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🎬 RENGER 📼
7 226 abonnés
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0,5
Publiée le 3 février 2011
L'Eveil de la bête (1969) parle de la sexualité débridée et de la drogue, enfin surtout du LSD et de ses conséquences. Un OFNI bordélique et aux couleurs criardes, une oeuvre expérimentale et fantasmagorique hallucinante et surtout vide de sens. Tourné sans budget (cela se ressent très rapidement), les sons aigus et stridents se succèdent au grès d'un montage frénétique donnant rapidement des maux de tête. Cette réalisation brésilienne fut interdite par la censure, bien qu'il n'y est rien de choquant (sauf peut être pour l'époque), ce qui est sûr, c'est qu'elle est d'une inutilité flagrante !
José Mojica Marins est un cinéaste brésilien se confondant avec un alter-ego fictif, Zé do Caixão (appelé Coffin Joe en anglais), étrange sorcier vêtu de noir, aux ongles très longs. Ce film représente bien son mélange d'érotisme, d'horreur et de surréalisme.
C'est un film bordélique mais fascinant. On se laisse happer par ces images dérangeantes. La première partie est assez répétitive et peut donner envie de décrocher, surtout que la véritable scène choc (le bâton) est en début de film, mais les cauchemars surréalistes de la fin du film vous cloueront au siège. Même avec une morale vaseuse et une construction déroutante, ce film est à voir par tous les curieux de cinéma psychédélique.
Film qui se situe entre le ciné trash de Meyer et l'expérimental de Jodorowsky. Typique de la fin des années 60 (liberté de ton, sexe et consommation de drogues, ...). Le scénario est un prétexte pour montrer de filles dénudées et pour voir des toxicomanes. Certaines scènes sont hallucinantes et surprenantes et d'autres nuls. Le montage frénétique est pas mal, une oeuvre dingue mais pas (ou peu) attrayante.