Avis sur Booby trap

En 1992, des secteurs de quarantaine furent créés pour préserver la population d’un virus appelé T.A.P.E.X. 6 ans plus tard, le virus a été éradiqué mais les zones sont restées en place, isolées du pays et devenues hors la loi, occupées par des bandes de terroristes…

Booby Trap (1986), aussi appelé “Wired to Kill”, est un film post-apo mettant en scène deux adolescents, Steve, un génie de l’informatique (qui compose de la musique au synthé) et son amie Rebecca. Tous les deux vont se liguer contre la horde de hors-la-loi qui font régner la terreur auprès des communautés environnantes, grâce aux connaissances de Steve en matière de robotique (aidé de Winston, son robot).

Francis Schaeffer se plante du début à la fin, il n’y a rien de post-apo ici, en dehors de mettre en scène des crasseux dans un environnement délaissé par les autorités. On a constamment l’impression que le film s’adresse à un public d’adolescents, c’est bien trop soft dans son ensemble, voire gentillet (même la B.O par moment, n’a aucun rapport avec le film). On s’emmerde prodigieusement.

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Abordant le thème de la survie dans un monde post-apocalyptique, "Booby Trap" se rèfère à "Mad Max" ainsi qu'à "Short Circuit". Pour l'esthètique barbare, un budget modeste: les acteurs, choisis pour leur physique menaçant, chevauchent des motos ou des engins de travaux publics trafiquès! Pour le dècor, des sites d'usines condamnèes à la dèmolition: l'occasion d'ailleurs de montrer quelques destructions spectaculaires! Le clou du film reste Buk, le robot-espion tèlèguidè: capable de passer partout et a qui rien n'èchappe grâce à une camèra vidèo! il permet au hèros de pouvoir pènètrer au coeur même du repaire des pillards, tout en restant alitè! Violence et vision apocalypse, amour et survie, "Booby Trap", c'est un peu "Romèo et Juliette" dans un monde barbare...