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Estonius
3 462 abonnés
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5,0
Publiée le 12 décembre 2012
C'est l'un des derniers très bons films de la Hammer et c'est un petit chef d’œuvre. Le scénariste Brian Clemens a eu l'idée géniale d'assortir un conflit trans-genre au dédoublement de personnalité du Docteur Jekyll. Il a eu également eu l'idée de fusionner le mythe avec celui de Jack l'éventreur, le tout dans l'atmosphère brumeuse des nuits de White Chapell. Tout cela fonctionne merveilleusement bien avec des acteurs qui se prêtent très bien au jeu, (Martine Beswick est superbe) une mise en scène soignée, une musique efficace et un doigt (juste un doigt) d'érotisme. Un petit bijou à redécouvrir d'urgence.
Je suis loin d'avoir vu tous les films de la Hammer mais je situe Dr. Jekyll et Sister Hyde dans le haut du panier ; ce film est une judicieuse adaptation du célèbre roman fantastique de Stevenson mélangée aux crimes de Jack l'éventreur et ce film aborde aussi l'homosexualité à travers la transformation du docteur en femme. Pas ouvertement gore Dr. Jekyll et Sister Hyde joue surtout sur l'atmosphère car mise à part les scènes en intérieur celles en extérieur (sans doute des décors) se passent de nuit et renforce le style sinistre du film. Dès le début ce film est pessimiste et l'on ressent que tout ce finira mal. La musique se marie à merveille avec le ton noir de Dr. Jekyll et Sister Hyde. Un excellent film fantastique ou le peu connu Ralph Bates trouve un bon rôle.
Cette pépite d'épouvante signée Hammer bénéficie d'un postulat original et terriblement efficace : mélanger les histoires mythiques (et remaniées) du Dr Jekyll et de Jack l'éventreur ! Jouissant de toutes les qualités qui ont fait la réputation du fameux studio anglais (décors, costumes, photographie), ce film étonne par l'ambiance prenante qu'il dégage. Les scènes se déroulant dans la nuit brumeuse de Londres sont à ce titre superbes et leur beauté n'a d'égale que celle de Martine Beswick qui forme avec Ralph Bates un seul et même personnage inquiétant et fascinant.
Par la légende de cette expérience scientifique à l'elixir de vie ayant mal tourné, R. W. Baker réalise une fiction pleine d'un suspense trouble; doublé d'une étude complète située dans le monde victorien; on remarque bien sûr l'oeil torve de ces rombières aux croyances rigides et rétrogrades avec ces vieux fonctionnaires s'encanaillant et qui ne verront clair que trop tard: Une riche adaptation réaliste à la philosophie à part. (qui est vraiment le plus fort; la femme ou l'homme ?) Monstrueux mais étrange.
Un de mes meilleurs souvenirs de séances de cinéma bis de la cinémathèque française. L'idée de scénario est délicieusement délirante : le docteur trouve la formule pour se transformer en femme (très méchante bien sur). Par la même occasion on a droit à White Chapell, les prostituées, Jack l'Eventreur, les voleurs de cadavres etc... C'est le type même de série B, de film de genre, totalement jubilatoire à force de savoir-faire, d'humour et d'intelligence (dans ce cas là il vaut bien le cinéma d'auteur). A quand la version DVD en France ?