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    Forgiven
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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 401 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2019
    Roland Joffé décrit dans « Forgiven » l’histoire de l’archevêque Desmond Tutu, nommé à la Présidence de la commission de la vérité et de la réconciliation par Nelson Mandela, à la fin de l’apartheid en 1994. Son objectif : des aveux contre la rédemption. Un jour, il est mis à l’épreuve par Piet Blomfield, un assassin condamné à perpétuité. Quoi que mis en scène de façon trop commune, les comédiens trouvent le ton juste pour nous passionner dans cette histoire de racisme et de pardon. En effet, pour traiter de ce lourd sujet, le réalisateur s’est appuyé sur l’histoire de ses personnages et en fait une œuvre plus personnelle qu’elle n’y paraît.
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 janvier 2019
    Jeff Crételle
    FORGIVEN.
    Pardon, pardonner même l' innommable est compliqué dans notre vie. Et dans la vie des autres lorsqu'ils ont commis cette action envers nous.
    FORGIVEN, nous démontre de façon contraite la notion de pardon pour un pays entre citoyen. Est-ce possible plus encore lorsque se mêle la différence de race ?
    Ce fait historique nous amène à intégrer la notion de pardon dans notre réflexion personnelle. Est-ce que ma réaction est toujours à la bonne mesure par rapport à moi, aux autres, ma famille, au travail et dans toute situation de conflit ?
    Histoire forte sur l'Apartheid. Histoire à faire réfléchir suivant notre âge.
    La dernière scène du film entre la mère et le policier meurtrier est bouleversante. Son souvenir me poursuit à chaque que j'y pense.
    FORGIVEN mérite votre présence.
    8/10
    Rebel75
    Rebel75

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 janvier 2019
    C'est un exemple magnifique de comment un homme peut prendre conscience du mal qu'il a fait, le reconnaître, le regretter, faire tout ce qu'il peut pour essayer de réparer jusqu'à spoiler: accepter de mourir pour que la vérité eclate
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 janvier 2019
    Casting à la hauteur du sujet. Violence, vengeance,réparation, des sujets très actuels abordés dans de beaux dialogue et un contexte prenant. A voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 janvier 2019
    Un film très fort, qui nous spoiler: ouvre les yeux sans en montrer trop sur ce qu’a pu être l’apartheid. [spoiler]Poignant, il nous montre la force du pardon qui libère et soulage. Avec des acteurs impressionnants de justesse. L’absence de musique donne le ton mais j’aurais apprécié quelques notes sur la poignée de ma finale.
    Laurent A
    Laurent A

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2019
    Un film vraiment super sur la force du pardon qui va jusqu’a Remettre debout offenseur et offensé. Forest Whitaker est impressionnant
    Emma155
    Emma155

    9 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 janvier 2019
    Film coup de poing. J'en ai pleuré! Il illustre le pari qui peut sembler fou de la commission Vérité et Réconciliation en Afrique du Sud dans les années 90, de proposer l'amnistie aux criminels de l'apartheid en échange de la vérité sur les crimes commis. J'ai trouvé bouleversant de voir la force des victimes qui ont voulu pardonner, pour qu'eux-mêmes et la société tout entière puisse aller de l'avant. Très touchant aussi de voir comment Forest Whitaker/Desmond Tutu tend la main au criminel, sans jugement, certain que même pour lui une rédemption est possible. Au final, quel que soit le camp, la véritable force ne se mesure pas à la taille des muscles et des armes, mais à la capacité à avouer la vérité et à celle de pardonner...
    Barbieux Marie
    Barbieux Marie

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 janvier 2019
    MA-GNI-FI-QUE
    Un film profond, parfois dur mais d'une beauté dans le pardon exceptionnelle. Les deux acteurs principaux sont remarquables.
    A ne pas manquer !
    Vincentbedon
    Vincentbedon

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 janvier 2019
    Servi par des acteurs impressionnants, sur une trame historique respectée, ce film témoigne de la banalité du mal autant que du génie du pardon. Un film d'envergure qui remue.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 janvier 2019
    J'ai vu le film en avant-première, l'histoire, véridique, vaut la peine d'être connue
    Magnifique film sur la fin de l'apartheid, très émouvant
    Forest Whitaker est un Desmond Tutu très convaincant à la tête de la commission Vérité et Réconciliation
    Les dialogues sont profonds, suspens bien amené,
    Vérité et Réconciliation, et surtout on y découvre la puissance du pardon
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 janvier 2019
    Une page d'histoire bien construite, parfois émouvante, qui aide à faire comprendre les difficultés passées...et les problèmes actuels de l'Afrique du sud.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2019
    J'ai vu le film en avant-première et ce film vaut la peine d'être vu. L'histoire est dure, mais émouvante et j'ai beaucoup aimé le jeu des différents acteurs. Je le recommande!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2019
    Assoiffé de justice mais victime des conséquences cruelles de l'appartheid
    Film qui nous amène à comprendre que pardon n'est pas réparation si la justice n'est pas explicite par la reconnaissance de faits douloureux
    A voir absolument!!!
    Gadreau Jean-Luc
    Gadreau Jean-Luc

