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🎬 RENGER 📼
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2,0
Publiée le 27 juillet 2022
James Bond va devoir combattre Le Chiffre lors d’une partie de baccara au Casino Royale, dans le Nord de la France.
Si vous pensiez que la toute première adaptation était James Bond 007 contre Dr. No (1962), vous avez tout faux (en dehors d’être le 1er film de la franchise officielle). En réalité, la première adaptation d’un des romans de Ian Fleming est Casino Royale (1954), un épisode de la série d'anthologies dramatiques américaines "Climax!" (saison 1, épisode 3).
Cette première adaptation américaine (et non britannique) surprend quelque peu et pour cause, les nationalités des principaux protagonistes ont été inversées, à commencé par Bond qui s’appelle Jimmy Bond et se retrouve être un espion américain pour le compte de la CIA (et non pour le MI6), tandis que Clarence Leiter (rebaptisé Felix Leiter dans d’autres adaptations) est un espion britannique pour le MI6 (au lieu de la CIA). Et c’est ce dernier qui vient briefer Bond sur sa mission (contrairement aux futures adaptations où il ne sera qu’un renfort aux côtés de Bond).
Le film de William H. Brown Jr. est un téléfilm d’une durée de 50min, en pareille circonstance, autant vous dire que le film va droit au but et ne perd pas son temps à travers diverses circonvolutions. On s’amusera d’y découvrir un James Bond à des années-lumière des adaptations de Harry Saltzman & Albert R. Broccoli. En effet, ce dernier y apparait comme faible, voir comme un assisté, comme en atteste cette réplique où il appelle la direction du casino après s'être fait tirer dessus « J'aimerai qu'on veille sur moi jusqu'à demain ».
Cette adaptation n’avait pas les mêmes ambitions qu’EON Productions (en créant la franchise officielle). Comme en atteste le peu de moyen alloué et cette mise en scène très théâtrale (en 3 actes) et pour cause, le film a été tourné/diffusé en direct ! Côté casting, Barry Nelson, qui incarne James Bond pour la 1ère fois de l’Histoire a tendance à trop surjouer ses scènes, à face à l’excellent Peter Lorre dans le rôle du Chiffre. Une adaptation assez sommaire mais pas déplaisante.
Ce même roman connaîtra deux autres adaptations, la seconde, une parodie avec Peter Sellers (en 1967) et une troisième avec Daniel Craig (en 2006), la seule qui fasse partie de la franchise officielle.
Casino Royale est la première toute adaptation sur écran du plus célèbre des espions anglais et le moins qu'on puisse dire c'est que, malgré son charme vintage, le poids des années est perceptible. Clairement le film a bien mal vieilli. Les années 50, c'était peut-être un peu trop tôt (avec la technologie dont disposait l'industrie du cinéma à l'époque) pour espérer faire un bon film d'espionnage. Par ailleurs, il faut bien reconnaître que ce téléfilm (puisque ce film n'était pas prévu pour les salles de cinéma) n'avait pas les ambitions des films MGM (qui sont vraiment à l'origine du mythe James Bond). Rien que la scène du baccara (qui aurait du être la scène la plus tendue du film) n'a rien de palpitante. En revanche, Barry Nelson est un James Bond plutôt convaincant (à défaut d'être aussi mémorable que Sean Connery, Roger Moore, Pierce Brosnan ou Daniel Craig). Quant à Peter Lorre, il campe ici un très bon tout premier méchant de James Bond en Le Chiffre. Si on devait être honnête, la version de 2006 de Casino Royale avec Daniel est incontestablement et largement meilleure, mais ce téléfilm aurait mérité un peu plus de reconnaissance car il est bien dommage de jeter aux oubliettes le tout premier film James Bond.
Si la série anthologique tournée en direct Climax ! est connue aujourd’hui, c’est bel et bien pour son troisième épisode : Casino Royale. En effet, cette adaptation du roman de Ian Fleming est la première adaptation audiovisuelle d’une aventure de James Bond 8 ans avant James Bond 007 contre Dr. No. Les contraintes du direct poussent donc le réalisateur William H. Brown Jr. à n’adapter qu’une partie du roman (celle se déroulant dans le casino) et à en modifier ainsi la structure de l’intrigue pour pouvoir en tirer une histoire avec un début, un milieu et une fin en la simplifiant beaucoup. L’honnêteté amène à reconnaître que, si ce téléfilm n’était pas la première adaptation d’une histoire du célèbre agent secret, il ne serait pas resté dans les mémoires. En effet, ses conditions de réalisation l’empêchent d’être un film d’aventures dans le style des adaptations suivantes et le rendent assez bavard et théâtral. De plus, Barry Nelson ne possède pas le charisme des comédiens qui lui succéderont dans le rôle de 007. Pour ce qui concerne le casting, il faut noter la présence de Peter Lorre dans le rôle du Chiffre, dans un rôle nettement moins marquant que celui de M. le maudit. Casino Royale est donc essentiellement une curiosité pour le cinéphile et l’amateur de Bond où 007 est de nationalité américaine, où Félix Leiter devient anglais et est renommé Clarence Leiter et où Vesper Lynd se transforme en Valérie Mathis. Pas déplaisant mais banal.
Avant que EON Productions ne lance la franchise officielle James Bond au cinéma avec Sean Connery, le roman "Casino Royale" a été adapté en 1954 à la télévision aux USA. Ainsi, Barry Nelson incarne pour la toute première fois le célèbre agent secret, dans ce téléfilm moyen. Les situations sont théâtrales, la mise en scène est très statique, et Barry Nelson tient plus du cow-boy gentillet que de l'agent flegmatique et impitoyable. Toutefois, on remarque Peter Lorre dans le rôle du méchant. Au final, "Casino Royale" a surtout un intérêt historique, puisque l'on peut y voir une première tentative d'adaptation, qui n'a rien à voir avec la franchise officielle qui démarrera dans les 60's : James Bond est américain à l'accent prononcé (et se fait appeler "Jimmy" !), Leiter est au contraire britannique, et Le Chiffre travaille pour les soviétiques...
Si la plupart ne connaît James Bond que par les 23 films produits par EON, il existe quelques exceptions.
La première, et la plus ancienne, est ce Casino Royale de 1954. Présenté sous la forme d'un épisode de la série Climax, le film dure environ 50 minutes. Rien ne le lie aux futurs films, si ce n'est qu'il s'agit d'une adaptation commandée par CBS à Ian Fleming lui-même, et, surtout, que notre agent est américain, et non anglais. On retrouve néanmoins Le Chiffre, incarné par Peter Lorre, déjà passé devant les caméras de Fritz Lang dans les excellents Metropolis et M le Maudit.
Le résultat a un petit côté kitsch et vieille école, mais il s'apprécie facilement, notamment lorsque l'on est soi-même fan de 007 ! A voir pour tous les inconditionnels qui souhaitent vraiment l'être.
Le tout premier James Bond, qui est un telefilm. Malgrés tout il ne se passe pas grand chose, il est sorti en 1954 mais j'aime bien tout de même la scène ou le chiffre joue contre James Bond au Baccarat...