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    Robot Jox
    Note moyenne
    1,8
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    6 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 27 mai 2016
    "Ça aurait pu être mieux". Voilà ce qu'on se dit après le visionnage de ce film. Le début est plutôt bien, mais au bout de quelques scènes, ça se dégrade. L'action est située dans un futur proche où les guerres n'existent plus et où les conflits se règlent avec des combats de robots géants. Rollerball rencontre Goldorak (ou Mazinger si on préfère). Soit.

    Ça aurait pu donner un grand film. Mais le manque de moyens se fait cruellement sentir. Quand on voit que ça date de 1990, mais qu'on dirait que ça date de 1970, voire des années 1960, on se dit qu'il y a un sacré retard en matière d'effets spéciaux. Les décors sobres au possible et les costumes renforcent d'ailleurs cette impression. Les acteurs ne sont pas forcément mauvais, même si leurs personnages sont caricaturaux au possible, ils font avec ce qu'ils ont. L'intrigue est relativement prévisible et se concentre sur une pseudo histoire d'amour pas vraiment touchante. Les différentes pistes intéressantes à explorer, l'eugénisme, l'emprise capitaliste, le patriotisme, sont à peine effleurées. L'enjeu idéologique est exprimé essentiellement par la rivalité (plus personnelle que politique d'ailleurs) entre le pilote US et le pilote russe/soviétique/communiste. Il s'agit juste de l'histoire de Rocky IV mais avec des combats de robots à la place de combats de boxe.

    Le souci, ce sont ces combats de robots : le manque de dynamisme durant ces scènes plombe considérablement le film, même si leur apparence est sympathique, ils rappellent ceux des dessins animés japonais. La réalisation est correcte, sans plus. Une curiosité de voir cette histoire bien antérieure à Pacific Rim.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    328 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 mars 2016
    Après trois belles petites réussites ("Re-Animator", "From Beyond : Aux Portes de l'Au-delà" et "Dolls : Les Poupées"), Stuart Gordon devint un peu l'homme qui parvient à faire des pépites avec des moyens plus que réduits. C'est ainsi qu'une boîte de production désireuse de se faire de l'argent (c'est étonnant pour des producteurs américains dites donc !!! ^^) lui proposa de faire un film de SF ambitieux à fort potentiel. Gordon sauta sur l'occasion et qui ne l'aurait pas fait : un monde futuriste anarchiste, une satire politique et sociale, des robots géants en guise de gladiateurs modernes, une parabole sur le danger de l'eugénisme...le tout basé sur un scénario écrit par l'immense Joe Haldeman (auteur de SF qui a reçu le prix Hugo pour son formidable roman « La Guerre Eternelle ») : tout était réuni pour que "Robot Jox" devienne une grande fresque épique qui serait instantanément un grand classique ! Et je dois avouer que le contexte de départ du film avait tout pour y parvenir : dans un futur proche, le monde a été victime de terribles guerres qui ont déchiré les pays et fini par rendre l’air irrespirable. Dans ce chaos, uniquement deux nouvelles nations émergent et se partagent la planète : la Confédération (en gros, les russes/communistes) et le Marché (les américains/libéraux). Voulant toutes deux s'approprier les ressources planétaires, les guerres ont été interdites et les conflits se résolvent par l'intermédiaire de joutes opposant des robots géants pilotés par des combattants surentrainés. Rien à redire : on avait là matière à faire un film/pamphlet aussi viscéral que le "Rollerball" de Norman Jewison. Malheureusement, dans le cinéma, il existe une règle qui va se vérifier ici : il faut avoir les moyens de ses ambitions. Or, ce script allait coûter aux producteurs la bagatelle de 30 millions de dollars ! De plus, lorsque Joe Haldeman quitte le navire pour divergence d'opinion avec Stuart Gordon, cela finir par refroidir le studio qui décida d'allouer au final un budget de 7 millions pour faire un film « avec des robots géants qui se cognent dessus ». A partir de ce moment là, difficile pour Gordon de jouer la carte du multi-thèmes: il faut revoir les ambitions à la baisse...mais alors quel baisse !! Car tout ce méli-mélo de development hell s'est méchamment répercuté à l'écran : les robots (malgré un design assez sympathique rappelant beaucoup certains mechas des mangas japonais) se retrouvent affligés d'une animation vétuste et saccadée qui les font passer pour des handicapés moteurs, ces mêmes robots gigantesques combattent dans une arène à peine plus grande qu'un stade de foot, les costumes hyper kitschs semblent tout droit sortir de la série "Cosmos 1999", les décors sont minimalistes et souvent terminés par système D, la critique du capitalisme déshumanisé manipulant les combattants et le début de réflexion sur la folie guerrière se transforme en une banale histoire d'espionnage industriel et une simple revanche sportive doublée d'une romance convenue et insignifiante...bref il n'y a plus rien du concept de base et tout est fait pour qu'on est l'impression que le film a été tourné en 1960 plutôt qu'en 1990 !! Mais si il n'y avait que le problème du budget, cela pourrait passer encore, mais le film est bourré de bourdes à la limite de l'incompétence et du mauvais goût : les acteurs sont laissés en improvisation sur des passages contenant peu de texte, l'utilisation exclusive de comédiens noirs/métisses pour incarner les mutants crées génétiquement est à la limite du politiquement correct, l'ensemble des séquences qui sont filmées d'une façon mollassonne, la distance entre deux personnages qui s'accroît ou décroît lorsque le plan change, une actrice noire qui est remplacée lors d'une scène de combat par un cascadeur blanc ne lui ressemblant pas et mesurant 20-30 cm de plus qu’elle sans jamais faire l'effort de cacher la supercherie, le scénario si prévisible qu'il en devient totalement risible (si le mot « cliché » devait apparaître à chaque fois qu'il y en a un réellement à l'écran, soyons franc : il serait à l'image 75% de la durée totale du film !!)