dépeint avec lucidité et courage, preuve ultime de son talent et de sa générosité. Présenté en compétition officielle au 66ème Festival De Cannes en 2013. Un film à la fois bancal, déstabilisant et loufoque, pourtant on ne s’ennuie guère et ça ne reste pas totalement déplaisant à suivre. L’actrice/réalisatrice met en scène ses tribulations saturées d’émotions avec un côté burlesque attachant. Au-delà du parcours sinueux de la pauvre petite fille riche, son alter ego poursuit ici vaille que vaille une quête opiniâtre du bonheur, entre mélancolie et autodérision. Les bagages chargés de l'héritage familial, amour et folie douce bringuebalant en route, Louise/Valeria à l'élégance d'assumer ses névroses et ses obsessions avec une irrésistible drôlerie, vulnérable quadra aspirant à une rédemptrice maternité. La bande son est très bien choisie dans l’ensemble et rythme vraiment bien le film parfois car celui-ci n’est justement pas forcément maîtrisé. La réalisatrice Valeria Bruni Tedeschi signe son 3ème long métrage, en jouant aussi devant la caméra. Elle réalise et joue bien puis convoque ses proches, sa mère Marisa Bruni Tedeschi et son ancien compagnon, Louis Garrel qui jouent très bien leur propre rôle dans le film. A noter aussi les bonnes présences d’André Wilms, Xavier Beauvois, Filippo Timi, Céline Sallette. Du fait qu’elle part de trop dans tous les sens, cette chronique franco-italienne non dénué de charme, ne reste qu’un simple bon divertissement mais donne quand même envie d’aller visiter ce château en Italie. Ma note : 6.5/10 !
Vous aimerez si vous adhérez au coté loufoque, délirant de Valéria Bruni Tedeschi. De plus toute sa vie et tout son entourage est à son image et permet de s'amuser, de découvrir cette drôle de famille, d'être touché par ces personnages qui gravitent autour d'elle. La maman est particulièrement surprenante quant à son jeu. On se demande comment a t 'elle pu être à nouveau confrontée à la maladie et la mort de son fils. Des scènes délirantes comme lors de l'insémination ou la confrontation avec la bonne soëur... et bien d'autres scènes. Une très bonne B.O. Il faut juste laisser passer les 15/ 20 premières minutes avant de rentrer pleinement dans l'histoire car au départ ça parait bien étrange et puis on s'y habitue et on prend ensuite un réel plaisir.
Un très bon film européen, avec de la subtilité de l'énergie, autobiographique pour beaucoup et donc un travail artistique singulier sur soi avec de la distance et de l'humour. Un beau récit, un très bon moment pour ma part mais il est possible qu'il touche qu'une certaine partie de la population un peu plus bourgeoise… La mère joue bien son rôle, la fille est charmante, Louis Garrel docile et vivifiant. Bravo pour ce film, on regrette de ne pas connaitre mieux Virginio puisque tous sont celebres dans cette famille.
Je suis allée voir "Un château en Italie" sans connaître la réalisatrice-actrice et sans avoir vu ses précédents films. J’ai bien aimé cette comédie légère mais qui aborde les sujets graves (famille, maladie, amour, amitié, désir d’enfant…). C’est sûr, si elle aborde les problèmes financiers, ce ne sont pas ceux des smicards ! On sait dès le départ que l’on n’est pas dans un HLM, pourtant ce portrait d'héritiers est plein d'humour et la réalisatrice n'hésite pas à se moquer d'elle même. Le personnage de l’ami-tapeur, que l’on ne veut plus voir (joué par Xavier Beauvois) est très bien vu. J’ai retrouvé la tonalité un peu burlesque des films de Woody Allen, avec des personnages loufoques, en questionnement existentiel, mais qui parviennent à nous émouvoir. La mise en scène des relations de l’héroïne avec la religion catholique est particulièrement drôle. J’ai bien aimé aussi le personnage du jeune séducteur tête-à-claques (toujours aussi beau) joué par Louis Garrel. La bande-son est tout à fait réjouissante, avec ses chansons populaires italiennes. Un très très bon film, à voir !
Valeria Bruni-Tedeschi (elle est belle.) fait autre chose qu'un docu familial, bien qu'on y retrouve son mec, sa mère, et des bouts de chameau. Le scénario est très construit, les histoires individuelles s'entremêlent -on sent la patte de Noemi Lvoski-. Bonheur de la fiction quand elle est maitrisée et qu'un travail abouti rend tout naturel et simple. Fillipo Timmi, peu connu du public français, est remarquable (qui peut croire qu'il est aveugle, plus que bègle, si l'on a pas lu son livre "tout au plus je meurs", dans lequel il a la singularité d'être antipathique du début à la fin. Et puis la pappa pa papapa la pappa al pomodoro....trop bon. (soupe de pain perdu toscan aux tomates, la recette version révolutionnaire a été écrite par Lina Wertmuller et mise en musique par Nino Rotta au début des 60s et chantée par Rita Pavone. Elle ponctue le film à plusieurs le film.
On s'ennuie ferme. Les acteurs s'évertuent... A faire les acteurs. Question de (pas) bon moment peut-être mais j'ai quitté la salle a la fin du premier tiers du film... On a connu mieux de la part de la réalisatrice.