    67 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2019
    Avec un titre pareil, c’est donc bien évidemment la thématique du pardon qui domine dans ce film. Un pardon constamment au cœur du scénario, qui apparait régulièrement dans les dialogues, notamment dans ceux entre l’archevêque Tutu et le prisonnier Piet Blomfield, et qui atteint son paroxysme lors de la scène de l’ultime session de la Commission Vérité & Réconciliation. « Je retiens de ce film qu’il n’est pas faible de pardonner. » dira Forest Whitaker à l’issue du tournage. Une valeur éminemment fondamentale pour Roland Joffé qui, lors d’un entretien que j’ai pu avoir avec lui, me définissait le mot comme étant à ses yeux ce qu’il appellerait la vulnérabilité de l’autre qui se trouve être aussi notre propre vulnérabilité. « Ce moment où l’égo s’évanouit et où l’on se sent faire partie de quelque chose de plus grand. C’est l’égo de la souffrance qui souvent nous bloque ou l’égo de l’oppresseur qui emprisonne. » Pour lui, le pardon permet aux deux égos de s’effacer pour permettre la rencontre humaine.
    Forgiven nous raconte tout cela, et allant même au-delà, en nous présente la possibilité de la rédemption. On observe ainsi dans le personnage de Piet Blomfield une forme de transfiguration progressive. Du mal incarné il entre dans une paternité bienveillante par positionnement, adoption, transmettant même un héritage… et ce à la fois au contact de Desmond Tutu mais aussi par un travail mémoriel. En repensant au titre de la pièce de Michael Ashton « l’Archevêque et l’Antéchrist », on peut voir chez Blomfield cette personnification de l’Antéchrist, le mal, avec un inversement de rôle qui advient, en devenant finalement une sorte de figure Christique, se sacrifiant pour que la vérité soit annoncée et opérant, dans le même temps, un acte de rachat. Pour Roland Joffé, le pardon prouve, en effet, la justesse du concept de rédemption, que les êtres humains sont capables de changements profonds, qu’ils se saisissent de cette possibilité� ou non.

    Mais le pardon n’est pas la seule thématique forte du film. Joffé aborde logiquement dans ce contexte sud-africain, post apartheid, la question du racisme sans tomber dans un manichéisme facile. Un racisme qui a marqué les vies, les esprits, les cœurs et que l’on retrouve aussi d’une façon amplifiée dans l’environnement de la prison dans laquelle est enfermée Blomfield. Et on découvre alors notamment la violence et l’impact psychologique des mots. Si les actes peuvent évidemment provoquer les plus grandes souffrances, les paroles sont aussi génératrices de blessures extrêmement profondes.

    On observera d’ailleurs dans le scénario l’attention toute particulière portée aux dialogues d’une précision redoutable. Forgiven n’est pas un film bavard. Les mots sont considérés ici comme des perles rares, choisis scrupuleusement pour développer des dialogues cinglants, extrêmement efficace. Quelques-unes de ces perles en vrac : - L’aberration c’est la brutalité. Pas l’amour - Vous ne pouvez revenir en arrière ou changer votre passé mais vous pouvez choisir là où vous allez - Vous n’êtes pas un ange déchu et je ne suis pas Dieu... nous ne sommes que des hommes - Une journée gâchée ? Non... j’ai pu vous voir ! - Les larmes n’ont pas de couleurs...

    Et puis il y a la question du deuil et du besoin humain d’avoir certaines réponses dans la mort d’un proche, celle des marqueurs de l’enfance qui construisent ou déconstruisent un individu. Joffé utilise aussi admirablement la métaphore de la maladie, et du cancer plus précisément, nous introduisant là dans la prise de conscience de la difficulté de la réconciliation qui s’obtient éventuellement dans une forme de long combat contre un mal, telle une tumeur, qui cherche à nous ronger de l’intérieur. Enfin, il y a la lumière de l’amour qui éclaire, qui éblouit parfois au cœur même des ténèbres d’une histoire de haine, de violence, et de mort.

    Tant de sujets portés brillamment par une interprétation remarquable. Face à face intense entre Forest Whitaker que l’on ne présente plus et Eric Bana que l’on avait vu précédemment dans le rôle de Hulk mais aussi dans Troie, Munich, Le Roi Arthur ou Star Trek. Mais c’est aussi l’ensemble du casting qui est à féliciter, plein de justesse, et tous porteurs d’une émotion diverse qui impacte le spectateur sans excès, comme il le faut. Car finalement, ce que l’on retient dans Forgiven, ce sont les personnages et leurs histoires. Une démarche volontaire de Roland Joffé qui m’expliquait avoir voulu se concentrer sur eux. « On commence naturellement avec des grandes idées : commission, élections, l’Afrique, l’histoire... mais après il fallait surtout que je dirige vers les personnes et c’est pourquoi j’ai choisi de concentrer sur les visages, que le spectateur puisse sentir les individus. Alors bien sûr il y a des respirations mais on retourne toujours à ça. C’est ça la vérité ! Il faut que l’on regarde l’autre dans les yeux. Je voulais jouer vraiment avec ça, avec les face à face sans chercher à s’en échapper. » me disait-il.

    Forgiven sort ce 09 janvier sur les écrans français et mérite immensément de prendre le temps de se poser un peu moins de deux heures dans un fauteuil confortable d’une salle de cinéma. Un vrai divertissement de qualité et profondément utile à l’existence humaine !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2019
    Un très beau film, émouvant et profond.
    Forest Whitaker et Eric Bana jouent avec force et justesse.
    A voir !!!
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