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PLR
473 abonnés
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3,0
Publiée le 15 janvier 2019
L’intensité dramatique et démonstrative souffre assez longuement d’un traitement à froid. C’est la conséquence du mode narratif choisi (les enquêtes des commissions vérité et réconciliation) qui laisse le spectateur témoin à une certaine distance. Avec une vague idée en arrière-plan de ramener les communautés dos à dos à leurs responsabilités, ce qui est certainement un élément au moins partiellement historique mais met mal à l’aise, les « forces du mal » étant d’évidence loin d’êtres égales. Ce n’est vers la fin que les lignes se départageront nettement et que la tension et la démonstration de la folie du genre humain seront donc au maximum. Il y a toutefois une certaine gêne à critiquer le scénario et la mise en scène, s’agissant d’éléments inspirés de faits historiques.
une énième évocation des crimes, stigmates vécus par les noirs d'afrique du sud, pendant la période de ségrégation. une leçon sur le pardon, peut être trop mise en scène et lourde, perdant ainsi un peu d'authenticité. F .Whitaker méconnaissable en D. Tutu, exemple de lutte notamment pour la liberté, la reconstruction et la réconciliation du pays.
Il y avait pourtant un synopsis et casting prometteurs... F.Whitaker, grimé à souhait avec son faux nez, sa cataracte et ses cheveux blancs, n'est pas crédible, son jeu d'acteur non plus. Même si dès les premières minutes on comprend que l'on n'aura pas un rythme ni un suspens de malade, le film est vraiment, vraiment longuet. Finalement le dernier 1/4h nous accroche enfin, et sacrément ! Mais 1h40 de blabla pour 1/4h grandiose, perso ça me laisse sur ma faim.
le film vaut avant tout pour le duo Forest Whitaker/ Eric Bana, qui dans les scènes de face à face dégagent une force stupéfiante. Pour le reste, les deux lignes dramaturgiques, la rencontre des hommes et la rédemption inéluctable, ainsi que la commission vérité/pardon, ont tendance à se télescoper malgré le fait qu'elles soient liées, rendant le film quelque peu étrangement construit. A l'arrivée, le spectateur garde ses réserves...
Je pensais que tout avait été dit en matière d'Apartheid... et voilà que je découvre « Forgiven » qui remet toutes mes certitudes en question avec une force et une puissance qui laissent pantois. Le réalisateur Britannique Roland Joffé (« La déchirure », « Mission ») construit son film autour de la commission « Vérité et réconciliation », chargée de « rabibocher » les factions noires et blanches et les inciter à forger une seule et même Nation. Inutile de préciser que les bonnes volontés vont avoir fort à faire pour ne pas perdre pied dans cette mission, apparemment impossible. Là où le scénario se révèle incroyablement habile, c'est que toute cette histoire va se « tricoter » autour de l'affrontement entre deux hommes que tout oppose... un assassin blanc, condamné à perpétuité et l'archevêque Desmond Tutu. C'est bien leur personnalité à tous les deux et l'incroyable qualité de l'interprétation qui donne à ce film toute sa dimension dramatique. On est littéralement « happé », dès le début, par les enjeux de cette lutte dont le Pardon ne peut être que l'ultime solution. Le résultat est poignant et d'une justesse (justice ?) rarement égalée. Quant à Forest Whitaker... il joue tout simplement le rôle de sa vie, c'est parfait !
En 1994, à la fin de l’Apartheid, un archevêque rend visite à un tueur de noirs pour obtenir ses aveux car une mère a perdu sa fille sans savoir ou elle est alors qu'elle voudrait tout simplement l'enterrer. Mais le milieu carcéral nous montre bien surtout en Afrique pendant l'apartheid que les vérités doivent restées cachées. Un sujet sensible et bien interprétés donc je le conseille.
De Roland Joffé, je n'avais vu à ce jour que "Mission" et ce nouveau long-métrage du réalisateur franco-britannique m'intéressait pour sa plongée dans une Afrique du Sud en proie aux conséquences de l'apartheid. Dans un style extrêmement classique et par conséquent forcément prévisible, une biographie de l'archevêque Desmond Tutu, homme emplie de bonté religieuse mais malheureusement dépeint sans profondeur ni aspérités psychologiques à l'exception d'une seule fulgurance. Sur fond de huis-clos carcéral, un film qui aborde des thèmes forts comme le pardon, la tolérance , le racisme mais traités totalement superficiellement. Si la prestation d'Eric Bana est plutôt intéressante, celle de Forrest Whittaker ne dégage ni émotion ni empathie. Un ensemble dont j'attendais peut-être beaucoup mais qui s'avère au final plat, peu instructif à cause d'un sujet complètement survolé et surtout plombé par une mise en scène paresseuse, digne d'un mauvais téléfilm. Une amère déception.
Pas convaincu par ce film!le synopsis était plutôt attrayant pourtant mais tout est beaucoup trop laborieux pour en faire un bon film,le rythme est lent et bavard,mais malheureusement j'ai trouvé la plupart des dialogues caricaturaux et insipides ce qui n'aide pas à s'attacher aux personnages.On sent aussi beaucoup trop le coté romancé-tire larmes, notamment sur la fin qu'est d'une facilité déconcertante, et en plus de ça un manque de cohérence totale sur certains personnages qui embrouille toute logique!alors pareil fait avéré ou romance,à mon avis le réalisateur s'est fait plaisir sur les retouches par rapport à l'histoire de base...2/5
Un film poignant avec le thème de l’après apartheid en Afrique du Sud. Le temps est venu de rendre des comptes. Forest Whitaker en Desmond Tutu et Eric Bana un criminel raciste (Henry VIII dans le film The other Boleyn girl) sont grandioses.
Un film poignant sur des aspects de l'apartheid en Afrique du Sud, post-apartheid. C'est un film catholique avec un fort contenu spirituel qui abouti à un questionnement important sur les actions humaines. Sur des aspects de la conscience humaine face à ses actes mauvais. Le pardon et la rédemption sont mis en scène non pas avec subtilité mais avec persévérance et un gros degré de recherche d'humanité qui ne s'accommode que peu de convenances et ne fait pas non plus dans la facilité.
Le sujet du film est une histoire vraiment prenante, mais j'ai eu beaucoup de mal à tenir jusqu'au bout. Il est à voir mais il faut être prêt. Il ne se regarde pas aussi facilement que je le pensais.
4 782 abonnés
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1,5
Publiée le 29 juillet 2021
Je ne sais rien de l'évêque Desmond Tutu mais ce film m'a semblé inintéressant car je suis un passionné d'histoire. Si je n'avais pas fait une recherche sur Google sur le personnage d'Eric Bana je n'aurais même pas su qu'il était fictif. J'ai presque arrêté de le regarder à la moitié du film car je ne supporte pas la propagande d'où qu'elle vienne. Ne présentez pas ce biopic comme de l'histoire réelle. Le réalisateur Roland Joffé a essayé de nous vendre ce film sur le fait que les gens vont se sentir désolés pour l'Afrique une fois de plus alors qu'il n'y a pas beaucoup de substance dans cette histoire et c'est tous simplement vraiment consternant...
D Toutou face à un Afrikaner assassin sans remord. Film bien filmé, bien joué, historique, mais pompeux, avec des longueurs pathétiques et cousu de fils blancs.