...j'ai vraiment eu du mal à croire que Stuart Gordon était le réalisateur de cette « chose » tant on est à des années-lumière de son travail habituel. Bref, "Robot Jox" est un film de SF nanardesque qui a été dépossédé de toutes considérations socio-politiques inclues dans le script de départ (c'est Joe Haldeman qui a du se marrer grave en voyant le produit fini !!) pour devenir une sorte de pulp du pauvre qui n'a au final que très peu d'intérêt : à oublier très vite et à éviter tout court si vous ne l'avez jamais vu !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 mars 2015
    Un bon film de robots géants, sur lequel Guillermo Del Toro a du plancher pour son excellent Pacific Rim. A voir pour la curiosité, et si l'on aime la taule brusquée, même si le nombre de combats reste léger par rapport à une intrigue assez souvent mollassonne.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 mai 2014
    Si Space Truckers était une parodie SF sympa, Fortress une série B efficace et plutôt réussi, le premier essai dans la science-fiction pour Stuart Gordon - j'ai nommé Robot Jox - est un pur nanar ! Donc, je l'ai noté comme tel ! En réalité il n'y a que deux combats de robot dans le film, le reste de l'histoire tourne autour de la relation entre deux personnages. Les 3 étoiles sont surtout pour le combat final, d'un ridicule tordant !
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 441 abonnés 4 465 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 septembre 2013
    Stuart Gordon c’est un peu raté avec Robot Jox. Peu connu dans sa filmographie, ce métrage ne mérite pas franchement de sortir du lot, même s’il suscite une certaine curiosité.
    D’abord le casting est peu marquant. La seule qui m’a un peu surpris c’est Anne-Marie Johnson, qui joue avec vigueur, et apporte du charisme à son personnage. Ce-dernier manque un peu de substance, mais elle lui insuffle du caractère, et c’est déjà bien. En revanche pour le reste les acteurs ne retiennent pas l’attention. Gary Graham ou Paul Koslo, qui portent les deux autres personnages importants du film jouent mais sans plus et ne parviennent pas, du coup, à tirer Robot Jox de la série B bas de gamme à la petite production de SF (qu’il devait être avec un budget très confortable quand même).
    Le scénario est du même acabit. Le film commence plutôt bien et plutôt vite, mais ensuite il se délite. L’histoire devient très vite peu entrainante, avec de gros passages à vide. L’intrigue devient très basique, et les robots apparaissent peu. En fait le métrage s’attarde beaucoup sur les relations entre les personnages, au détriment très nettement de l’action. Du coup, comme les personnages en question sont sans surprise et les acteurs plutôt moyens, Robot Jox en toute logique devient un film quelconque sans grande saveur. Il vaut surtout pour son ouverture, et son final (même si la conclusion ultime fait sourire, au moins il y a un affrontement de robot qui vaut le coup).
    Visuellement, pour un film de 1990 avec 10 millions, le résultat est honnête. La mise en scène de Gordon d’abord est bien au rendez-vous. Il est efficace, il prend plaisir à filmer ses robots lorsqu’ils sont là, et il délivre quelques scènes chocs inattendues (dont un meurtre rapide et sans bavure !). La photographie est un peu pâle. Elle peine à instaurer une réelle ambiance, et c’est assez regrettable connaissant quand même le réalisateur. Quant aux décors, bons, ils n’ont plus grand-chose de futuriste, et même à l’époque ils renvoyaient davantage aux films des décennies antérieures (c’est d’ailleurs peut-être un hommage volontaire). En revanche les effets spéciaux sont très solides. J’entends cela bien sur par rapport à 1990 et à un budget convenable mais pas démentiel. Les robots ont de l’allure, les combats valent le détour, et même si ce n’est pas Pacific Rim ou Transformers, Gordon offrait déjà avec Robot Jox un film de robots prometteur. Dommage qu’ils n’apparaissent que trop peu. Contrairement à beaucoup de films de Gordon, peu de scènes violentes. En dehors du meurtre que je citais plus haut, de ce point de vue le film est très dépouillé, ce qui le rend plus accessible à un public peu sensible à l’horreur ou au fantastique craspec. Quant à la bande son elle est assez décevante, n’apportant rien de particulier.
    Pour conclure, Robot Jox c’était un coup bien tenté pour Gordon de réaliser un film de SF généreux et culotté. Malheureusement, il a semblé manquer d’ambition. D’une part en se dotant d’un casting peu savoureux, ensuite en jouant le bavardage plutôt que l’action, et enfin en ne donnant pas suffisamment de consistance visuelle à son métrage pour que celui-ci passe la décennie au moins, sans tomber dans le kitsch. L’ensemble se regarde, et il y a de bonnes choses, à commencer par les robots. Je lui accorderai donc un 2, mais voilà un film qui n’est pas dans la filmographie de Gordon indispensable.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 août 2013
    Bonne castagne de robots géants. Jeux d'acteurs mauvais, mal vieilli mais bon divertissement !
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