On ne fera pas 100 kilomètres pour aller voir ce film, mais il offre une heure et demie de détente sans prétention. Sans prétention d'autant que sa crédibilité par rapport au statut international de la Suède, n'a pas vraiment de quoi convaincre. On a les héros qu'on peut. C'est parfois un peu longuet, mais il n'est pas interdit de fermer un oeil de temps en temps. Techniquement ce n'est pas trop mal fichu, mais pour le reste on a déjà vu et revu l'intrigue déclinée sous une forme ou une autre. L'espionnage entraîne apparemment les scénaristes inévitablement dans les mêmes ornières.
Film suédois inédit en salles et en dvd (il ne sortira sur ce support qu’en juillet 2013!) et cela est bien dommage car "Hamilton : dans l’intérêt de la nation" se distingue par une mise en scène accrocheuse et assez violente (ce qui nous donne par conséquent quelques séquences assez marquantes) et une interprétation très impliquée de Mikael Persbrandt dans le rôle d’un agent secret qui doit déjouer une odieuse conspiration. Un thriller scandinave qui s’avère donc bien recommandable d’autant que son histoire qui est certes classique ne manque pas de rebondissements durant sa seconde partie.
un James Bond / Jack Ryan à la sauce suédoise plutôt bien troussé. Comme la plupart des productions scandinaves c'est assez brut de décoffrage et l'histoire fait bien réelle. On est immergé dans cette histoire de trafic d'armes qui nous fait parcourir la planéte sur fond de compromission politique. Une chouette production d'action / espionnage dont le héros a un peu les caractèristiques physiques d'un Daniel Craig (sans doute pas un hasard). 3.5 / 5
Vraiment pas terrible, une pale copie des films d'espionnage US. Des longueurs, un scénario tiré par les cheveux, des rôles secondaires peu crédibles, bref, on passe une heure et demi, mais c'est long. Et en plus, pas l'humour au second degré de 007, ambiance gelée (c'est suédois...)
j'ai vu les deux films et je peux dire que je me suis pas ennuyer une seule seconde certes c'est un peu long par moment mais c'est suédois mais quand ça tabasses ça tabasses a mettre a coté des james bond et de strike back vivement le troisieme
Après seulement quelques minutes on comprend que cet Hamilton suédois ne nous mènera pas vers une grande aventure. Aller au bout n'est qu'être respectueux.
Il est assez rare de voir figurer des films suédois au box-office de ce pays, surtout dans le domaine des films d'action. L'histoire se déroule dans différents pays, Afghanistan, Somalie, Suède, Etats-Unis. Le début laisse entrevoir un film où l'action prévaut donnant l'impression d'une suite passionnante. D'ailleurs, le montage introductif présente de courtes séquences se déroulant dans des lieux éloignés, une méthode souvent utilisée dans ce type de cinéma pour amener la réflexion chez le spectateur et le tenir en haleine. Malheureusement, le soufflé retombe rapidement pour faire place à une série de séquences ennuyeuses qui cassent le rythme. L'intrigue n'est pas toujours facile à comprendre, la mise en scène est confuse et mélange abondamment enquête policière, action sur le terrain, flashback, discussions ministérielles, scènes sentimentales. Quant à Mikael Persbrandt et son expression froide, il semble parfois perdu dans ses pensées, entre l'agent qui hésite à tuer et l'homme qui se morfond dans ses problèmes métaphysiques. Le seul moment où il est bon, c'est pendant les scènes de combat. Je suis très loin de l'engouement pour ce film qui n'arrive pas au niveau des James Bond les moins performants, c'est dire ma déception. Dommage car cette fiction valait la peine, le film n'étant pas franchement mauvais mais insuffisamment passionnant pour retenir toute mon attention.
4 539 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 8 juillet 2021
Si vous aimez les films avec des scènes d'action ennuyeuses des personnages peu développés et inintéressants une histoire qui aurait pu être appliquée à n'importe quel héros de film d'action alors Hamilton : Dans l'intérêt de la nation est le film qu'il vous faut. La seule partie intéressante de cette histoire ne va nulle part. Elle implique Hamilton ayant une expérience traumatisante avec sa petite amie et elle était plus intéressante que l'intrigue générale. La caméra tremblait comme la queue d'un serpent à sonnette à chaque plan du film si bien que je ne pouvais jamais dire ce qui s'y passait...
Les Suedois ont donc leur James Bond. Comme la Suede ne mène pas tout à fait la même politique que les Etats Unis et l'Angleterre au Moyen Orient, le héros suédois va affronter, non pas des méchants islamistes, mais une société américaine de mercenaires qui manipule les terroristes. Cet aspect idéologique et géopolitique distingue donc Hamilton de la vague de films de propagande américaine qui déferle en ce moment. Ce film n'en est pas plus réussi pour autant, car on se lasse vite de ces fusillades et bagarres dont le héros se sort toujours sans une égratignure.
A noter : un avertissement involontairement comique passe sur l'écran avec le générique. En Suède, les agents secrets auraient l'ordre d'éviter à tout prix de tuer, sauf en cas de légitime défense et "dans l'intérêt de la nation." Or celui-ci tue sans arrêt, tout le long du film, y compris par réflexe sa propre compagne car il est devenu une machine à tuer. Tous les tueurs en uniformes et toutes les barbouzes du monde ne tuent-ils pas aussi "dans l'intérêt de la nation" ? La naïveté de cette annonce correspond peut-être à un état d'esprit de la population un peu moins belliqueux et sanguinaire qu'aux Etats Unis, où on ne s'embarrasse pas de tes discours hypocrites... Ou du moins, où il est évident pour tous que les héros de la CIA tuent pour défendre la "libre Amérique"...
Pour reprendre l’esprit du film de guerre en Afghanistan Kathrine Windfeld,, plus que Tobias Falk qui signe le second volet , possède une énergie communicative et un sens de la caméra qui détourne tout ce qui est prévisible. Une écriture sèche, elliptique, terriblement précise qu’adopte avec un sens de l’économie Mikael Persbrandt, dans le rôle titre. Sauf quand il s’agit de passer à l’action, notre héros a de la dynamite à revendre. Mais là encore, ce n’est pas forcément celle que l’on croit. Pour en savoir plus