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Dora M.
64 abonnés
501 critiques
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2,5
Publiée le 30 juillet 2021
Junior / Justine (Garance Marillier) est une adolescente qui grandit, qui change et qui ne comprend pas les changements corporels qui lui arrivent, façon mue de serpent. La réalisatrice cherche à créer une ambiance et un suspens pour parler des bouleversements hormonaux. Pour un premier film, cela permet de situer le style de la réalisatrice même si je n’ai pas été hyper convaincue de l’intérêt.
C'est donc en 2011 avec ce court métrage de 20 min que Julia Ducournau commence dans le cinéma et c'est brillant. Julia Ducournau a déjà trouvé son style avec des trucs bizarre, ici la peau de Junior brillamment interprété par l'incroyable Garance Marillier. La mise en scène est très bonne, surtout pour une première œuvre. L'histoire est très originale avec des personnages bien écrits, on arrive à s'attacher à eux en a peine 20 minutes. Bref, je trouve que c'est important de voir ce court métrage si on aime le travail de la réalisatrice, en plus de ça la réalisation est géniale.
Tout le cinéma de Julia Ducournau est déjà là dans ce court-métrage découvert après l'excellent Grave et le choc Titane. L'actrice fétiche de Ducournau Garance Marillier a seulement 13 ans est au top! Il y'a toujours un travail sur les transformations physiques rappelant le cinéma de Cronenberg. Le film est une sorte de métaphore du passage de l'enfance à l'adolescence mais montré de façon très organique. Dès ce premier court Ducournau nous montre l'étendu de sont talent!!
Puberté, changements dus à l'adolescence, passage à l'âge adulte, c'est tout ce que l'on retrouve dans ce court-métrage et traité de façon décalée et explicite. Les changements à ce stade ne sont pas visibles habituellement à part les boutons et sont avant tout hormonales, mais pas pour la jeune Justine qui va se transformer sans que l'on sache en quoi et pas que pour devenir une femme... Avec "Junior", on remarque déjà tout l'univers de la réalisatrice ainsi que des thèmes que l'on retrouve dans "Grave". Pour un court-métrage, c'est vraiment pas mal, c'est bien produit, les acteurs sont convaincants malgré des personnages assez clichés puis surtout l'histoire est très intrigante.
Première réalisation pour Julia Ducournau, avant de se faire connaître auprès du grand public avec (son premier long-métrage) le brillant et dérangeant Grave (2017), avec lequel elle se fera un nom à l’étranger (son film ne passera pas inaperçu dans les nombreux festivals où il sera présenté).
Avec Junior (2011), on retrouve Garance Marillier (qui tient le rôle central dans Grave). Elle avait 12ans lors du tournage et clairement, on devine chez elle un talent indéniable. Elle y incarne Justine, dites Junior, une jeune demoiselle sapée comme un garçon manqué, à l’orée de son adolescence, de devenir une femme.
Comme cela sera le cas avec son film Grave, Julia Ducournau évoque ici un thème qui lui est cher, à savoir la métamorphose corporelle en lien avec les changements hormonaux qui s’opèrent chez la jeune fille. Si le film démarre comme un teen-movie sympathique et drôle, très rapidement, le film va virer sans crier gare dans l’angoisse et l’étrange. On assiste telle une chrysalide à la transformation de Junior en Justine, digne métaphore de l’adolescence.
Un court-métrage de 11min qui pose les bases de ce que l’on sera amené à découvrir quelques années plus tard à travers son premier long-métrage.
Belle réalisation de Julia Ducournau. Avec ce format court, elle nous délivre une comédie emplie de réalisme. Aidée de dialogues tranchants, de scènes surréalistes et de séquences plutôt graves, elle nous montre habilement le contenu des tètes d'ados. Garance Marillier est réellement craquante dans le rôle central de Junior. On peut juste regretter les "trucs chelous" et limite gores de cette belle histoire Fantastique.
Tourné en 2011, ce court-métrage de Julia Ducournau met en scène la magistrale Garance Garillier, dans le rôle d’une ado dont le corps va connaître un changement radical. Son personnage de Justine réapparaîtra dans les géniaux Grave (2016) et Titane (2021). À la fois drôle, tendre et (légèrement) monstrueux.
C'est dingue comme en 20 minutes, on reconnaît déjà toutes les caractéristiques du cinéma de Julia Ducournau. Des effets spéciaux gores concernant le corps humain, ici qui représente la mue des jeunes filles, passant de fillette à vraie femme. Même si la courte durée du film empêche de trouver une vraie signification au scénario selon moi, l'exercice de style est intéressant, les effets spéciaux sont déjà dégueulasses à voir et les acteurs sont très bons. Bref, un bon court métrage qui représente bien le cinéma de Ducournau.
Non mais c'est quoi ce film sur les ados, soit disant on est moche, cons et on se sent mal à 13ans. Première image, une ado qui sent un truc dans sa bouche, elle le tire, c'est un truc blanc et visqueux, et elle le remet dans sa bouche, voilà. On sent quand même que le film veut nous dire que l'on grandit bien, mais il se trompe, en grandissant, on nous dit de plus en plus que l'on est en crise d'ado, on à de plus en plus de problème. Film stupide, mensonger, scandaleux.